Nous nous levons aux aurores, notre planning prévisionnel du week-end est bien chargé : nous devons avoir terminé pour mardi soir les murs de la pièce à vivre, c'est-à-dire enduire, poncer et peindre, ainsi que les plafonds. De mon côté, je dois avoir également terminé les portes. Il me faudra quasiment deux jours entiers pour cela : les portes et contours sont en bois brut de brut et très difficiles à travailler : le bois est irrégulier et il y a beaucoup de grosses échardes, je m'en suis d'ailleurs payer deux belles, une dans chaque main, on les sent passer quand ça rentre sous la peau, et pour les faire sortir c'est coton, j'ai du y aller avec une aiguille ! Je passe énormément de temps à poncer donc… Sale boulot, c'est donc dur-dur et surtout, je ne supporte pas le contact du papier de verre sur mes mains, ça me fait la même sensation que de passer ses ongles sur un tableau noir, ça me donne des frissons partout, je déteste ça ! Au début je mets donc des gants, ça le fait mieux, mais je m'aperçois bien vite qu'avec les gants, je n'ai pas la sensation du toucher du bois, et ne me rends donc pas compte si je l'ai bien poncé, s'il est bien lisse : j'abandonne donc les gants. Tant pis pour le papier de verre, je vais prendre sur moi !
Pendant ce temps-là, Philou s'attaque donc à la pièce principale : cuisine-salon-salle à manger. Il commence par la pose de l'enduit : 35 m2 d'enduit à mettre à la taloche sur les murs. Ça lui prend la journée. Nous sommes heureux dans la soirée, de nous asseoir enfin et de siroter un bon apéro-olives !
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