samedi 30 janvier 2010

Ne jamais se lancer dans un ouvrage délicat...

..... Quand on est malade !

Cela fait quatre jours maintenant que je suis "enfermée" au chaud à la maison, et je ne vais guère mieux... Quelle est cette saleté de microbe/virus/infection qui a pris possession de mon corps ? Je suis sous cortisone et antibiotique et hormis la douleur lancinante de l'oreille qui s'est calmée, mon état général est toujours fébrile, patraque, pas bien, épuisé...

Je ne supporte pas d'être dans cet état-là, alors je me suis dit que plutôt que de rester affalée sur le canapé devant la télé ou à tricoter, il serait bien que je mette ce temps libre à profit pour avancer dans mon tout premier ouvrage couture : mon pantacourt.

Commencé après Noël, il est quasiment terminé, et pourtant, je n'arrive pas à en voir la fin car depuis la reprise du boulot, je ne trouve pas le temps de m'y mettre. Alors je me suis dit qu'aujourd'hui, même si j'étais toujours fiévreuse et tremblante, j'allais enfin monter et piquer la ceinture.

Bien mal m'en a pris ! J'ai tout "foiré" ! C'est une véritable catastrophe, c'est piqué en dépit du bon sens, le gros grain est mal posé, j'ai fais des cafouillages pas possibles en prenant dans mon "piquage" des morceaux de tissus d'en-dessous la ceinture, bref, cela ne ressemble à rien !

Sur le coup, je me suis dit "bah tant pis, après tout, ce sera caché, j'aurai toujours un pull ou une tunique par-dessus, on ne verra rien".... Mais c'est plus fort que moi, je suis trop perfectionniste, et moi, je le saurai que c'est caca-boudin en-dessous, et je ne le supporterai pas. J'ai donc reposé mon ouvrage pour aujourd'hui, pas le coeur à continuer quoi que ce soit dans mon état, et, demain matin, si je suis bien reposée et que je vais un peu mieux, je dépiquerai tout cela... J'ai l'impression que ça n'a pas l'air coton de dépiquer quelque chose piqué à la machine à coudre... Mais tant pis, j'y passerai le temps qu'il faudra !

jeudi 28 janvier 2010

Redevenir une petite fille ???

L'hiver est rude, se tire en longueur et me joue de vilains tours cette année...

Jusqu'à présent, je n'étais quasiment jamais malade en hiver, en tout cas, jamais de crève, de rhume ou autres rhinos. Il faut dire que je quittais la maison pour monter tout de suite dans ma voiture, me garer sur le parking de ma boîte et intégrer mon bureau, et même chose le soir. J'avais donc rarement le nez dehors et je n'avais pas à cotoyer des tas de gens pleins de microbes !

Depuis que j'habite loin, je me lève donc à 5 heures du mat' pour aller tout de suite à la douche. C'est un peu hard en plein hiver : pas le temps de vraiment se réchauffer au saut du lit après avoir quitté la couette bien douillette et chaude.

Ensuite, nous prenons la route vers 6h15 dans la camionnette de Philou, pour 45 minutes de trajet. Philou me "lache" près de son boulot à un arrêt de tramway. Je dois souvent attendre le tram, dans le froid. Ensuite, j'ai environ 20 minutes de trajet en tram, avec plein de gens pleins de microbes autour de moi ! De plus, et je n'arrive pas à comprendre pourquoi : il n'y a jamais de chauffage dans le tram, mais une espèce de soufflerie froide qui tombe du plafond et vous glace la tête... Enfin, après mon arrêt de tram, je dois encore faire une dizaine de minutes de marche, bien souvent dans la neige ou sous la pluie en ce moment.

Voilà comment j'ai certainement attrappé une bonne rhino-pharyngite en octobre dernier, et voilà certainement comment mardi, j'ai attrappé un truc super douloureux à l'oreille.

Je suis donc allée consulter mardi soir. Le médecin a diagnostiqué une otite dite "moyenne", c'est-à-dire une infection du canal d'Eustache qui relie le tympan au rhino-pharynx. J'avais des douleurs lancinantes dans l'oreille depuis l'après-midi. Il m'a donné un traitement. Mercredi, ce n'était pas la grande forme mais ça allait un peu mieux. Et puis hier, vers 23h00, ma douleur à l'oreille est réapparue, très douloureuse, lancinante, perverse, et m'a tenue éveillée toute la nuit. Une douleur à en pleurer, tellement mal que je n'ai pas pu fermer l'oeil de la nuit et j'ai commencé à tousser beaucoup, et pourtant, j'étais déjà sous traitement.

Je suis donc retournée voir le médecin ce matin. Cette fois, ce n'est pas qu'une petite otite que j'ai mais une bonne infection de l'oreille, et pour couronner le tout, à nouveau une rhino-pharyngite qui semble me retomber sur les bronches.

Je suis kapout de chez kapout : sous cortisone et antibiotiques, et arrêtée jusqu'à demain.

Je me souviens que quand j'étais petite fille, je faisais des otites à répétition, c'était douloureux, j'en garde de très mauvais souvenirs, d'autant plus qu'une fois, il avait fallu me faire un lavage des oreilles pour les déboucher, aïe aïe aïe, je devais avoir 6-7 ans mais je m'en souviens comme si c'était hier, je me souviens du docteur, de son nom, je me souviens même comment j'étais habillée ! Et puis à partir de 11-12 ans, je n'ai plus fait d'otites, plus jamais... Je dois dire que ce douloureux souvenir ne m'enchante pas, j'ai même l'impression qu'on souffre encore plus quand on est adulte ! En tout cas, l'expérience de cette nuit sans dormir à me tordre de douleur et à en pleurer sans qu'aucun médicament ne me soulage m'a laissée sur le carreau...

Franchement, il me tarde d'être aux beaux jours, il me tarde que les températures se radoucissent et il me tarde de voir le soleil... Nous sommes de nouveau sous la neige depuis hier...
En tout cas, dans le souvenir douloureux de mes otites de petite fille, je conserve le doux souvenir de Papa, tenant le flacon de goutte dans sa grosse main pour le réchauffer afin que les gouttes ne soient pas trop froides lorsqu'elles tomberont dans mon oreille... Je me souviens de la délicatesse et du soin qu'il mettait à me mettre les gouttes, une épreuve que je détestais... Aujourd'hui, 35 après, mon Philou aussi a de grosses mains, et il met autant de soin que Papa à mettre les gouttes dans mon oreille..... Et je n'aime toujours pas ça !!!

mardi 19 janvier 2010

1 an après...

Il y a un an jour pour jour, nous subissions dans la souffrance, notre entretien avec MDM. Nous nous étions présenté à ce rendez-vous, le coeur plein de joie et d'espoir...

Lors de cet entretien, je m'en souviens comme si c'était hier, j'ai failli à plusieurs reprises éclater en sanglots, me lever et partir en claquant la porte... Je me demandais ce que je faisais là et pourquoi cette personne avait tant l'air de vouloir nous casser, nous brimer, nous faire comprendre que nous n'étions pas le couple idéal à l'adoption... Nous avons encaissé douloureusement certaines choses qui nous étaient "reprochées", comme nos revenus en-dessous de la moyenne "requise" pour pouvoir adopter, ou encore comme le fait que les parents de Philou soient âgés et de mon côté je n'ai plus que ma Maman qui habite très loin...

Nous étions ressortis de cet entretiens vidés, lessivés, mais surtout avec la très forte impression d'être un couple minable, d'être des moins que rien. Je vous jure que la question financière m'a vraiment beaucoup atteinte. J'en avais d'ailleurs déduit que le cliché du "seuls les riches peuvent adopter" n'était pas un mythe mais bien une réalité...

Cette épreuve nous avait donc fait nous remettre fortement en question sur notre capacité à adopter ou plutôt, sur le bien-fondé de notre démarche puisque rien ne semblait coller dans notre projet... Cette épreuve nous avait fait nous poser le soir-même avec cette question : abandonne-t-on ? Sur le coup, ma réponse était OUI, je refuse de continuer ainsi à subir, à attendre, à encaisser. J'en avais déjà trop encaissé avec la PMA, l'IMG, l'agrément. A l'instant présent, je voulais tout foutre en l'air et décider de VIVRE enfin, de vivre ma vie de couple, ma vie de femme sans avoir à s'angoisser pour la suite : encore des entretiens, toujours et encore, puis l'attente... Nous décidions donc de nous accorder une semaine de réflexion. Nous avions poser tous les points positifs et négatifs pour finalement prendre cette décision finale de tout arrêter et de penser égoïstement un peu à nous.

J'ai coutume de faire, chaque début d'année, un petit bilan de l'année écoulée. J'ai constaté que depuis un paquet d'année, le bilan est toujours déprimant, négatif, malheureux.

Aujourd'hui, je me retourne sur 2009, et je m'aperçois avec joie que cette année fut la plus belle et la plus réussie depuis longtemps ! Nous ne regrettons absolument pas la décision que nous avons prise il y a un an : depuis, nous respirons, nous vivons, nous soufflons, nous profitons, nous vivons tout simplement sans avoir à attendre quelque chose.

Depuis que nous avons pris cette décision, je suis sereine, bien dans ma peau, heureuse, pleine de joie de vivre. Je profite de chaque instant, je ne m'angoisse plus à me dire qu'il faut absolument mettre des sous de côté pour l'adoption, non, au contraire, j'en profite. Je me suis toujours serrée la ceinture pour tout, désormais je me fais plaisir, et ça me fait du bien. Notre couple est également bien plus serein, nous nous apercevons que nous sommes très bien tous les deux, que nous n'avons jamais été aussi bien, que nous pouvons parfaitement vivre sans enfant, et surtout, qu'il n'y a plus ce manque qui nous habitait auparavant. Nous n'imaginions pourtant pas une vie sans enfant... Aujourd'hui, nous ne nous imaginons pas autrement que tous les deux...

Cette année 2009 nous a enfin vu devenir propriétaires de notre petit cocon à la campagne : une vie qui nous apporte beaucoup de plaisirs et de joies... Nous avons fait tous nos travaux seuls et ce fut une satisfaction énorme. Nous savourons chaque journée dans notre petit coin de campagne.

Cette année, nous avons également fêté le premier anniversaire de notre petit filleul Maël, et avons aussi accueillir sa petite soeur Sarah qui est également notre filleule... et je dois dire que leur présence comble simplement tous nos désirs d'enfant !

Nous avons vécu beaucoup de bons moments de partage : les 50 ans de ma soeur, le mariage de Jean-Marc et Carole les parents de Maël et Sarah, nous avons également eu la surprise de nous faire inviter par des amis de ma Maman pour une semaine à Tenerife en mars prochain.

Cette année, j'ai eu la chance de voir se renouveler l'équipe dans laquelle je travaille : après des mois de mal-être avec des collègues-boulets, de nouveaux collègues sont arrivés, des collègues parfaits, grace à qui nous avons maintenant une superbe ambiance de travail.

Cette année encore, j'ai vu disparaître ma douleur récurrente que je traînais depuis 3 ans : ce que j'appelais une sciatique mais qui n'en était pas une, et qu'aucun médecin ou spécialiste n'arrivait à comprendre de quoi elle venait, et ce que c'était : cette douleur qui me faisait tant souffrir a disparu du jour au lendemaint, pfiout, comme ça ! Sont-ce les bienfaits combinés de l'abandon de notre projet et l'emménagement dans notre chez-nous ? Je suis persuadée que mon état de bien-être et le fait de me sentir libérée y sont pour quelque chose.

Voilà, j'ai été malheureuse pendant des années, j'ai traîné ma peine et ma souffrance, j'ai vécu beaucoup de choses difficiles, j'ai souvent touché le fond, j'ai même quelque fois douté de l'utilité de continuer à vivre.

Aujourd'hui, pour la première fois depuis longtemps, je fait un bilan plus que positif, je suis heureuse, j'ai des tas de projets, je suis bien dans ma vie et dans mon couple, et ce, sans enfant.


Et le plus important : nous sommes tous les deux sur la même longueur d'onde. Nous ne regrettons rien, nous sommes juste bien !


Du coup, j'ai fêté hier, très sereinement, mes 41 ans !!!

lundi 11 janvier 2010

Une bonne couturière a toujours ses outils.....

..... rangés à portée de main !

Ma Maman a ça :



















Une bonne vieille travailleuse ! J'adore ce mot ! "Petit meuble à compartiments pour ranger les accessoires de couture" dit le Larousse... J'aurais volontiers chipé celle de Maman pour la décaper et la repeindre dans un pâtiné blanc mais elle s'en sert encore, alors je la lui laisse !

J'ai en revanche retrouvé dans le garage, un bloc tiroirs en bois Ikea : un coup de peinture, des étiquettes et hop, voici une boîte à couture home-made ! Bon je sais, le rose fait un peu girly mais moi j'aime bien, et puis après tout, c'est un truc de fille, alors...



































Après j'ai vu sur le site de Tilda cette adorable boîte :


















Elle est malheureusement en rupture de stock, sinon je me serai laissée tenter, malgré le fait que j'ai désormais une boîte pour y ranger tous mes accessoires d'apprentie-couturière...

Justement, parlons-en de l'apprentie-couturière : les derniers jours de vacances-fêtes, avec toute la famille à la maison, puis la reprise du boulot ne m'ont guère permis de terminer mon pantacourt. J'ai quand même trouvé le temps hier de m'y remettre un peu, mais dieu que c'est pénible de travailler toute la semaine du matin au soir alors que je ne rêve que d'une chose : être à la maison pour continuer mon ouvrage et m'entraîner à faire d'autres choses !

J'ai donc piqué l'ensemble du pantacourt (j'ai eu un mal de chien à piquer l'entre-jambe, là où tous les morceaux se rejoignent), monté la ceinture (je l'avais montée à l'envers, j'ai du tout redéfaire et refaire !) et posé la fermeture éclair. Le patron prévoit la pose d'une braguette, mais Maman m'a dit que pour une archi-débutante comme moi qui se lance dans ce genre d'ouvrage pour une première fois, mieux éviter la pose d'une braguette, c'est un brin trop compliqué. Elle m'a donc conseillé de poser une fermeture éclair sur le côté, dans la couture du pantalon en fait. Et puis entre nous, quand on est une fille, on a pas franchement besoin d'une braguette hein ?

Il me reste donc à :

- poser le gros-grain, refermer et piquer la ceinture,
- poser un petit crochet sur le côté au-dessus de la fermeture pour fignoler la ceinture (pour une première, je préfère cela qu'une boutonnière, je tenterai la chose ultérieurement !),
- faire l'ourlet et le revers (j'abandonne l'idée de la patte boutonnée)... J'hésite encore entre la version pantacourt juste au-dessous du genou et la version bermuda juste au-dessus du genou,
- donner un bon coup de fer à repasser,
- vous montrer mon oeuvre !

J'attends cette dernière étape avec impatience, mais j'implorerai votre indulgence car nul doute qu'il y aura des défauts !!!

Et puis maintenant que j'ai une machine à coudre et que je me suis lancée, je vais même aller jusqu'à estampiller mes créations de petites étiquettes tissées que l'on peut commander sur la toile, comme celle-ci :














... Reste juste à trouver un petit nom sympa et rigolo pour mes créas, alors si vous avez des idées, n'hésitez pas à m'en faire part !!!


----- Edit -------

Pour ma "marque de fabrication", moi je pensais à : "La penderie de Philli", parce que j'aime bien le côté un peu désuet du mot "penderie" et puis parce que ça rime avec Philli !!!

Allez, d'autres idées ????

lundi 4 janvier 2010

C'est fini !

.... Eh oui, toutes les bonnes choses ont une fin... Il a bien fallu ce matin, reprendre le chemin du travail.

Et je dois dire qu'après 3 semaines passées à la maison, se fut fracassant de :

1/ Entendre le réveil à 5h15 et devoir se lever aussitôt direction la douche
2/ Devoir retourner en ville
3/ Devoir se remettre au travail avec son lot de problèmes à régler
4/ Être loin de mon Philou
5/ Me dire que j'ai tout plein de choses bien plus intéressantes à faire à la maison !
6/ Partir quand il fait nuit, et rentrer quand il fait nuit
7/ ........

Les 3 semaines de vacances furent super : du repos (enfin au début seulement parce qu'avec les festivités de fin de mois, ce fut moins reposant !), des activités manuelles, ma petite Maman à cajoler, la famille à recevoir... et surtout, se laisser vivre !

Alors je voudrais tout d'abord parler de mes exploits "tricotesques"... Oui parce que, comme vous le savez, cela fait de longs longs mois déjà, que je ne tricote que des carrés au point mousse pour mes fameuses couvertures patchwork. Eh bien j'ai décidé de laisser un peu de côté mes carrés monotones pour me lancer dans un autre ouvrage : la confection de bonnets. Et pour moi, ce fut un exploit de réaliser deux bonnets avec un point un petit peu plus élaboré que le banal point mousse, avec des diminutions, une couture à faire, un pompon à ajouter et une moumoute à coudre sur le bord !

Voici en images le résultat.... Version claire avec gros pompon rigolo et ptite fourrure pour moi, version foncée et tout à fait classique pour mon Philou. Eh bien vous savez quoi ? Pour celles d'entre vous qui maîtrisent bien le tricot, cela peut paraître de la gneugneute, fingers in the nose, mais pour moi, c'est un exploit d'avoir réalisé cela, et surtout d'avoir enfin osé me lancer dans quelque chose de différent. Je suis trop contente de mes bonnets (même pas si compliqués que cela à faire avec le recul !!!).




















Côté "gastronomie"... Je vous avais parlé de mes projets de bûches de Noël..... Hum hum, comment dire ??? D'abord que l'appareil photo est tombé en panne de piles le jour de Noël (la honte) et qu'il a fallu attendre le lendemain que les piles soient rechargées pour pouvoir photographier ma première bûche, celle du jour de Noël donc... Ma petite bûche toute simple consistant en un simple roulé à la confiture d'orange et recouvert de chocolat. D'aspect, elle ne paye pas de mine (en même temps, c'est la photo du lendemain, la croûte en chocolat s'est donc passablement fissurée et est tombée en miettes), mais une chose est sûre, elle était délicieuse, et c'est bien le principal finalement non ? Mon frère et sa famille sont arrivés le lendemain de Noël et nous avons passé d'excellents moments avec eux (apéros, jeux de société... le temps était vraiment trop mauvais pour tenter quelques sorties), mais je dois avouer tout de même que la semaine entre Noël et le jour de l'an est vraiment fatigante......


















Quant à la bûche au champagne que je voulais faire pour le nouvel an..... J'avoue lâchement que j'ai laissé tombé le projet ! D'une part parce que toute la famille préfère le chocolat, d'autre part parce que la recette était super compliquée, et enfin parce que cela faisait déjà quasiment une semaine que nous étions 7 à table tous les jours et que cela faisait déjà beaucoup de choses à préparer et à organiser... Je me suis donc lâchement rabattue sur mes fondants aux chocolat qui devaient satisfaire tout le monde !
Toute la famille est repartie en direction de la Bretagne le 2 janvier au matin, et j'avoue avoir eu un gros pincement au coeur en voyant ma Maman partir. Cela faisait un mois qu'elle était à la maison... C'est vrai que cela faisait du bien de se retrouver enfin seuls tous les deux, mais tout de même, sans Maman, il y a un gros vide, sa petite présence nous manquait, mais nous allons reprendre notre petit train-train quotidien et la vie va reprendre son cours... Nous allons du coup calmer un peu sur la bouffe ! Un petit régime ne nous fera absolument aucun mal, d'autant plus que nous avons un petit voyage farniene au soleil prévu dans deux mois et que si l'on veut ne pas avoir l'air trop ridicules au bord de la piscine, perdre un peu de surcharge pondérale serait bénéfique ! Je vous reparlerai de ce petit voyage plus tard... Notre premier vrai voyage à tous les deux !

Côté cadeau, je dois avouer que le Père Noël a été très généreux avec moi cette année. J'ai reçu quelques petites choses vieillotes comme je les aime pour la cuisine (le livre de recettes est vraiment génial) :






















..... Et mon Philou m'a énormément surprise en m'offrant la bicyclette de mes rêves ! Surprise parce que cela faisait déjà un bon bout de temps que je rêvais de ce vélo-là, un beau vélo avec un panier devant pour aller au marché, parce que j'ai déjà un VTT mais qu'à mon âge (!) cela devient difficile de crapahuter en VTT et que j'avais envie de faire du vélo "tranquille", du vélo de balade, du vélo juste pour aller à la boulangerie du village d'à côté, ou au marché de la ferme d'à côté..... Et finalement, j'avais complètement occulté l'éventualité de cet achat-là, c'est pourquoi ce fut vraiment une grosse surprise ! J'étais folle, exactement THE vélo dont je rêvais !














Enfin...... Et là, j'ai envie de dire "Ambition démesurée" ou "Inconscience" ???? Je rêvais également depuis quelques temps d'une machine à coudre... C'est ma Maman qui me l'a donc offerte, et tout de suite, j'ai eu envie de me lancer dans un ouvrage un peu hasardeux. Cela fait en effet un petit moment que cela me trotte dans la tête : l'envie de confectionner moi-même mes vêtements, parce que j'ai beaucoup de mal à m'habiller (je suis petite et ronde) et parce que je suis difficile. Je m'étais donc dit que si je trouvais 2-3 modèles/patrons sympas et qui m'iraient, il me suffirait ensuite de les décliner dans tous les tissus qui me plaisent pour avoir une garde-robe qui me convienne, et avoir la satisfaction de l'avoir fait moi-même. Et c'est là que je dis "Ambition démesurée" car moi qui n'ait jamais touché à une machine à coudre, au lieu de commencer à faire des petits trucs tous simples, j'ai eu envie de me lancer tête la première dans la confection de vêtements ! Et c'est là encore que j'ai tout à coup eu un immense regret : avoir une Maman qui coud depuis sa toute jeune enfance, une Maman super débrouillarde capable de tout faire d'un claquement de doigts... Une Maman qui nous faisait à mon frère, ma soeur et moi, absolument tous nos habits quand nous étions petits.... Une Maman à qui, quand j'étais ado, je commandais des trucs super compliqués, genre des répliques de modèles de haute-couture qu'elle arrivait à me faire jusque dans les moindres détails.... Cette Maman-là sous mes yeux sans arrêt, et à qui je n'avais jamais demandé comment faire... Jamais je ne m'étais intéressée à cela alors que j'avais l'opportunité d'apprendre...



















Du coup, j'ai tout de même profité de sa présence à la maison pour qu'elle m'explique les rudiments. Nous sommes allés acheter quelques patrons (un pantalon/pantacourt/knickers, une marinière et une tunique/robe) basiques, du tissu et tous les accessoires pour la couture. J'avoue avoir voulu me lancer illico dans un truc pas super facile : un pantacourt/bermuda.





















Au final, j'avoue être plutôt fière de moi, il me semble avoir capté assez vite les rudiments de la couture, du découpage du patron au surfilage, du faufilage à la mise à l'essayage... Mon pantacourt est quasiment terminé, il ne me reste plus qu'à le piquer, à coudre la ceinture et à mettre la fermeture éclair, puis faire l'ourlet, ajouter une petite patte boutonnée en bas des jambes. Dès que j'aurai terminé ce premier ouvrage, j'essayerai la petite marinière dans le tissu à petits carreaux blancs et gris clair. Il me tarde ! Je crois que cette activité va beaucoup me plaire et je suis très contente de ma machine !



Du coup, j'ai craqué sur un bouquin l'autre jour :




















Et pour Noël prochain (oui je sais, c'est encore loin !!!) je me lancerai dans la réalisation de ces petits personnages Tilda... Je pense juste qu'il faudra très probablement que je m'y mette déjà en août si je veux que tout soit fait pour Noël !!!

Allez, je retourne à mes carrés maintenant... Il faudrait tout de même que je finisse par les terminer ces deux couvertures....... Probablement pour l'hiver prochain maintenant !

samedi 2 janvier 2010

Heureuse année !

Puisse 2010 voir se réaliser vos rêves les plus chers...

Très absente depuis quelques temps pour cause de semaines de vacances débordantes d'activités et de monde à la maison, je reviendrai très vite vous conter mes fêtes de fin d'année !