jeudi 26 février 2009

J'ai changé !


.... Et c'est tant mieux !

Il faut quand même se l'avouer, parce que ça fait du bien : depuis que nous avons renoncé à l'adoption, j'ai changé.

Je me sens beaucoup mieux dans ma peau, je suis moins stressée, moins angoissée, moins nerveuse... Je suis sereine, bien dans ma peau et dans ma tête. Je sais que cela fait très cliché, mais j'ai vraiment l'impression d'avoir brisé mes chaînes ! La vie s'écoule dorénavant sans rien attendre, elle s'écoule tout simplement sans que nous nous posions des tonnes de questions, sans interrogations quant au sens de notre vie. A la maison, je me sens plus agréable, plus réceptive, plus attentive aussi, plus détendue et rigolarde. Je ne pête plus les plombs comme cela pouvait m'arriver de temps en temps. Cela fait longtemps que je n'ai plus craqué ou versé de larmes. Mes relations avec les autres sont beaucoup plus agréables.

Et curieusement, depuis que nous n'attendons plus rien, tous les autres problèmes se résolvent également petit à petit : les soucis liés à la maison sont résolus, sauf nouvel imprévu, tout devrait bien se passer, le plus gros est fait, et au boulot aussi les choses semblent vouloir se décanter d'une certaine manière... Dans mon ancien blog, il m'est arrivé de parler de temps en temps du boulet puant et au baobab dans la main qui partage mon bureau sans se soucier de rien et sans aucun esprit d'équipe... Eh bien il nous quitte dans 3 semaines ! Fin août, nous avions également recruté quelqu'un que j'ai mis beaucoup de temps à former et, tout au long de ces 6 mois, je devais souvent être derrière elle, l'apprentissage était bien long et laborieux pour elle, eh bien elle nous quitte aussi fin mars ! Nous avons recruté deux nouvelles personnes, deux personnes qui partageront mon bureau et qui me semblent très très bien. Pour moi, ce renouveau est énorme. Je sais que je vais avoir beaucoup de boulot et devoir dégager du temps pour former deux personnes en même temps, mais je me sens heureuse de le faire car je suis sûre que ce sont des personnes efficaces et pleines de bonne volonté. Un peu de fraîcheur dans l'équipe va nous faire le plus grand bien.

C'est bizarre.... C'est comme si tout finissait par se décanter en même temps : un "poids" en moins, et c'est comme si le reste suivait...

Et si la roue tournait enfin ? Et si, parce que nous avons fait ce choix qui nous semble être le meilleur était bien celui qu'il fallait prendre pour vivre enfin complètement heureux ? Si ça se trouve, avant nous étions tellement sclérosés par nos combats que tout nous semblait insurmontable, tout nous semblait être une épreuve, d'ailleurs, nous avions l'impression d'avoir toujours un problème à régler, une tuile qui nous tombe dessus, la poisse en général.

J'en suis certaine aujourd'hui : je suis libérée d'un carcan et la vie me semble aujourd'hui beaucoup plus douce et facile, et franchement, ça fait du bien !

Fofie, tu te soucies de moi et cela me touche énormément, mais vraiment, c'est sincère, je vais très très bien, je crois même que je n'ai jamais été aussi bien !
Providence, je te remercie beaucoup pour le tuyau sur le Népal, mais vraiment, notre décision reste la même, notre position ne bouge pas, d'ailleurs, je vais écrire au CG pour leur dire que nous abandonnons définitivement, et je l'écris sans regrets...
Pour le fun en photo : Philippe et moi dans 40 ans !!!

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Philippe qui vient de me lire, résume en un mot ce que je souhaitais exprimer dans cet article : maintenant, je suis : VIVANTE !

mardi 24 février 2009

A vot' bon coeur...


Aujourd'hui, quand on ne s'en sort pas financièrement et matériellement, il existe une solution très simple pour se sortir de la panade : l'appel aux dons sur la toile.

Je m'explique : dimanche soir, nous regardions Zone Interdite, très intéressés puisque le thème était "construire sa maison" et, l'un des sujets traités était celui d'une famille alsacienne (donc là encore, très intéressés…) qui construisait elle-même sa maison écologique en paille. Jusque là, rien de bien extraordinaire. Sauf que la famille en question a connu quelques déboires dans sa construction et, ne s'en sortant pas, ils devaient faire appel à toutes les bonnes volontés pour venir donner un coup de main pour la construction. Jusque là, ok, vive la solidarité.

Je suis alors allée voir sur le net si ces personnes avaient un blog sur leur histoire, et je l'ai trouvé. Et là, ô surprise, je constate que suite à la médiatisation générée par la diffusion du reportage sur M6, ils en profitent pour faire un appel aux dons pour pouvoir combler les 20 000 € de dépassement de budget qu'ils ont eu, et que leur banque ne veut pas leur prêter.

Je ne m'étendrai pas sur le fait qu'ils étaient persuadés qu'ils termineraient leur maison en 6 mois alors qu'ils font tout eux-mêmes, que le gars bosse et que la femme doit s'occuper de ses enfants, ou encore qu'ils donnent leur préavis sans même savoir s'ils pourront emménager, avec deux enfants et un bébé à naître. Tout ça pour dire que ça marche, les gens se sont manifestés en masse pour annoncer des promesses de don via Paypal ou par l'envoi d'un chèque à l'adresse indiquée dans le blog.

Tant mieux pour eux, mais ce qui m'a choqué, c'est que parmi les quelques 300 commentaires laissés suite à la diffusion du reportage, une personne s'est engouffrée dans la brèche pour faire connaître également son projet de construction en cours et insérer judicieusement le lien vers son blog, fraîchement créé pour profiter de l'engouement suscité par l'appel aux dons de l'autre famille.

Et là, je me dis quand même que c'est sacrément gonflé et que les gens ne doutent de rien ! Voilà bien le genre de truc que je n'aurais jamais osé faire. Mais bon, comme on dit, qui n'ose rien n'a rien et qui ne tente rien n'a rien ! Mais quand même, quelle facilité de se lancer dans un projet sans en appréhender l'ampleur et sans s'assurer de sa bonne réalisation en termes de délai et de budget. Ok, il peut y avoir des imprévus et des coups durs à gérer mais on ne se lance pas dans un tel ouvrage, seul, comme ça, tête baissée et droit devant !

Bon, c'est décidé, je vais créer un blog sur ma construction, et puis comme les temps sont durs ma pôv dame (c'est la crise hein, ne l'oublions pas), je vais faire des appels aux dons. Nous avons besoin de beaucoup d'argent. Bah oui quoi, on a besoin de mettre les matériaux les plus nobles chez nous, et on voudrait aussi un grand écran plasma, blanc de préférence, et un réfrigérateur américain distributeur d'eau fraîche, et un jacuzzi dans la salle de bains, et j'oubliais : un sauna dans le jardin. Donc s'il vous plait, envoyez des sous, et puis autre chose : zut alors, on a deux mains gauches, on sait rien faire, alors si plein de gens pouvaient venir nous faire tous les travaux ce serait génial, comme ça nous, on pourrait aller se faire bronzer sous les cocotiers pendant ce temps-là. Comment ça je suis méchante ???

Merci d'avance aux âmes généreuses !

Pour les curieuses, c'est ICI pour voir le 2ème blog

samedi 21 février 2009

Gagné !!!

Quand nous sommes arrivés hier sur notre chantier à 14 h 30, nous avons eu l'énormissime surprise de constater que notre porte d'entrée venait d'être fraîchement décallée et enfin posée au bon endroit. Les ouvriers étaient en train de déplacer celle du voisin. On a finalement obtenu gain de cause sans avoir à faire quelque procédure que ce soit. Mais c'est tout de même halluciant que depuis 6 mois que l'on réclame et que l'on râle, il ne se soit rien passé, et que tout à coup, suite à un ultime coup de fil d'ultimatum, et au regroupement des voisins, tout se décante du jour au lendemain !!! Il faut le faire !

Nous avons également eu la super surprise de constater qu'après 2 ou 3 mois d'inactivité, c'était l'effervescence chez nous ! Les électriciens étaient là et ont quasiment finit tout le boulot. Et là encore, on a bien fait de venir mettre notre nez dedans puisque le gars n'avait pas fait attention qu'il avait, avec les plans de la maison, nos plans de cuisine, sur lesquels nous avions spécifié très précisément où nous voulions toutes les prises ! Pour un peu, on se retrouvait avec des branchements pas situés au niveau de nos appareils !!! Enfin, tout est rentré dans l'ordre.

Les cloisons sont également posées partout, ainsi que le plafond. Dès lundi, le sanitaire vient et la chappe sera également coulée ce début de semaine.

Enfin, les portes de garage sont posées...

J'ai cru rêver en voyant tout cela, et ait eu beaucoup de mal à réaliser ce qui s'était passé en si peu de temps. Mais surtout, le soulagement d'avoir enfin notre surface de salon initialement prévue, après que ce problème de scrognegneu de porte nous ait fait passé des nuits blanches, des angoisses et des coups de téléphone à n'en plus finir et à s'énerver ! Enfin, ça au moins, c'est fini. D'après ce qu'on a vu de l'état général du chantier hier, il ne devrait maintenant plus y avoir de problème.

Avant que cela ne soit terminé, il reste donc à faire : la plomberie, la chappe, les boiseries et les aménagements extérieurs. De notre côté, nous allons commencer à nous renseigner sérieusement sur les raccordements qui seront à faire (eau, câble...), et aussi sur le délai de livraison de la cuisine. Nos plans sont définitivement arrêtés, mais nous ignorons encore combien de temps cela prend chez Ikea, entre la commande et la livraison.

Nos sols et peintures sont également définitivement choisis : ce sera parquet chêne blond larges lattes compatible chauffage au sol, pour tout le rez-de-chaussée. A l'étage, ce sera teck miel pour la salle de bain et notre chambre, et jonc de mer pour la chambre d'amis et le bureau. Pour la peinture, du blanc partout.

Il nous reste à nous fixer définitivement sur le carrelage mural, la douche et la vasque de la salle de bains (mais c'est comme si c'était fait), et enfin commencer à regarder ce que l'on peut négocier pour notre électro-ménager, sachant que nous avons besoin d'un four, d'une hotte, d'un lave-vaisselle et d'un réfrigérateur/congélateur.

Finalement, nous pensons avoir les clés dans les temps, et qui sait, peut-être même un petit peu avant !

Voici quelques photos :

Le garage :















L'entrée vue de l'intérieur (comparez avec la photo du précédent article, on voit bien la différence) :















La cuisine :















Un bout de notre salon :


vendredi 20 février 2009

Jazz, swing, zazous...


Il y a un courant musical que j'aime tout particulièrement, c'est celui du jazz et du swing, mais pas n'importe quel swing : celui que l'on jouait et dansait dans les caves de St-Germain-des-Prés pendant les années d'occupation, celui de Boris Vian, celui des Zazous, celui du St-Germain de Jean-Paul Sartre… Je chéris l'ambiance que procure cette musique ainsi que le souvenir qu'elle suscite, sur le plan historique et musical.

Voici un site intéressant sur l'histoire des zazous : Cliquer ici

Et un extrait d'un disque que je trouve très réussi : "Giants of jazz play Brassens", disque dans lequel les plus grands musiciens de jazz ont réussi la prouesse de transformer de manière très swing et jazzy, les chansons de Brassens.




Découvrez jazz!



Et je viens d'apprendre, en hommage au cinquantenaire de sa mort, la sortie d'une biographie sur Boris Vian : "Boris Vian, le swing et le verbe". Je pense que j'adorerais ce livre :

Jazzfan éperdu, joueur de trompinette, ingénieur, romancier, pataphysicien, chansonnier, producteur de disques, journaliste ou librettiste d'opéra méconnu («Fiesta», de Darius Milhaud), Boris Vian est mort le 23 juin 1959. Le cinquantenaire de sa disparition est déjà anticipé par ce livre, dont la formidable iconographie (manuscrits, photos rares, articles, pochettes de disque, partitions, etc.) éclaire avec bonheur le récit d'une vie dont la musique a toujours donné le tempo.

D'ailleurs, je reviendrai peut-être dans un futur article sur cet homme que j'admire et sur le premier livre que j'ai lu de lui (je devais avoir 14 ans), qui m'avait à l'époque profondément bouleversée et que j'ai du depuis, relire au moins une centaine de fois sans jamais m'en lasser. Ce livre est "L'écume des jours".


mercredi 18 février 2009

Notre chantier... Heuu, Dallas ?


Nous sommes toujours en train d'essayer de "débroussailler" notre problème de porte, et avons un peu avancé dans nos démarches. Nous avons réussi à obtenir les coordonnées de nos futurs voisins que nous avons appelé aujourd'hui. Eux aussi ont constaté la malfaçon dans leur logement et ne sont pas du tout contents non plus. Nous allons donc faire bloc contre le constructeur. Nous nous sommes donné rendez-vous sur le chantier vendredi après-midi et exigeons que le constructeur soit sur place avec nous pour prouver le problème et exiger réparation. Grâce à la discussion que nous avons eue avec nos futurs voisins, nous avons eu confirmation que nous sommes tous pris pour des cons, que le constructeur est tout à fait conscient des problèmes, mais fait l'étonné et fait tout pour laisser trainer cette histoire en longueur pour esquiver et nous dire au bout du compte qu'il est trop tard pour faire quoi que ce soit.

Bref, maintenant nous sommes au moins 4 pour faire bloc et exiger réparation. Maintenant, j'ai hâte d'être à vendredi pour essayer de régler cela.

En photo, l'objet du problème : c'est une vue de l'extérieur qui date de septembre 2008. Photo que nous avions envoyé au conducteur de travaux pour prouver en image le décallage entre les plans et la réalité... vous voyez la porte d'entrée ? Vous voyez le poteau en arrière-plan, ce poteau bien au milieu de l'entrée ? Eh bien la porte devrait être décalée complètement sur la droite de manière à ce que le poteau soit complètement à la gauche de la porte.

Nous espérons obtenir satisfaction, sinon ça sera tribunal !

dimanche 15 février 2009

Pas motivée !!!


Je suis d'un naturel très maniaque… et pourtant, je n'ai plus aucune motivation à faire quoi que ce soit à la maison. Plus motivée du tout pour faire du ménage ! Bon ok, je fais tout de même le minimum syndical, surtout dans la cuisine et la salle de bains, pièces dans lesquelles je ne supporte pas le laisser-aller, mais quant au reste et surtout la poussière : pfffff, pas motivée du tout ! Je n'ai absolument plus envie de me fatiguer à nettoyer cette maison dans laquelle je me sens de plus en plus mal. Mal, parce que je ne supporte plus (enfin ça fait déjà un moment que je ne supporte plus rien ici !) le bruit et la pollution de la rue. De toute façon, la poussière et le nettoyage, c'est déjà à refaire quand vous venez de le faire puisqu'une espèce de poussière grasse et noire émanant des gaz d'échappements extérieurs, s'immisce partout. Je ne supporte plus non plus les odeurs émanant de la cordonnerie au-dessus de laquelle nous habitons. Le cordonnier (qui est, par ailleurs notre propriétaire), utilise une colle super toxique à l'odeur extrêmement dérangeante, pour coller ses semelles. Et cette odeur toxique arrive chez nous via les tuyauteries et la hotte de la cuisine. Idem, chaque année en février/mars, il tanne du cuir. Je ne vous raconte pas l'odeur pestilentielle qui vient également chatouiller nos narines, une odeur de cadavre en putréfaction. Enfin je ne sais, pas, je n'ai jamais eu, dieu soit loué, l'occasion de sentir l'odeur d'un cadavre en putréfaction, mais c'est tout à fait l'idée que je me fais de cette odeur. Ces deux odeurs cumulées donc, montent et stagnent chez nous, et on a beau aérer, rien n'y fait. De toute façon, quand on aère, ce sont les odeurs d'échappement qui rentrent ! Tout cela est extrêmement désagréable, et très gênant. Si quelqu'un vient chez nous, je me dois d'expliquer l'origine de ces odeurs nauséabondes, puisque je ne supporte pas moi-même les mauvaises odeurs, imaginer que quelqu'un puisse penser que ces odeurs viennent de nous me révulse ! Je ne supporte plus non plus que l'on ne puisse pas gérer nous-mêmes, comme on le souhaite, notre consommation de chauffage en hiver. En fait, nous avons le chauffage au gaz, mais la chaudière est dans la boutique du cordonnier. Ce dernier touche sans arrêt au bouton, jouant sur la température. Mais nous, au-dessus, on a beau avoir des robinets thermostatiques, ils ne fonctionnent plus à force d'être déréglés ainsi. Résultat, on a soit trop chaud, soit trop froid, aucune maîtrise de la situation, c'est du grand n'importe quoi. Sans parler des années où, sous prétexte que la météo annonçait un redoux, il partait en week-end en coupant carrément la chaudière, nous laissant ainsi grelotter puisque même si redoux il y avait, celui-ci ne permettait pas de réchauffer les murs ! Ou encore les fois où il coupait la chaudière puis nous disait après "il y avait du soleil, c'est comme dans une voiture, ça fait loupe à travers les vitres" !! N'importe quoi non ? Mais bien sûr, la surface de chauffe entre une voiture et une maison est la même, c'est bien connu ! Pffff… Bon j'arrête parce que je pourrais écrire un livre sur ses bêtises !

Tout ça pour dire que nos 120 m2 sont beaucoup trop grands pour deux, qu'on en a ras-le-bol de notre propriétaire et de ses odeurs pestilentielles, et qu' il nous tarde d'être enfin dans notre petit cocon !

Les derniers mois ici, à attendre de pouvoir enfin emménager, sont, comme dans toute fin d'attente, les plus longs. Nous avons signé il y a 15 mois, les travaux ont démarré il y a un an et ils prévoient une livraison au plus tard, 14 mois après la mise hors d'eau, sachant que celle-ci s'est faite en avril, nous devrions, normalement, avoir les clés vers la mi-juin. Au-delà, ils devront nous verser des pénalités de retard. Entre avril et septembre, le chantier avançait très vite, et nous espérions même pouvoir y rentrer en février ou mars. Depuis deux mois, cela n'avance plus guère, c'est même carrément en stand by, et il serait complètement utopique d'imaginer pouvoir emménager avant le terme prévu. Je crains même que nous ne puissions pas y rentrer dans les temps vu la tournure que cela prend, et si tel était le cas, nous serions un petit peu dans la mouise financièrement puisque qu'à partir de là, il nous faudrait payer et le loyer, et le remboursement d'emprunt. Déjà que depuis 10 mois, on paye déjà les intérêts d'emprunt, c'est déjà chaud ! Ce qui me dérange le plus, c'est que j'aurais souhaité pouvoir prendre deux semaines de congé lors de l'emménagement, pour pouvoir également faire les travaux d'intérieur. Malheureusement, si nous avons les clés en juin, ne pourrai pas : impossible pour moi de prendre des congés en juin, c'est la période des sélections d'étudiants ET des examens et soutenances de fin d'année, et, cerise sur le gâteau, deux de mes collègues partent fin mars, et il va falloir former deux nouvelles personnes en pleine période de "bourre"…. Pfff, elle est pas belle la vie ?

Notre histoire de porte n'est toujours pas réglée, et depuis septembre que ça dure, cela commence à nous agacer passablement. Nous avons reçu, jeudi, un courrier du constructeur, nous informant qu'ils s'excusaient pour la gêne occasionnée et qu'ils mettraient tout en œuvre pour satisfaire à notre demande, mais en attendant, rien ne bouge, aucune décision n'est prise. Nous avons par ailleurs, un nouveau conducteur de travaux. Ce n'est jamais que le troisième depuis le début du chantier ! Les deux précédents sont partis (ou ont été virés, on ne sait pas). Enfin, il semblerait que ce dernier soit un peu plus mûr et compétent en la matière. Tout ce que nous espérons, c'est qu'ils nous déplacent cette &@#}~&%µ* de porte et que l'on conserve nos 3m21 de salon…

Nous avons rappelé le conducteur de travaux jeudi pour savoir où ça en était. Il nous a annoncé que son chef était en congé depuis 2 semaines mais que dès la semaine prochaine, nous pourrions espérer une réponse… C'est tout ce que nous espérons, effectivement : une réponse, une prise de décision, et surtout, que celle-ci nous soit favorable, sinon, ça va barder !!!

samedi 14 février 2009

J'envoie valser...


Il y a un an, nous apprenions l’échec de notre septième et dernière FIV. Cela fait bizarre. Un an déjà, un an seulement… Cela me paraît loin et proche à la fois…

Depuis un an, même s’il y avait eu l’ultime TEC après, en mai, mon corps peut enfin se débarrasse petit à petit, de ces surdoses d’hormones que je lui ai fait encaisser. Mais je ne peux m’empêcher de penser à nouveau à cette femme qui vient d’avoir des octuplés par FIV. De me dire qu’on lui a implanté au moins 8 embryons (puisque 8 se sont accrochés, on lui en a probablement transféré plus), et que les 8 embryons ont tenu, et me dire qu’au total, tous traitements cumulés, on m’a transféré 21 embryons et que sur ces 21, 1 seul a tenu, donnant vie à une petite fille trisomique que je ne me suis pas senti le courage de « garder »…. Cela me laisse un goût amer. Je n’aime pas être comme cela, mais aujourd’hui, je ne sais pas pourquoi, j’ai juste envie de dire « pourquoi moi » ?

Et puisqu’aujourd’hui, c’est la Saint-Valentin, je ne dérogerai pas à ma traditionnelle sacro-sainte horreur de cette « fête » et le revendique cette année encore en chanson, avec l’un des plus jolis textes de Zazie, texte qui résume à lui seul ce que je ressens…


Découvrez zazie!

mardi 10 février 2009

Le point final !


Pratiquement un an après avoir couché les premiers mots sur le papier, je viens de mettre le point final à mon projet de manuscrit (on doit même dire « tapuscrit » quand c’est une version informatique) !

Le 26 février 2008, je commençais l’écriture de mon « bébé » à moi, un livre que je voulais « mettre au monde », un témoignage au cœur du monde de la PMA, un récit venant des tripes et du cœur… Je viens d’y mettre le point final après avoir au préalable fait une relecture complète et en attendant d’en faire la conclusion. J’ai supprimé, corrigé, ajouté, modifié, reformulé une première fois... Je vais à nouveau tout relire et peut-être trouver à nouveau des corrections à faire, et il sera enfin définitivement terminé.

J’ai commencé à rechercher les coordonnées de petites maisons d’édition qui recherchent de nouveaux auteurs ou dont la « ligne éditoriale » (je ne sais pas comment on appelle cela dans le monde de l’édition) est relativement proche du thème de mon manuscrit. Je n’ai absolument pas la prétention d’avoir écrit une grande œuvre ! Certes pas ! Mais j’ai mis beaucoup de cœur à l’écrire, avec mes mots et mon émotion.

Je vais l’envoyer à ces maisons d’édition, et puis on verra bien ! Si par miracle quelqu’un s’intéresse à mon manuscrit tant mieux, sinon, cela restera ma petite œuvre rien qu’à moi, et peu importe si personne ne la lit, je n’en suis pas moins fière ! J’aurais tout de même mon bébé à moi !

lundi 9 février 2009

La mère des octuplés américains rêvait d'une grande famille...


"Elle rêvait tout simplement d'une grande famille. C'est ce qu'a expliqué, hier, la mère des octuplés, nés fin janvier, aux Etats-Unis, qui s'était fait implanter huit embryons alors qu'elle avait déjà six enfants. "Cela a toujours été un rêve d'avoir une grande, une énorme famille", a déclaré Nadya Suleman, célibataire de 33 ans, qui vit chez ses parents. Ses 14 enfants ont tous été conçus avec le sperme d'un donneur. Les 8 nouveau-nés grands prématurés se portent bien, mais devraient rester à l'hôpital encore plusieurs semaines. Ces naissances ont soulevé une polémique dans le milieu médical, où l'on se demande comment une jeune mère célibataire, qui avait déjà 6 enfants, a pu bénéficier d'une fécondation in vitro. Une enquête du Conseil de l'Ordre des médecins de Californie a été ouverte".
Le Parisien/Aujourd'hui en France


Je n'ai pas à juger qui que ce soit dans ses choix, mais franchement, éthiquement parlant, je trouve cela complètement aberrant, et rejoint à 100% la polémique soulevée. Il y a tout de même des limites à respecter, pour le bien et la santé des gens, de la mère et des enfants. Les médecins qui ont pratiqué cette fécondation in vitro, alors que c'est une mère célibataire avec déjà 6 enfants, n'y voyaient, c'est certain, qu'un acte lucratif.
Bref, je reste très choquée par ce cas...

samedi 7 février 2009

Quelques larmes...

En 1982, on pouvait entendre "Louise" sur les bandes F.M., et je ne pouvais pas écouter cette chanson sans pleurer tellement je la trouvais belle et émouvante.

Ce matin, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas d'où c'est venu, ni comment, mais je me suis mise à fredonner cette chanson, puis les paroles me sont revenues en tête, et j'ai commencé à chanter "ils sont partis vaille que vaille, mourir quatre ans dans les tranchées...." et mon chéri m'a demandé "mais qui chante ça déjà ?", je lui réponds "Gérard Berliner", ça date des années 80. Alors nous avons cherché la chanson sur le net et l'avons écoutée : émotion, souvenirs et larmes... Elle est extrêmement triste certes, mais si belle...

vendredi 6 février 2009

Pouce !


J’ai un énorme défaut : je ne sais pas dire non. Et ce n’est pas tout… je suis extrêmement dévouée et serviable…. Et pour couronner le tout : réactive et efficace (je sais, je me balance des fleurs, mais pourtant c’est vrai !). Vous me direz que ce sont plutôt des qualités. Sauf qu’au boulot, c’est un vrai handicap pour moi, et depuis quelques jours, je n’en peux plus.

Je travaille dans un open space où nous sommes trois à faire le même boulot, avec des dossiers différents certes, mais la base du travail est la même. Donc, l’un peut répondre pour l’autre ou renseigner pour l’autre en cas de besoin. Sauf que dès qu’une personne (prof ou étudiant) a quelque chose à demander (question, fax à passer, photocopie à faire, service à demander, changement de salle, besoin de matériel, dépannage du photocopieur ou du matériel de vidéoprojection, besoin d’un numéro de téléphone….) c’est systématiquement chez moi que les gens viennent. SYSTEMATIQUEMENT. Par moment, je peux avoir 15 personnes dans mon bureau à me demander trois millions de trucs, sans que l’un ou l’autre de mes autres collègues ne lèvent le petit doigt pour aider ! De toute façon, si c’est à eux (surtout un) que quelqu’un demande quelque chose, il ne se gêne pas pour montrer que ça le gonfle, répond qu’il ne sait pas, et replonge son nez sur la page internet perso cachée qu’il est en train de mater… Alors forcément, plus personne ne vient leur (lui) demander quoi que ce soit, autant aller chez la gentille serviable qui sait tout faire ! C’est également systématiquement moi qui remet du papier dans l’imprimante, réalimente le fax en toner et papier, vérifie pour qui sont les fax qui arrivent, cherche des enveloppes au stock quand il n’y en a plus dans le bureau, et même, comble du comble, doit remettre du savon dans les toilettes quand il n’y en a plus, puisque personne ne lève le petit doigt pour le faire.

Sauf que là, je n’en peux plus. Autant de désinvolture, d’incompétence, d’absence d’esprit d’équipe, et je dirais même de foutage de gueule m’exaspère. J’en ai parlé à ma chef, qui en a parlé au niveau supérieur, mais rien n’est fait ! ça me sidère qu’on n’ose pas remettre à leur place des personnes comme ça. Je ne comprends pas pourquoi la direction, qui est au courant, laisse faire… Et pendant ce temps-là, moi je suis payée comme eux.

Vous me direz que je n’ai qu’à leur dire, ou me contenter de faire mon boulot un point c’est tout. Mais c’est plus fort que moi, je suis incapable de dire non, de refuser un service, ou de rembarrer, même gentiment, un prof ou un étudiant qui a besoin de quelque chose, et en plus, je suis payée pour cela aussi. Mais ce soir, après avoir passé deux journées de boulot démentielles à courir dans tous les sens de 8h à 18h non-stop, en grignotant juste un sandwiche entre midi et deux parce que j’ai trop de boulot, je m’effondre, fatiguée, épuisée, déprimée. Déprimée du comportement de ces personnes, et déprimée de mon propre comportement de « faible » qui n’ose pas remettre les gens à leur place pour pouvoir souffler un peu.

En rentrant ce soir, je me suis dit qu’à partir de lundi, il faudrait quand même que je prenne sur moi et que je travaille enfin comme je suis payée, en travaillant comme les autres qui n’ont aucun états d’âme, en faisant simplement le minimum syndical, vu ce que je suis payée, ce serait la moindre des choses… Malheureusement, je sais bien que je dis cela maintenant, mais que dès lundi, ma personnalité de fonceuse, de bosseuse et de serviable, va reprendre le dessus.

« J’ai mal au travail », je commence à détester aller bosser. C’est vraiment dommage, parce qu’il y a deux ans encore, j’étais une vraie passionnée de ce que fait. J’avais eu la chance, en 2002, de trouver ce job, mal payé certes, mais qui m’épanouissait entièrement. J’allais le matin au boulot avec le sourire aux lèvres, j’étais simplement contente d’y aller, je partageais mon bureau avec une équipe du tonnerre (ptite Sandrine, si tu me lis, tu sais combien je te regrette, mais combien j’ai compris ton choix…). Nous étions une équipe de 8 personnes, 8 femmes. Nous nous entendions à merveille, sans jamais nous tirer dans les pattes, sans jamais rien à redire les unes des autres, à toujours travailler dans la solidarité et l’entraide mutuelle. Et dans ces conditions, peu m’importait mon minable salaire de catégorie C de la fac, parce que je m’épanouissais, j’aimais ce que je faisais. Aujourd’hui, après de gros changements organisationnels, rien n’est plus comme avant, et rien ne sera plus jamais comme avant. Des 8 que nous étions, nous ne sommes plus que 2 à bosser encore dans le même pôle. De profonds changements engrangés par la direction ont considérablement modifié nos méthodes de travail et notre façon de faire. Aujourd’hui, il n’est plus question que de profit et de chiffre, au détriment du bien-être et même de la santé des salariés. Et comme bien souvent, ce sont les plus bosseurs et dévoués qui en pâtissent puisque c’est sur eux que l’on décharge le maximum de travail…

Je suis désolée pour cet article très revendicatif d’un système qui fait mal à ses « bons » éléments mais qui ne fait rien contre les « mauvais », mais j’avais vraiment besoin de m’exprimer sur ce sujet qui me touche, me fait mal, et m’angoisse.

Je n’ai qu’une solution, c’est chercher un autre job. C’est de toute façon ce que je ferai dès que nous aurons déménagé, pour pouvoir me rapprocher de mon domicile. J’espère juste qu’avec la conjoncture actuelle, je trouverai quelque chose…. Et malgré tout, je regretterai énormément ma collègue « survivante » de nos débuts avec qui je m’entends à merveille, ainsi que ce que nous étions avant…

mardi 3 février 2009

Une jolie découverte musicale...

Samedi soir, en zappant sur l'émission sur la Chanson française, je suis tombée là-dessus....

Elle s'appelle Claire DENAMUR. C'est frais, charmant, les paroles sont belles, écoutez-les bien. Je lui souhaite un bel avenir dans la chanson ; en tout cas, c'est tout à fait ce que j'aime !

Encore des nuages dans le ciel de l'adoption internationale...

Ce n'est pas parce que nous n'adoptons plus que je ne m'intéresse plus à l'actualité de l'adoption...

Et plus je vois et lis ce qui se trame, et combien le chemin est tortueux, plus je me dis que nous avons fait le bon choix ! D'ailleurs, nous faisons plein de projets pour nous, et au final nous avons le soulagement d'envisager l'avenir tout en sérénité et sans angoisse. Quelqu'un nous avait dit lors de notre procédure d'agrément, que nous tombions malheureusement au mauvais moment car tout se compliquait et s'allongeait..... J'ai par ailleurs lu, qu'un couple s'était vu dire, lors de l'enquête sociale, que comme l'époux était ouvrier, ils auraient énormément de mal à y arriver. Nous ne sommes donc pas un cas unique, et pour certains, cela leur est dit déjà au stade de l'agrément, chose que, même si je m'étais moi-même, à un moment, mis en doute par rapport à nos professions, les travailleurs sociaux n'avaient pas du tout semblé considérer cela comme un handicap...

Enfin, peu importe maintenant ! Mais voici un article de presse qui assombrit encore le paysage de l'adoption internationale :


Le système d'adoption "défaillant"

Des organismes inefficaces, des tarifs opaques, des transferts de fonds suspects... Mercredi prochain, lors de la présentation du rapport annuel de la Cour des comptes, les critiques vont s'abattre sur le système d'adoption internationale, jugé "défaillant" par le président de la Cour, Philippe Séguin. Une quarantaine d'associations françaises sont concernées.
Selon nos informations, la Cour des Comptes s'est d'abord intéressée aux 42 associations autorisées à organiser des adoptions à l'étranger pour le compte de parents français. Cet "éparpillement", aux yeux de la Cour, n'est "pas du tout satisfaisant". D'autant que si certaines de ces associations ont atteint une taille suffisante pour être "efficaces", comme leurs homologues espagnoles ou italiennes, d'autres sont simplement portées par des couples qui ont déjà adopté mais souhaitent prolonger leur aventure avec d'autres candidats. Ceux-ci sont encouragés à se "professionnaliser" et à "mutualiser" leurs compétences.La Cour s'étonne aussi de constater une "disparité des services rendus comme des coûts affichés" d'une association à l'autre. Celles-ci répondent que les "tarifs" varient forcément selon les pays. Entre les frais administratifs, les honoraires d'avocats, les frais médicaux et le don plus ou moins obligatoire à l'orphelinat, une adoption "coûte" autour de 2 000 euros au Mali, un peu plus de 5 000 euros en Chine, 2 500 euros en Colombie, entre 5 700 et 8 000 euros au Vietnam selon les provinces... Sans compter les frais de déplacement et l'hébergement. La Cour exige donc "plus de transparence".Une partie des frais versés en liquideL'Agence française de l'adoption (AFA), qui accompagne les familles désireuses de ne pas passer par une association, est quant à elle accusée d'avoir un peu "perdu de vue le but de l'adoption: donner des parents à des orphelins et non pas donner à tout prix des enfants à des parents". Il lui est également reproché de ne pas faire remplir de questionnaires de qualité aux familles. En fouillant dans les comptes de l'AFA, les magistrats de la rue Cambon sont aussi tombés sur des transferts de fonds suspects. "Dans certains pays, on nous demande de régler une partie des frais en liquide. Mais l'AFA, comme toute agence d'Etat, ne peut faire que des virements. Donc nous sommes obligés d'utiliser des voies détournées", justifie Laure de Choiseul, la directrice générale de l'AFA."Au Vietnam, poursuit-elle, j'ai dû ouvrir un compte au nom de mon correspondant local et c'est lui qui se charge de retirer des espèces. Cela fait des mois que je réclame un RIB au directeur vietnamien de l'adoption. Il me dit que c'est impossible avant 2011. Vu de la rue Cambon, ce n'est pas facile à comprendre. Mais c'est comme ça." Cherchant décidément la petite bête, la Cour s'est aussi intéressée à l'utilisation des "miles" récoltés par les dirigeants de l'AFA au cours de leurs multiples voyages en avion... "Les miles sont toujours sur ma carte, vous voilà bien avancés", répond Yves Nicolin, député UMP et président de l'AFA.Restait à faire un sort à l'instance qui chapeaute tout le système, l'Autorité centrale pour l'adoption internationale. Philippe Séguin la trouve carrément "effacée et dessaisie". Mais son ministère de tutelle, le Quai d'Orsay, assure que la situation sera corrigée par la réforme de l'adoption - en cours - portée par Rama Yade.

Par Mathieu DESLANDESPour le JDD