jeudi 30 avril 2009

Un jeudi soir sur la terre.....

Malgré le marasme financier actuel dû à la fois au paiement mensuel des intérêts de notre prêt immobilier qui vient d'atteindre son maximum, alors que nous continuons à devoir payer un loyer qui vient d'augmenter (ce qui nous laisse, avouons-le, très peu de chose pour vivre lorqu'on a déduit toutes les charges fixes), nous avons décidé ce soir, de nous faire un petit plaisir (parce que décidément oui, nous avons décidé coûte que coûte de nous faire plaisir et que cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas payé une petite sortie en amoureux...), nous avons décidé ce soir, en cette veille de long week-end, de nous offrir une petite sortie tous les deux...

19 h 00 (comme les poules !)... direction, un de nos restos préférés à Strasbourg... Celui où l'on sert un sublime onglet à l'échalotte et où l'on peut boire les meilleurs vins ! Leur viande est décidément un vrai régal, leur cave est merveilleuse... Du coup, comme il me restait un bon demi-verre de Moulin à Vent, je me suis fait plaisir en choisissant, à la place du dessert, une assiette de fromages accompagnée d'une salade verte assaisonnée à l'huile de truffe (oui je sais, il paraît que je suis au régime anti-cholestérol.... allez, un peu de compassion, on va dire que je commence demain !).

Le côté croustillant de la soirée arrive alors que nous sommes envion à la moitié de notre plat de résistance : un couple d'une soixantaine d'années s'installe à la table voisine... Là, je précise que ce resto, extrêmement réputé, n'en demeure pas moins extrêmement petit et que du coup, les tables sont extrêmement proches les unes des autres... Bilan : impossible de passer une soirée sans être spectateur des conversations de ses voisins (c'est le prix à payer pour manger extrêment bien !!!)... Je disais donc qu'un couple d'une soixantaine d'années s'installe à nos côtés... Un homme, relativement "normal" et une femme, extrêmement chic qui semblait être sa maîtresse/nouvelle compagne : tailleur Chanel, lunettes Dior, petit foulard Céline noué autour du coup, montre D&G, sac Vuitton (désolée pour ce déballage de marques luxueuses, mais c'est la réalité), brushing à la Lady D qu'un ouragan n'aurait pu faire bouger un seul cheveu et accent snob au possible... mais au demeurant sympathique puisqu'ils ont pris place à nos côtés en nous gratifiant d'un aimable "bonsoir" souriant (ce qui fait toujours plaisir quand la plupart des gens vous ignorent...).

Et là, notre soirée bascule.... Nous étions en train de parler chantier, boulot, factures à payer, amour et eau fraîche (oui, quand même), bien-être etc... quand tout à coup, tous les deux, n'avons pu résister à l'envie et au plaisir de tendre l'oreille pour écouter la conversation de nos voisins de table (pas bien mais c'était si étonnant !)...

Des bribes d'échanges nous sont donc parvenus :

- oh, tu aurais vu cela, nous étions dans ce restaurant....et il a pris une volaille à 250 €...
- le Plazza était formidable, mais relativement désert je trouve.... Oh oui, c'est vrai, c'est la crise...
- ils auraient tout de même pu emmener leur chauffeur avec eux, c'eut été la moindre des choses...
- je souhaiterai m'acheter une ....... (nous n'avons ni l'un ni l'autre entendu ce que Monsieur voulait s'acheter, nous avons en revanche parfaitement entendu la réplique de sa compagne...) :
- ah non, je t'interdis de te l'acheter.... Ah ça non, JE TE L'INTERDIS, TU NE TE L'ACHETERAS PAS... A la limite, achètes-toi une Aston Martin, ça au moins, ça servira, et puis nous pourrons aller à Cannes avec... Oui, c'est cela, achètes-toi une Aston Martin...
- Je vais divorcer, mais cela va me coûter une fortune...
- C'est un consortium familial, ils ont tous les hôtels de la Croisette...
Argent, argent, argent, argent.....
Luxe, luxe, luxe, luxe.....

Je me suis sentie ridicule, assise à côté d'eux, avec mon jean, mes Converse et ma chemise à rayure... Encore pire quand j'ai eu le malheur de faire tomber accidentellement un microscopique morceau de salade huilée sur ma chemise, faisant au passage une distracieuse tâche grasse que j'essayais d'essuyer tant bien que mal avec ma serviette ! Et puis au bout du compte, ça m'a fait plutôt sourire qu'autre chose : nous n'étions absolument pas du même monde, et alors ? Qu'est-ce que ça pouvait faire ? Je suis une pauvre plouc qui n'en a rien à cirer de la marque de ses fringues ni du modèle de sa voiture ! D'ailleurs, je n'ai pas pu m'empêcher de dire bien fort, quand Chéri s'est inquiété de la tâche d'huile sur ma chemise : "oh ce n'est pas grave, ce n'est qu'un solde de chez Kiabi !".... Mais si ça se trouve, ces gens ne savent même pas ce que c'est Kiabi !!!

Peu importe... ils étaient au final bien sympathiques, surtout le monsieur, puisque quand nous nous sommes levés pour partir, nous avons eu droit à un grand sourire et à un "Au revoir, bonne fin de soirée !". En fait, ce qui m'a surtout fait bizarre, fut le décallage entre nos deux mondes, mais c'est vrai que quand on y réfléchi, ils n'étaient absolument pas méprisants ni moqueurs... C'est surtout nous qui avons été étonnés d'un tel déballage de luxe dans notre pauvre petite vie de prolétaire !

Nous avons donc quitté le restaurant en nous remémorant en riant les échanges de ce couple, quand tout à coup nous avons entendu une voix m'interpeller... "Véroniiiiiique !!!!!!!!!"...

Nous nous sommes retournés et j'ai eu le plaisir de voir qu'il s'agissait d'une de mes anciennes étudiantes... Là, je précise que je m'occupe de formation continue et que donc, mes étudiants ont entre 30 et 50 ans, et en général, une moyenne d'âge de 37 ans... C'était donc une "jeune diplômée" de Master de juin dernier qui m'interpellait ! Une ancienne étudiante que j'appréciais beaucoup et avec qui j'avais déjà eu l'occasion d'échanger pas mal de discussions et de verres en ville et avec qui j'avais sympathisé... Je lui présente donc mon Philou de mari et, en fait, elle était en train de boire un verre à une terrasse, dans la douceur du printemps alsacien, avec une de ses "camarades" de promo avec qui m'entendais tout aussi bien ! Nous nous somme donc joints à elles, nous les sauvages de première ! La fille de l'une et le compagnon de l'autre nous ont rejoints, et nous avons passé un bon moment à cette terrasse, à échanger, discuter, partager.... Et de fait, avont passé un excellent moment ! Je craignais un peu que mon Philou sauvage de mari s'ennuie un peu avec ces gens qu'il ne connaissait pas... Bien au contraire, devant l'humour et la simplicité de ces personnes, il s'est de suite senti très à l'aise et nous avons passé une superbe soirée !

Finalement, nous étions partis pour passer une soirée à deux tranquillou pour rentrer de suite à la maison, et au bout du compte, nous sommes restés dehors à partager un bon moment avec des gens sympas (sans oublier les échanges croustillants du couple à nos côtés au resto !!!).

Finalement, ça fait du bien de sortir un peu de son cocon et de rencontrer des gens bien sympathiques, qui ne se la pètent pas malgré leur bac+5 et leur statut de chef d'entreprise...

Bilan : une très bonne soirée qui nous a changé un peu de nos tête-à-tête au milieu des cartons !

La chanson du jour :


Résultats radio...

Voilà, je viens de faire ma radio lombaire...

Alors, j'ai une Hyperlordose et une dysplasie vertébrale mineure se traduisant par des corps vertébraux de hauteur supérieure à la normale et un espace intersomatique d'épaisseur réduite en L2-L3.

Conclusion : athropathie interapophysaire lombaire basse sur hyperlordose.

Bon, c'est du chinois un peu tout ça, mais d'après ce que j'ai compris en tout cas, l'hyperlordose est le fait d'être trop cambrée. Le reste, je ne sais pas trop, je n'ai pas encore eu le temps de me renseigner, et puis les radiologues, ils te font la radio et te renvoient chez ton toubib pour avoir des explications !

Je dois quand même faire l'IRM. J'ai rendez-vous le 12 mai à midi... et même si je n'ai rien compris à ce que j'ai, c'est déjà un début de diagnostic !

mercredi 29 avril 2009

Compte-rendu RdV toubib...

Bon, je prends quand même le temps de venir faire un petit compte-rendu de ma visite trimestrielle chez ma toubib, consultation qui tombait donc à pic compte-tenu des résultats de mon bilan sanguin !

Donc, il n'y a pas à tortiller, il va quand même bien falloir que je me mette au régime (petit régime hein, faut pas m'en demander trop quand même !)... Disons que 2,37 grammes de cholestérol, c'est vraiment pas terrible, et je suis apparemment trop jeune pour commencer une médication pour le contrer. En même temps, ça me rassure, je n'aime pas trop prendre de médicaments moi ! Et puis ce qui me rassure aussi c'est de m'entendre dire que je suis trop jeune ;-)

En même temps, le cholestérol est héréditaire dans ma famille (et comme de bien entendu, sur les 3 enfants qu'ont eus mes parents, je suis la seule à avoir hérité de cela, comme la stérilité hein, parce que je ne fais jamais les choses à moitié !)... et vu que ma ptite Maman le fabrique naturellement en quantité industrielle, rien ne dit que même si je fais un régime, mon taux va baisser ! Si ça se trouve, j'aurai beau faire tous les régimes du monde, j'en aurai toujours autant.... Eh bien sûr, dans ce régime-là, je dois supprimer (enfin diminuer), les choses que j'aime le plus... Bah oui, sinon ce n'est pas drôle !

Bon, je n'ai pas le choix, on ne pourra savoir si je le fabrique naturellement qu'en testant le régime. Et je dois refaire un contrôle sanguin fin août pour voir si mon taux baisse...

Concernant ma vitamine D : j'ai effectivement une grosse carence, mais il n'y a pas lieu de s'alarmer, cela semble normal dans nos contrées. Pas d'angoisse, cela ne peut venir en aucun cas d'une quelconque tumeur ou maladie puisque mes autres valeurs vitales sont très bonnes. J'ai donc un traitement à prendre pendant 3 mois pour suppléer mon organisme en vitamine D, et là aussi, re-contrôle par prise de sang fin août...

Concernant ma fichue douleur sacro-iliaque : pour elle, ça n'a rien à voir avec la carence en vitamine D. Mais comme je me traîne cette douleur depuis trop longtemps, que la radio du sacro-illiaque n'a rien révélé, que l'homéopathie, l'osthéopatie et même les anti-inflammatoires n'en viennent pas à bout, elle m'a enfin prescrit le truc que je réclamais et voulais faire depuis longtemps : l'IRM. Il est temps, je n'en peux plus de souffrir ainsi et surtout de ne pas savoir ce que j'ai ; il n'y a rien de pire que de ne pas savoir pourquoi on souffre, et je trouve insupportable de laisser quelqu'un autant de temps dans la souffrance (d'ailleurs elle a appuyé bien fort sur mon point de douleur pour voir à nouveau exactement où c'était, et depuis je dérouille grave...).

Je suis donc allée prendre rendez-vous pour l'IRM, mais là, on m'a dit qu'avant de faire un IRM, il fallait faire une radio. Je dis donc à la fille que j'ai déjà fait une radio du sacro-illiaque il y a un peu moins d'un an.... Oui, mais ça ne suffit pas, le problème, c'est que l'IRM prescrit concerne la région "lombo-sacré", or, je n'ai jamais fait de radio des lombaires ! Il faut donc que je fasse d'abord une radio des lombaires, ce qui complètera la radio du sacro-illiaque, et là seulement, je pourrai prendre mon rendez-vous pour l'IRM.... ça va encore traîner tout ça...

Bon pour la radio, c'est quand même rapide, j'y vais demain.

Voilà, vous savez tout, et bien sûr, comme je ne peux rien faire sans être allée voir auparavant de quoi on me parle et ce qu'on va me faire, eh bien je n'ai pas pu m'empêcher d'aller taper "scanner du lombo-sacré" sur le moteur de recherche, et j'ai trouvé un cas concret relativement intéressant de ce que cet examen peut révéler. Je le recopie ici, mais je pense bien que cette lecture très spécialisée et chirurgicale ne va pas emballer les foules ! En tout cas moi, ça m'a parlé un peu parce que depuis le temps que je vis avec cette douleur, je l'ai apprivoisée et j'ai l'impression de la connaître alors le cas de cette femme fait écho à mon cas !

Je vous vois venir, ne mettons pas la charrue avant les boeufs, si ça se trouve, je n'ai rien de tout cela, et attendons de voir mon diagnostic !!!!



Les compressions sciatiques radiculaires siègent habituellement dans le canal rachidien ou à proximité immédiate du canal (cas des hernies discales extra-foraminales). Nous rapportons une observation inhabituelle de compression du tronc lombo-sacré par une exostose développée sur la face antérieure de la sacro-iliaque et traitée par une voie d'abord antérieure sous péritonéale.


OBSERVATION
Mme M.C. est âgée de 42 ans. Elle présentait depuis l'âge de 38 ans une sciatique gauche récidivante irradiant vers le gros orteil. La douleur était mécanique diminuée par le décubitus accentuée à l'effort. A l'examen le rachis était légèrement enraidi avec une distance main-sol à 20 cm ; la manoeuvre de Lasègue était douloureuse à partir de 60o . Il n'existait pas de déficit sensitivo-moteur ; les réflexes ostéotendineux étaient présents. Une sacco-radiculographie réalisée à l'âge de 38 ans a révélé un aspect de sténose canalaire en L3-L4
(fig. 1) qui a motivé un recalibrage segmentaire sans modification de la symptomatologie. Devant la persistance de la douleur qui gardait une topographie L5 typique deux sacco-radiculographies postopératoires étaient réalisées à 39 ans et à 42 ans ; ces deux examens montraient une très bonne libération du sac dural et une très bonne émergence de toutes les racines. Un électromyogramme était normal. C'est l'examen attentif des radiographies et du scanner (fig. 2 et 3) qui révélaient l'existence d'une volumineuse excroissance osseuse développée sur la face antérieure de la sacro-iliaque gauche évoquant une production ostéophytique et déjà présente sur les premiers clichés ; cette excroissance paraissait comprimer le tronc lombo-sacré qui était nettement visible en dedans de la prolifération osseuse et à son contact.
Un geste chirurgical de décompression fut décidé. L'intervention était effectuée par un abord antéro-latéral extra-péritonéal ; la malade était installée en décubitus de 3/4 ; l'abord était réalisé par une incision étendue sur la moitié postérieure de la crête iliaque gauche. On décollait progressivement le muscle iliaque par voie sous-périostée et on abordait la face antérieure de la sacro-iliaque. On tombait très rapidement sur la lésion qui était réséquée en monobloc au ciseau frappé. On découvrait immédiatement derrière elle le tronc lombo-sacré que l'on pouvait suivre jusqu'au détroit supérieur. La perte sanguine était nulle.
Le résultat de l'examen histologique était en faveur d'une exostose ostéogénique : « on retrouvait un fragment de cartilage néovascularisé induisant la formation de tissu osseux. Il s'agissait d'un tissu haversien formé d'épaisses lamelles anastomosées et limitant des logettes contenant de la moelle adipeuse ».
La malade était revue au troisième mois postopératoire. La douleur radiculaire avait totalement disparu.

DISCUSSION
Les sciatiques par compression radiculaire extra-foraminale ont le plus souvent pour origine des hernies discales à développement très latéral en dehors du trou de conjugaison [Monod et coll. [
3]. La sacco-radiculographie est négative et leur diagnostic n'est habituellement fait que par le scanner ou l'IRM qui permettent d'explorer la région paravertébrale. Leur traitement fait habituellement appel à une voie postérieure ; cependant en cas de hernie discale très latérale une voie antéro-latérale extra-péritonéale a été utilisée par Eckardt [2] et Sturm [6].
Les compressions plus distales sont exceptionnelles. Perves [
4] rapporte une observation de compression du tronc lombo-sacré par une hernie discale L5-S1 ayant migré sur la face antérieure de l'aileron sacré et révélée par la discographie. La compression peut également être d'origine non discale due alors à un processus tumoral dont le diagnostic n'est parfois fait qu'à l'intervention comme dans le cas rapporté par Eckardt [2]. Dans notre observation par contre la nature tumorale de la compression ne prêtait pas à confusion de même que son origine osseuse.
Le tronc lombo-sacré descend obliquement en bas et en dedans sur la face antérieure de l'aileron sacré et il se rapproche progressivement de l'articulation sacro-iliaque dont il n'est séparé que par une distance de 10 mms au niveau du détroit supérieur [Ebraheim [
1] (fig. 4).
Le nerf est plaqué contre le plan osseux par une nappe cellulo-fibreuse le rendant peu mobile [Pierchon [
5] et expliquant que sa compression soit possible par une exostose développée au niveau de la sacro-iliaque qui le refoule vers la ligne médiane.
L'abord de la face antérieure de l'articulation sacro-iliaque et de l'aileron sacré est difficile : une voie transpéritonéale a été utilisée par Perves [
4] ; cette voie nécessite une dissection du plan vasculaire postérieur comportant donc un risque vasculaire à ne pas négliger. Par ailleurs elle comporte les inconvénients de la traversée du péritoine. La voie d'abord utilisée dans notre observation à l'avantage de la simplicité. L'abord se fait en désinsérant les muscles larges de l'abdomen de la crête iliaque puis en ruginant progressivement la face endopelvienne de l'aile iliaque jusqu'à la sacro-iliaque. La dissection est sous-périostée ; les vaisseaux restent à distance ; ils sont refoulés vers l'avant et sont protégés par le muscle iliaque. L'accès sur la ligne médiane reste cependant barré par le muscle psoas et il est difficile de prolonger la dissection au-delà de la face antérieure de l'articulation sacro-iliaque. Cette voie est néanmoins suffisante pour aborder la face antérieure de l'aileron sacré et de la sacro-iliaque et pour exposer le tronc lombo-sacré.


Allez, pour finir, voici la chanson du jour :

mardi 28 avril 2009

C'est dingue tout ce qu'on peut trouver....

...... comme conneries... sur Internet !


  • Vous avez 40 ans et 100 jours (super, ça se fête 100 jours ???)
  • Vous êtes née un samedi dans une froide journée d'hiver (tiens, j'ai toujours entendu ma Maman dire que le jour de ma naissance, les cerisiers étaient en fleur et qu'il faisait un temps de printemps ! Et d'abord, comment il sait Internet que c'était une journée froide ? Il ne sait même pas où je suis née ! D'abord je suis née en Bretagne, au bord de la mer, pas en Franche-Comté ! -désolée pour les francs-comtois(e)s je n'ai rien contre, je trouve même que c'est une magnifique région, mais Jean-Pierre Pernaud, il dit chaque année, que c'est à Mouthe en Franche-Compté qu'il fait le plus froid-)
  • Depuis votre naissance se sont écoulés: 14 710 jours (ça me fait une belle jambe !)
  • Depuis votre naissance se sont écoulés: 483 mois
  • Depuis votre naissance se sont écoulés: 2 101 semaines
  • Vous fêterez votre anniversaire dans: 265 jours
  • Votre signe du zodiaque chinois : Singe
  • Votre signe du zodiaque : Capricorne
  • Votre planète : Saturne
  • Votre couleur : Gris foncé
  • Votre pierre : Onyx
  • Votre chiffre de naissance : 8
Signification de votre chiffre :
Vous réussirez dans les choses concrètes, également du point de vue financier (bizarre, je devrais être plus riche alors !). La chance vous protège si vous avez une carrière administrative ou politique, mais aussi vos activités commerciales et vos investissements (mouais... ma carrière administrative se cantonne au secteur universitaire qui ne paie guère...). Un soutien efficace et un frein important à votre imagination (pardon ???? il me semblait qu'à défaut d'être carriériste et ambitieuse, j'avais au moins cette grande qualité qu'est l'imagination !!!) vous permettront d’obtenir le meilleur (alors j'attends...)

Le diagnostic de votre vie précédente :
Vous étiez un homme dans votre dernière incarnation terrestre (c'est sans doute pour ça que j'ai un côté extrêmement masculin/garçon manqué dans ma vie actuelle). Vous êtes né quelque part dans le territoire actuel de Birmanie vers l’année 1800. Votre profession était celle de marin (ah oui, ça c'est possible j'ai des ancêtres marins), marchand, homme d’affaires ou courtier.

Synthèse de votre profil psychologique dans votre vie passé :
Avec votre talent naturel en psychologie (oui merci, je sais...), vous saviez comment utiliser les occasions qui se présentaient à vous. Insensible et calme dans toutes les situations.

La leçon que votre vie passée a apportée à votre incarnation présente :
Votre tâche consiste à apprendre la détermination et la persévérance. Vous ne devriez pas laisser la malchance prendre le pas sur votre forte volonté. (entièrement vrai de vrai sur ce coup-là !!!)



Bon, quand même, je me demande bien comment, en entrant juste sa date de naissance et son sexe, on peut réussir à vous faire gober tout ça ! En même temps, ça marche vu que j'ai essayé et que j'en fait un article !!!!!!!

La chanson du jour :

lundi 27 avril 2009

Patrice Leconte, plutôt connu pour être le réalisateur des cultissimes Bronzés a confirmé vouloir arrêter de faire des films pour se lancer dans l'écriture. Son premier roman intitulé "Les femmes aux cheveux courts" m'a donné envie d'y consacrer ce petit article en guise de clin d'œil à toutes les filles aux cheveux courts… comme moi !

Pourquoi ? Parce que dans une interview, Patrice Leconte se confie : "Les femmes aux cheveux courts me chavirent ! Ce qui me plait, c'est ce côté graphique : la ligne, la nuque…. Mais surtout, à 80%, elles ont une personnalité plus affirmée."

Je ne sais pas ce que vaut son livre, mais en tout cas, ça flatte l'ego !!!







Voilà, vive les femmes aux cheveux courts !!!


Résumé du livre (quand même) :

« Je m’appelle Thomas, je suis un chic type, je travaille dans une papeterie, j’ai 27 ans, j’aime les femmes aux cheveux courts. Et il me reste un peu moins de trois ans pour trouver la femme de ma vie. »
Ce jeune homme qui aimait les femmes (aux cheveux courts) enquête dans un Paris de carte postale à la recherche de la femme idéale. Le premier roman de Patrice Leconte possède le charme et la fantaisie qui ont fait le succès de ses nombreux films, du Mari de la coiffeuse, à La Fille sur le pont.


Et puisque je suis là, à parler de Patrice Leconte et de coupe de cheveux, je ne peux résister à l'envie de vous mettre l'extrait d'un de ses films, "Le mari de la coiffeuse", un film absolument étonnant avec un Jean Rochefort surprenant (c'est spécial je le reconnais !)…




Et voici la chanson du jour !



vendredi 24 avril 2009

Que la vie semble plus légère tout à coup !

Pourquoi ? Me direz-vous ? Eh bien pour la simple raison -qui peut paraître futile mais qui pour moi est énorme- que niveau boulot, tout va beaucoup mieux !

J'ai déjà parlé à plusieurs reprises de mes "boulets" du boulot… Ma "chef" et moi, nous entendons super bien et sommes ensemble dans le même service depuis 7 ans. Comme elle est responsable de service, elle a le privilège d'avoir un bureau seule. Son bureau est mitoyen au mien. Nous partageons les mêmes valeurs, le même amour du travail bien fait, la même conscience professionnelle, mais aussi le même humour, la même envie d'échanger sur tout, de la politique au ciné, de la lecture à l'art…

Je suis moi-même dans un open-space de 3 postes de travail. Depuis un an, j'étais "obligée" de partager cet espace avec deux boulets. Je ne rappellerai pas ici les incommodités, désagréments et contrariétés qu'avaient engendré le fait de passer autant d'heures par semaine en leur compagnie, mais l'ambiance était devenue invivable, une espèce de chape de plomb planait sur le bureau, j'avais perdu ma joie de vivre, je n'arrivais plus à déconner, chantonner ou siffloter comme j'avais toujours eu l'habitude de le faire, et surtout, je ne supportais plus leur nonchalance, paresse, indolence, et surtout, la manière qu'ils avaient de se foutre de tout, d'être complètement désintéressés et de ne pas avoir l'esprit d'équipe, chose absolument indispensable dans notre service… Ma collègue et moi nous sentions dépérir dans cette ambiance qui commençait même à déteindre sur nous : démotivation, stress, mal-être… On se demandait même comment on allait pouvoir continuer à "vivre" ainsi… Il allait vraiment falloir que cela cesse…

Finalement, la chance a été de notre côté ! Les deux, sont partis d'eux-mêmes, en même temps ! Nous avons donc du procéder au recrutement de deux nouvelles personnes, en même temps, pour intégrer le service à une période de l'année qui devient pour nous chargée et difficile… Donc, deux personnes à former (alors qu'un de mes anciens boulets était là depuis 6 mois à peine, et que j'avais déjà passé un temps fou à former)…

Eh bien ujourd'hui, nous nous félicitons d'avoir fait un recrutement parfaitement réussi ! Comme par magie, grâce à leur arrivée, la chape de plomb s'est envolée, l'ambiance est de nouveau travailleuse et joviale, légère et sereine, j'ai retrouvé le plaisir d'aller travailler le matin. Les deux nouveaux (un jeune homme et une jeune fille) sont travailleurs, motivés, curieux, intelligents, drôles, avenants… On peut discuter de tout ensemble, échanger sur des sujets sérieux, ils ont vraiment envie de s'investir. Ils se sont tout de suite mis dans le bain, à la tâche et sans rechigner, et dieu sait s'ils avaient un paquet de casseroles à récupérer et de bêtises à réparer ! Je n'en reviens toujours pas de l'aptitude qu'ils ont eu à s'intégrer aussi vite et aussi parfaitement, et à assimiler de suite le travail à faire et surtout, à l'abattre impeccablement ce boulot ! Le jeune homme est très courtois, respectueux, galant et aimable, mais aussi drôle, serviable, plein de fraîcheur alors que le précédent était goujat, mufle et rustre au possible (et sentais extrêmement mauvais).

Avons-nous recruté des extra-terrestres ???? En fait non….. Des gens normaux, tout simplement ! Ce sont les précédents qui n'étaient pas "normaux" !!!

Bref, je n'en dirai pas plus…. Juste que, enfin, depuis bien longtemps, je n'ai plus "mal au travail", et c'est un vrai bonheur ! ..... Comme dirait Jean-Yves Lafesse : "Pourvu que ça dure" !!!

Et puis à partir d'aujourd'hui, petite innovation sur mon blog : à chaque article, je ferai une "humeur du jour" en chanson, selon mon état d'esprit, mon envie… je mettrai une petite chanson que j'ai envie de partager…

Voici l'humeur d'aujourd'hui :


!

jeudi 23 avril 2009

Arghhhh, le corps est décidément une machine à entretenir !!!

Il y a 3 mois, ma toubib m'a donné un bilan sanguin complet à faire car le dernier remontait à il y a deux ans. En fait, je suis sujette au cholestérol, c'est héréditaire dans la famille, mon papa en faisait, maman en fait toujours, à de forts taux alors qu'elle ne pèse que 38 kilos pour 1 m 50, et qu'elle ne mange qu'une carotte et trois radis par jour. On ne peut pas dire que son excès de cholestérol soit du à son alimentation ni à son mode de vie : il n'y a pas plus rigoureuse qu'elle sur l'hygiène de vie et la qualité de l'alimentation, mais voilà, le mauvais cholestérol, son corps le fabrique tout seul, allez savoir pourquoi (paraîtrait que ça pourrait être génétique), et elle a donc un traitement depuis longtemps. Comme par ailleurs (j'en ai déjà parlé, je rabâche !) elle a les artères ultra-fines et des problèmes de cœur (le tout est lié de toute manière), elle a un gros risque d'accident cardio-vasculaire (qu'elle a d'ailleurs déjà fait et dont par bonheur, elle a réchappé). Bref, tout ça pour dire que moi aussi j'ai tendance à "faire" beaucoup de cholestérol (même si moi, contrairement à maman, je ne mange pas une carotte et trois radis par jour !!!) et à avoir les artères ultra-fines. Il faut donc que je me surveille régulièrement, et puis surveiller toutes les valeurs vitales puisqu'il y a également des risques de cancer dans la famille (on n'est pas vernis !)…

Bref, ma toubib m'avait donc prescrit tout un tas de dosages à faire. D'ailleurs j'ai halluciné quand la fille du labo a sorti une quantité industrielle de tubes au moment de me faire la prise de sang ! Je me demandais quand cela allait s'arrêter ! Je sais, je devrais être rôdée maintenant, après avoir encaissé je ne sais plus combien de prises de sang pendant la PMA ! Elle m'a donc expliqué qu'il fallait autant de tubes car certaines analyses ne seraient pas faites par eux mais envoyées à Pasteur à Paris.

J'appréhendais les résultats…. Bien sûr, je dois avouer que ces derniers mois, je ne me suis pas privée sur la bonne chère et les bons vins (apéro aussi, je sais, pas bien… mais faut bien profiter de la vie hein ?) et puis niveau sport, on ne peut pas dire que je me sois beaucoup bougée non plus…. Je craignais donc beaucoup de mauvais, trèèès mauvais taux !

Bon ben…. Fallait s'y attendre : 2 g 37 de cholestérol… C'est un peu trop, il ne faut en principe pas dépasser 2 gr., et la dernière fois, j'avais 2 g 05. Bon ben ma fille, tu sais ce qu'il te reste à faire ?

Les autres valeurs sont en revanche toutes bonnes, et même bien meilleures qu'à ma dernière analyse, ce qui me laisse penser que l'arrêt des injections d'hormones à haute dose a quand même du être favorable au rétablissement normal de mon métabolisme.

Toutes bonnes…… sauf une ! J'avais également un dosage de Vitamine D à faire, et c'est là que le bât blesse… J'ai cru défaillir en voyant le résultat : 7 microgrammes par litre. Bon, ça ne me parlait pas du tout, alors j'ai regardé les valeurs et là, j'ai cru défaillir…. Les valeurs souhaitables de cette vitamine doivent se situer entre 30 et 80 microgrammes…. Il y a insuffisance entre 10 et 30 microgrammes…. Et déficience en-dessous de 10 microgrammes. Je considère ça comment, à 7 ??? Grave déficience ??? Du coup, panique à bord. Moi bien sûr, avec ma légendaire angoisse, je pense tout de suite à "cancer", "tumeur"… Mouais….

Bon, ni une ni deux, direction internet pour essayer d'en savoir un peu plus. A priori rien de grave : la vitamine D agirait comme une hormone hypercalcémiante, j'en déduis qu'il y a un lien avec la fixation de calcium et donc la santé osseuse. Bingo… une insuffisance en Vitamine D chez l'adulte provoquerait l'ostéomalacie, l'équivalent du rachitisme chez les enfants. Cette carence serait due à un manque de soleil ou liée à l'alimentation (pas assez d'apport en vitamine D)…. Pourtant, je n'ai rien qui fasse pitié, je suis bien potelée, bien en chair, je prends l'air souvent, je mange relativement bien et de tout. Je ne comprends donc pas pourquoi j'aurais une carence aussi énorme…

Je poursuis mes recherches et constate que les symptômes les plus fréquents de cette fameuse ostéomalacie (provoquée par la carence, vous me suivez ?) sont une fatigue musculaire intense et des douleurs osseuse (lombalgies chroniques, lumbagos, douleurs des genoux), un état douloureux du rachis lombaire… Et la, ça fait "chting" dans mon cerveau : douleurs du rachis lombaire, lombalgie, irradiation de la douleur vers les fesses accompagnées de radiculalgies ou de sciatique….. Tout cela vous semble peut-être du charabia, mais pour moi, ce sont exactement les symptômes dont je souffre depuis deux ans et demi, vous savez, ma douleur dans la fesse gauche que rien ne soigne et soulage depuis 30 longs mois… Vous me suivez toujours ? Cette fameuse douleur dont tous les médecins successifs que je suis allée voir ne trouvaient pas l'origine et diagnostiquaient différemment (sciatique, entorse du sacrum, déchirure musculaire…..). Bref, cette douleur qui m'empoisonne la vie, pourrait bien venir de cette carence en vitamine D non ??
C'est une piste envisageable (pourrait me recycler en toubib moi !), en tout cas, l'association des deux faits pourrait être liée… Mais ce qui me chagrine toujours c'est le pourquoi du comment ? Pourquoi je fais une aussi grosse carence ? A ce stade, je suis sûre que vous dites "ben elle a qu'à appeler sa toubib et lui demander des explications c'est tout" ! Oui, je sais, mais j'ai un côté bizarre qui fait que je veux savoir de quoi on me parle quand on m'explique quelque chose. Je continue donc mes recherches. Et là, catastrophe, je vois qu'indépendamment du manque de soleil ou d'une alimentation pas assez riche en cette vitamine, cette carence peut être liée à des problèmes allant de l'hypertension au cancer…. Parfois induite par une tumeur….. je lis "gastrite chronique", "gastrectomie", "affections rénales", "syndrome néphrétique", "dyalise", "hypoparathiroïdie", "alcoolisme chronique" (merdasse, faudrait peut-être que j'arrête l'apéro non ?).

C'est à ce moment-là que j'ai décroché mon téléphone pour appeler ma toubib… Comme elle était en consultation, elle n'a pas pu me donner trop d'explications. Juste qu'elle avait bien reçu mes résultats et constaté ce mauvais taux. Elle m'a juste dit qu'il ne fallait pas s'alarmer, que ça n'était pas grave, que beaucoup de gens étaient concernés en ce moment, qu'en Alsace, les gens sont souvent carencés en Vitamine D, surtout au sortir de l'hiver et que l'on compensera cette carence par des compléments. Ah, je pense aussi que cette carence expliquerait pourquoi je suis si souvent épuisée, pourquoi j'ai souvent des vertiges, des étourdissements, des mouches noires devant les yeux et des migraines, parce que c'est tout de même bizarre d'être sans arrêt crevée, surtout que maintenant, je ne peux plus mettre cela sur le compte des traitements !!!…. Je dois la voir lundi, on pourra discuter de tout cela.

Mais bon, elle me dit de ne pas m'alarmer, mais moi je ne peux pas m'empêcher de penser à tout ce que j'ai lu….

Je ne deviendrai pas hypocondriaque sur les bords moi, en vieillissant ???

mercredi 22 avril 2009

Tandem....

A la base, Christophe Hondelatte est un animateur que j'apprécie énormément. Friande des faits divers, de la psychologie des tueurs en série et des investigations en tout genre, je trouve son émission "Faites entrer l'accusé" excellemment bien faite et conduite du début à la fin. C'est un animateur qui je trouve, n'en fait pas des tonnes, reste discret et courtois. J'ai l'impression qu'il est un peu le "vilain petit canard" du service public, on ne lui a pas laissé une chance de s'en sortir quand son émission "Vendredi si ça me dit" n'a pas fait exploser l'audimat…

Bref, tout ça pour dire que j'ai regardé avec grand plaisir vendredi dernier, une autre de ses émissions, "Tandem". J'avais déjà regardé les numéros précédents (dont le premier avec Benabar et Pierre Arditi m'avait particulièrement emballée), et avais été vraiment séduite par le concept de l'émission. Christophe Hondelatte, fidèle à lui-même, présente son émission avec sobriété, sans bla-bla et sans polémique. Le principe de l'émission consiste à inviter deux personnalités d'univers et de générations différents, invités qui invitent également à l'émission, leurs coups de cœurs, talents qu'ils apprécient, que ce soit dans le domaine de l'art, de la littérature, de la danse ou de la musique, du rock au classique en passant par le lyrique et la pop, du cinéma au théâtre….

Les invités ont en général une personnalité et des goûts très affirmés, et le melting-pot de tout cela donne une émission simple mais tout de même rythmée, mêlant tous les styles. On va de découverte en découverte… De plus, Christophe Hondelatte réussit un exercice pas forcément évident, celui de vulgariser avec brio, la musique classique ou le théâtre. Côté classique, il fait toujours venir un orchestre symphonique, on peut également apprécier des interprétations de quatuors…

Avec "Tandem", j'ai trouvé une émission qui me convient à merveille, je me délecte de ce que j'y découvre, je me délecte de voir s'y dévoiler des artistes que j'aime, de découvrir leurs goûts et leur plaisir. C'est juste dommage que cette émission ne soit diffusée que tous les trois mois, le service public manquait cruellement de ce genre d'émission qui regroupe enfin tous les domaines artistiques… Si je devais faire une comparaison, je dirais que cette émission se rapprocherait du "Grand Echiquier" de Jacques Chancel.

L'émission de ce vendredi 17 avril, elle fut pétillante grâce au duo de charme Olivia Ruiz / Jean d'Ormesson. On a pu y voir une Olivia Ruiz pétulante et naturelle et un Jean d'Ormesson charmeur et jouant au "naïf" devant les talents et goûts de sa "partenaire", et leurs talentueux invités. J'ai particulièrement aimé l'intervention de Sophie Fontanelle racontant les aventures de "sa" Fonelle, Juliette Gréco également, quel plaisir de la revoir chanter des titres écrits par "la jeune génération", Mathias Malzieu, tout en discrétion, une chanteuse de fado très émouvante, ce merveilleux quatuor de pianistes, les interprétations "live" d'Olivia Ruiz sur "J'traîne des pieds" et "Elle panique", et surtout, le "duo" final entre Olivia Ruiz et Jean d'Ormesson, récitant le très beau poême d'Aragon "Que serais-je sans toi"… J'ai également beaucoup apprécié le choix artistique d'Olivia Ruiz qui a invité sur le plateau, la responsable de la galerie "Art de rien" (http://www.art-de-rien.com/), galerie exposant de jeunes artistes prometteurs....Et elle a également parlé de Benjamin Lacombe que j'aime également beaucoup (son site : http://www.benjaminlacombe.com/ son blog : http://benjaminlacombe.hautetfort.com/)

Seule déception : l'audimat n'est pas forcément au rendez-vous… A croire que les émissions culturelles n'intéressent personne en France ! Espérons juste que l'impitoyable "Médiamétrie" ne l'envoie pas, faute de parts d'audience, elle non plus, aux oubliettes…

J'traîne des pieds, avec l'orchestre (avec un superbe final, à écouter jusqu'à la dernière note...) :



Elle panique :


mardi 21 avril 2009

Maël va être grand frère !!!

Eh oui, notre petit filleul Maëlou chéri de nos cœurs va avoir un petit frère ou une petite sœur !

Alors… Loïc ou Sarah ?... Nous le saurons d'ici peu de temps !

Cette nouvelle nous a enchantés ! La famille s'agrandit et c'est formidable !

Adorable comme il est, nul doute que Maël sera le plus merveilleux des grands frères !

Toutes nos félicitations aux heureux parents, nous sommes si heureux pour vous…



Tiens, cette bonne nouvelle me donne tellement la pêche que j'ai envie d'écouter en boucle ce titre du phénomène musical du moment… Un truc qui met de bonne humeur et qui colle parfaitement avec ce début de printemps radieux en tous points de vue !

Découvrez !


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P.S…… Nous tenions à vous remercier toutes et tous pour les pensées et messages de gentillesse que vous avez eus envers nous et notre petit Ange…

samedi 18 avril 2009

A Emilie...

Tu serais aujourd'hui dans ta 3ème année… ou tu serais déjà morte…

Lorsque tu étais dans mon ventre, les médecins n'étaient pas capables de déceler le degré de gravité de ta trisomie ni les conséquences de ta malformation cardiaque : opération dès ta naissance, puis d'autres opérations tout au long de ta douloureuse petite enfance…. Ou décès déjà in utéro dans les semaines qui allaient venir…

Nous n'avons pas supporté d'envisager une vie de souffrance pour toi et, bien que ton Papa et moi avions déjà abordé ce sujet avant même de savoir que nous aurions à le vivre, lorsqu'on m'a appris ce 10 avril 2006 que tu ne serais pas une petite fille comme les autres, je n'étais pas prête du tout à entendre cela… La vie, la médecine devrais-je même dire, nous avait fait le plus magnifique cadeau qu'il soit, tu grandissais bien au chaud au creux de moi, tes petites pirouettes me ravissaient et la vie nous semblait tout à coup, après 4 inséminations et 3 FIV, devenue plus douce…

Quand on attend un bébé à 37 ans, on ne peut pas ignorer certains risques, mais quand la vie vient de vous offrir votre plus grand désir, vous vous dites que de toute façon, ça n'arrive qu'aux autres, vous vous sentez invincible parce que enfin, la roue a tourné pour vous…. Alors non…. Je n'étais pas prête à entendre cela…

Ce 11 avril 2006, assise en face de ma gynéco, j'ai compris ce qu'elle allait me dire avant même qu'elle n'ouvre la bouche…. Mais je n'étais pas prête à entendre cela… On est jamais prêt à entendre que son enfant est malade… On est jamais prêt à s'entendre dire "le comité des médecins vous conseille l'IMG, mais vous êtes seuls décisionnaires : que choisissez-vous ?"…. Alors ce jour-là, c'est comme si la terre s'était ouverte sous moi et m'avait engloutie au plus profond de ses entrailles, c'est comme si j'avais été aspirée par un sombre néant… On m'aurait exécutée sur place que c'eut été pareil…

Avant de retrouver, au bout de quelques jours après l'annonce, un tant soit peu de calme et de raison, ma première réaction, très dure, très cruelle, très choquante peut-être, a été de dire "enlevez-la moi tout de suite, je veux qu'on m'ouvre le ventre et qu'on me l'enlève". Si j'ai dit cela, ce n'était absolument pas par mépris, par haine ou par violence envers mon enfant, mais parce que je savais déjà quel serait notre choix, et je ne pouvais pas m'imaginer devoir encore vivre une semaine à attendre l'interruption médicale de grossesse, en continuant à porter mon enfant en moi, en continuant à savoir son petit cœur battre et son petit corps se développer, en continuant à sentir ses petits coups de pied…. Tout en sachant que dans quelques jours j'allais "lui donner la mort"… C'était cruel et au-dessus de mes forces de continuer, pendant une semaine à vivre, ensemble, toutes les deux, deux cœurs dans un même corps… C'est pour cela que j'aurai voulu qu'on "me l'arrache tout de suite"… "finissons-en vite, et qu'on en parle plus…."
Les soignants et psychologues le savent bien eux… Ils connaissent les diverses réactions des Mamans, et je pense que m'a réaction n'est pas unique. C'est bien pourquoi ils ont l'obligation de respecter un délai minimum d'une semaine entre l'annonce d'une malformation nécessitant une I.M.G., et l'I.M.G. elle-même. Car ce temps permet un peu de réaliser ce qui vous arrive, permet de se préparer à l'épreuve et de commencer son travail de deuil… Ce temps permet de préparer le départ de son enfant. Alors, quand le jour du départ arrive, on accepte peut-être un peu mieux la fatalité…

Si nous avions attendu trois semaines avant de faire l'I.M.G., nous aurions pu faire inscrire Emilie dans notre livret de famille. Il m'était malgré tout insoutenable de devoir attendre 3 semaines pour la laisser s'envoler… Une semaine était déjà très difficile, trois auraient été au-dessus de mes forces… Emilie n'a donc aucune existence légale, c'est comme si elle n'avait jamais existé. J'ai pourtant accouché, je l'ai prise dans mes bras, je l'ai embrassée… Mais elle était déjà morte, et morte parce que nous en avons fait le choix. Si cela arrivait aujourd'hui, nous n'aurions aucun problème pour l'inscrire au livret de famille, le seuil des 22 SA n'étant plus obligatoire. D'ailleurs, certaines mairies acceptent d'inscrire des enfants "nés d'IMG" rétroactivement. A ce sujet, on peut dire que le mot "Liberté" de notre devise républicaine n'a aucun sens alors… Pourquoi certaines mairies acceptent et d'autres pas ??? Cela peut paraître absurde, mais notre souhait le plus cher, maintenant que nous savons que nous n'aurons pas d'enfant, serait de pouvoir avoir notre petit Ange sur notre livret de famille, de pouvoir voir son nom et son prénom, quelques lettres d'imprimerie, figurer sur la ligne "1er enfant" de ces quelques pages qui représentent notre famille…

La Mairie de Schiltigheim, commune où est née Emilie, ne pratique pas la rétroactivité, mais grâce à l'action très motivée de quelques Mamanges, il semblerait qu'enfin, nous puissions avoir ce droit et donner une existence symbolique à notre fille, une existence autre que dans nos cœurs… La Mairie est actuellement dans l'attente de réponse du Tribunal de Grande Instance, mais cette différence de traitement est honteuse et lamentable : à une poignée de mètres de Schiltigheim, la ville de Strasbourg elle, inscrit rétroactivement les enfants nés sans vie avant 22 SA sur les livrets de famille, et beaucoup d'autres communes aussi…

Aujourd'hui, 18 avril 2009, nous pleurons le 3ème anniversaire de la mort de notre petite Emilie…

Aujourd'hui 18 avril 2009, je pleure le 10ème anniversaire de la mort douloureuse et foudroyante de mon cher Papa…

Hommage en musique pour eux :

Pour toi Emilie, une très belle chanson de Lynda Lemay, sur les enfants "pas comme les autres"…



Pour toi Papa, cette chanson que je ne peux écouter sans pleurer à gros sanglots (j'aime beaucoup la version des Enfoirés)…


Découvrez !


Je vous espère dans un monde meilleur, vous que j'ai aimé, aime et aimerai par-dessus tout. Nous vous oublions pas et ne vous oublierons jamais, étoiles de nos cœurs…

Et voici le très beau petit film du site Petite Emilie sur l'IMG, un site qui nous a énormément aidés et émus également... émus qu'un site dédié à aider les couples à vivre et survivre une IMG, puisse porter le prénom de notre petit Ange...

vendredi 17 avril 2009

Tati, nom d'une pipe !

Bien que non fumeuse, j'ai été très choquée par cette affaire d'affiche sur l'exposition de Jacques Tati. Pour moi, cette pipe fait partie de son personnage, et je trouve honteux et méprisant de la remplacer par un ridicule un moulin à vent au nom d'un principe de précaution devenant de plus en plus rigide et dirigeant de plus en plus nos vies. Malraux et Sartre, sans parler de Lucky Luke en avaient déjà fait les frais en leurs temps… Peut-on par ailleurs imaginer un Gainsbourg sans sa gitane ou un Brassens sans sa pipe ? Agir ainsi est pour moi une certaine forme de censure, d'atteinte à la liberté culturelle et artistique et renforce mon opinion du "arrêtons de vouloir à tout prix influencer la vie des gens". Je suis d'accord qu'il est nécessaire de prévenir le tabagisme, d'éviter aux jeunes de tomber dans cette spirale, mais on appuie encore sur un fait bien de notre époque : tout masquer, tout cacher… et je dirais même tout "mâcher" pour une génération qui n'est plus capable d'assumer, de prendre des décisions, d'avoir des raisonnements sains et intelligents, il faut les préserver à tout prix… Je le constate chaque jour dans mon travail : une partie des jeunes ne savent plus rien faire ni décider seuls, il leur faut sans arrêt être assistés, dirigés, et ce n'est pas en réagissant ainsi qu'on leur facilitera la vie… Enfin, c'est mon opinion et tout le monde n'y adhère pas j'en suis consciente. Mais quand je vois qu'il faut supprimer une pipe ou une cigarette d'une photo, pour ne pas que les jeunes fassent "comme leur idole", ça me dépasse…

Voici le très bon article du Monde, paru le 13 avril :

Tous aux abris : le principe de précaution a encore frappé ! On n’en finit pas de dénombrer ses ravages. Cette fois encore, le tabac. Du moins le croit-on, parole de non-fumeur. Les tenants de la nouvelle tyrannie viennent de couper la chique à Jacques Tati. Ils lui ont retiré sa pipe, laquelle était vissée entre ses dents depuis sa naissance ou presque. Imagine-t-on Georges Simenon sans sa pipe ou Humphrey Bogart sans sa clope ? Impensable tant l’appendice à volutes fait partie de leur personnage. C’est ce crime contre l’esprit dont vient d’être victime l’immortel auteur de Playtime. Un méchant gag dont il serait le premier à rire même si, dans sa satire de notre vie moderne dans ce qu’elle a de plus absurde, il n’aurait jamais imaginé qu’on en arriverait là.

Reprenons le dossier de l’affaire. Depuis des mois, la Cinémathèque française préparait
une grande exposition « Jacques Tati, deux temps trois mouvements » qui vient d’ouvrir ses portes (jusqu’au au 2 août). Une étonnante reconstitution de son univers à travers une réunion d’objets, d’images, de signes, de dessins, de journaux à ne pas rater. Sur les affiches promotionnelles comme sur la couverture du livre-catalogue (45 euros, 304 pages, naïve), un même pictogramme extrait de Mon Oncle : le bonhomme Tati fier et droit sur son Solex revêtu de son uniforme hulotissime : pantalon et imperméable trop courts, le chef coiffé d’un galurin et la bouche prolongée de sa pipe. Or les services juridiques de la Ratp et la Sncf ont cru bon de retoquer l’affiche au motif qu’elle risquerait de contrevenir aux dispositions de la loi Evin sur l’incitation au tabagisme (« …propagande ou publicité, directe ou indirecte, sont interdites… »). Fumant, non ?

Il n’y a pourtant pas de jurisprudence en la matière puisque les choses n’ont jamais été aussi loin. Juste un excès de prudence qui a scandalisé toutes les parties concernées. En vain. Costa-Gavras, le président de la Cinémathèque, monté au créneau pour empêcher qu’il ne fasse tache d’huile, a d’emblée prévenu qu’il n’était pas question que les mêmes affiches, hors des couloirs du métro et des bus, soient concernées par la mesure, sans même parler de la couverture du catalogue ou des publicités dans les journaux. « C’est d’autant plus bête que dans ses films, la pipe de Tati n’était jamais allumée ! renchérit Macha Makeïeff, son ayant-droit moral et commissaire de cette exposition. Une censure absurde et stalinienne car c’est chez lui, de son temps qu’on trafiquait ainsi les photos. Ce qui aboutit à un mensonge. Résignée, je leur avais proposé de remplacer l’objet maudit par une croix rouge mais on devinait encore trop la pipe. Alors j’ai proposé de la remplacer par un calligramme, une pipe faite de lettres, sur lequel on pouvait lire : « Ceci est une pipe ». Refusé. Je lui ai donc mis un petit moulin à vent entre les lèvres. Juste pour prendre le métro et le bus ! ». Rassurez-vous : elle figure bien en couverture sur le le catalogue, de même que sur celle du Tati (268 pages, 40 euros, Ramsay) de Marc Dondey et dans les pages des Vacances de M. Hulot (128 pages, Editions Yellow Now) où Jacques Kermabon analyse le film image par image.

Il y a quatre ans, la Bibliothèque nationale de France avait déjà cru bon gommer la cigarette que Jean-Paul Sartre tenait entre les doigts sur les affiches et la couverture du catalogue de son exposition ; et en 1996 déjà, Malraux essuyait les plâtres de cette fâcheuse tendance, la Poste lui ayant supprimé la cigarette sur le timbre reproduisant son fameux portrait cheveux au vent par Gisèle Freund. Les frileux de la Sncf et de la Ratp peuvent encore agir ce qui se passe chez eux, cela n’empêchera pas l’exposition Tati de présenter une gigantesque pipe de cinq mètres vissée sur un socle sur lequel on peut lire « Libertaire ». Un objet prévu et conçu bien avant, naturellement. Comme si de là-haut, M. Hulot sentant le vent venir, avait adressé un pied-de-nez bien dans sa manière aux nouveaux censeurs de l’ordre moral. Les pires : ceux qui réagissent dans la peur et par anticipation.
Nous ne serons jamais assez reconnaissant à M. Hulot de nous avoir appris à vivre en faisant un pas de côté de manière à envisager la société avec ce léger décalage qui la rend tellement plus vivable.
Les films de Jacques Tati nous renvoient le reflet d’une certaine France qui n’existe plus, toute de poésie, de légèreté et d’insouciance ; cette “affaire Tati” nous renvoie, elle, l’image d’une autre France, crispée, étriquée, réglementaire, qui existe trop.


jeudi 16 avril 2009

Mes premières nuits auprès d'un cosmonaute !

La machine qui doit métamorphoser nos nuits a fait son entrée dans notre foyer depuis une semaine...

On nous a donc parlé d'une machine qui permettrait à Chéri de respirer pleinement et dormir normalement tout au long de ses nuits, et par la même occasion de me délecter enfin de nuits calmes, silencieuses et sans stress...

1ère nuit : il faut apprivoiser la machine, c'est tout un bin's à installer ce truc... Enfin "l'unité centrale", no soucy, il suffit de la poser près du lit, c'est moins encombrant que je l'imaginais... Concernant le masque, c'est plus compliqué : il faut faire les réglages, mais mon Philou est manuel et futé, il y arrive comme un pro ! Bien... le masque est installé, le tuyau raccordé, reste plus qu'à allumer la machine pour la nuit et hop ! Au départ tout va bien... Quoi que, c'est tout de même impressionnant de voir mon Chéri à mes côtés, le visage sanglé dans ce masque respiratoire en plastique, avec le tuyau qui passe par derrière l'oreiller... Mais bon, je vais m'y faire hein ? Et puis c'est pour son bien.... J'imaginais bien qu'un tel appareil ferait tout de même du bruit, je ne sais pas moi, un bruit de moteur, un ronronnement.... Au début, ça va, cela fait le bruit d'une respiration un peu forte : normal, de l'air est insufflé dans le masque pour permettre à Chéri d'être en permanence alimenté en air, puis, cet air est expulsé par une espèce de "vanne" située sur le front (du masque hein, pas de mon Chéri !)... Ok, là encore, tout va bien, je me dis qu'il vaut mieux entendre ce bruit artificiel de respiration et savoir que Chéri ne risque plus rien, plutôt que de devoir supporter toute la nuit ses horribles ronflements et ses arrêts respiratoires.... MAIS..... horreur.... ce que je n'imaginais pas, c'est que la magique machine délivre de l'air en fonction des besoins du "patient", elle mesure, calcule, analyse, et si elle sent un déficit, elle envoie plus de pression, il y a donc plus d'air à entrer dans le masque et logiquement donc, plus d'air à être expulsé, et ça, ça fait un boucan d'enfer, ça n'est plus un bruit de respiration mais une espèce de grosse ventilation incessante !

Bilan : une première nuit… blanche pour moi….. Difficile pour chéri qui a du mal à s'adapter à l'appareil mais a tout de même trouvé le sommeil. Au petit matin, n'en pouvant plus, je me suis assise au bord du lit, hésitant entre l'envie de mettre des boules quiès pour essayer de dormir un peu ou me lever carrément ! Je me suis finalement levée, je suis descendue, crevée, à bout de nerfs (car il ne faut pas oublier que cela faisait déjà un paquet de nuits que je ne dormais quasiment pas tant j'avais peur qu'il meurt dans son sommeil). Il faut savoir que je ne me lève jamais avant Chéri qui est un lève-très-tôt. Il s'est donc aperçu que je n'étais plus à ses côtés, est descendu, et m'a trouvé en larmes, à bout de forces… Je m'en voulais de réagir ainsi, car moi au moins, je n'avais pas à supporter de devoir dormir avec une machine aussi encombrante et désagréable… Je ne voulais pas qu'il s'en veuille ou qu'il culpabilise de troubler mon sommeil (et je ne peux pas envisager une seule seconde de faire chambre à part, c'est absolument impossible). Alors je me suis reprise et l'ai rassuré : nous allions nous y habituer à cette machine…. C'est juste une question d'habitude, on va s'y faire, et dans quelques temps, ça fera comme les cloches de l'église en face chez nous, on ne les entend plus tant on y est habitués ! Eh bien ça sera pareil avec la machine !

2ème nuit : une fabuleuse nuit de bébé ! Nous avons bien dormi tous les deux, je n'ai pas "souffert" du bruit épouvantable de la machine… En même temps, il faut dire que nous avions passé toute la journée à randonner au grand air de la montagne, nous étions donc complètement cassés et abrutis par une bonne et saine fatigue. Ceci explique donc cela ….

3ème, 4ème et 5ème nuits : de nouveau beaucoup de mal à trouver le sommeil pour moi. J'ai même du me résoudre à mettre les boules quiès. Le problème, c'est que je ne supporte pas de dormir avec ces trucs dans les oreilles, j'ai l'impression que ça résonne dans mes tempes, j'entends le bruit de ma respiration intérieure, c'est très bizarre, et puis comme je suis une grande peureuse, je n'aime pas être ainsi coupée du monde, il faut absolument que je sache s'il se passe quelque chose de bizarre, je dois absolument savoir s'il y a du grabuge dans la rue ou s'il y a des voleurs qui rentrent, ou si le téléphone sonne parce qu'il est arrivé quelque chose à Maman (je sais, je suis une angoissée de première !). Ma nuit a donc été ponctuée de "mettage" et "d'enlevage" des fameuses boules ! J'avais également constaté que la machine faisait un boucan d'enfer quand Chéri avait des difficultés respiratoires, puisque c'est donc à ce moment-là qu'elle mettait le turbo. Il m'avait donc proposé de le réveiller quand ça arrivait, pour qu'il éteigne la machine et la rallume. En effet, la machine une fois ré-initialisée se remettait à envoyer l'air en cadence normale et donc avec un bruit minimum…. Mais ça n'est pas évident de devoir réveiller son Chéri dix fois par nuit pour ça… Le pauvre ! A d'autres moments, il ôtait même son masque et éteignait la machine pour me permettre de dormir, mais il sentait qu'il manquait d'air, alors ça n'allait pas, et du coup, je m'en voulais… Autre gros inconvénient, pour Chéri : le masque lui appuyait trop fort sur le haut du nez, créant au fur et à mesure une grosse marque rouge. On aurait dit qu'il s'était pris un pain sur la figure le pauvre !

Bref, après la 5ème nuit, on s'est dit que ça n'était plus possible, qu'il fallait trouver une solution ! Le technicien de la machine devant revenir à la maison jeudi (donc aujourd'hui) pour faire un bilan et d'éventuels ajustements, au bout de la première semaine d'utilisation, nous lui expliquerions tout cela, quitte à demander s'il n'existe pas un autre modèle…

MAIS…

6ème et 7ème nuits : ô miracle ! Chéri a démonté et remonté le masque, et apparemment il y avait un petit truc mal mis qui devait probablement dérégler l'arrivée et l'expulsion de l'air ! Ajoutez à cela que nous devons finalement commencer à nous habituer à tout ce tintouin : nous avons tous les deux passé une très bonne nuit, et j'ai même fait, pour la première fois depuis bien longtemps cette nuit, une nuit complète de l'endormissement au radio-réveil !

Nous allons quand même parler de tous les désagréments que nous avons eu au départ, avec le technicien qui vient cet après-midi, mais si les prochaines nuits se passent comme ces deux dernières, ça devrait aller. J'ai trouvé que la machine faisait également beaucoup moins de bruit, peut-être est-ce dû au fait que grâce à l'approvisionnement régulier en air, Chéri retrouve une respiration douce et normale, et sans doute aussi grâce au petit bitonio remis correctement sur le masque...

En tout cas, tout cela a été bien laborieux ! Chéri n'a pas voulu que je le photographie avec l'appareil (il ne veut pas se sentir ridicule et je le comprends), voici donc à quoi cela ressemble :

dimanche 12 avril 2009

Quand j'étais petite....

Quand j'étais petite :

- J'apprenais la grammaire, l'orthographe et la conjugaison dans des bouquins qui s'appelaient "BLED" et "BESCHERELLE",

- Je faisais du calcul mental en classe… avec le Maître en blouse grise qui disait "15 x 8 ?", tapait avec sa règle sur la table puis au bout de 10 secondes, retapait avec sa règle sur sa table… Nous devions alors tous lever nos ardoises (de vraies ardoises avec le cadre en bois), sur lesquelles on avait écrit à la craie le résultat,

- J'adorais lire les Contes du Chat Perché de Marcel Aymé, et Delphine et Marinette étaient mes idoles,

- Ma Maman m'habillait avec un kilt, des chaussettes hautes blanches et des chaussures vernies noires, ou avec un pantalon de velours petites côtes marron, un sous-pul en acrylique orange qui faisait de l'électricité quand je l'enlevais et un débardeur jacquard en laine marron tricoté par Maman… Pantalon "patte d'eph" bien sûr…,

- A la récréation, à l'école, je jouais à la marelle, à l'élastique (avec des figures très très compliquées, et même chez moi, je continuais toute seule à jouer à l'élastique, en mettant l'élastique entre deux chaises de la cuisine), à la corde à sauter et même aux billes,

- Je regardais "Les visiteurs du mercredi", "Récré A2", "Croque Vacances", "Les visiteurs de Noël", "Goldorak" (j'étais amoureuse d'Actarus), "Candy", "Les sentinelles de l'air", "Scoobydoo", "L'île aux enfants", "Les quatz'amis", "Les jeux de 20 heures", "Waldo Kitty", "Chapi Chapo", "Albator" (lui aussi j'en étais amoureuse), "L'académie des 9"…,

- Je devais porter une "blouse" à l'école,

- J'avais un plumier pour y ranger mes stylos,

- Les photocopies n'existaient pas et "le Maître" reprographiait les documents avec un "stencil" qui sentait bon l'encre fraîche,

- J'avais fait un caprice pour avoir un "Kiki",

- J'avais aussi fait un caprice pour avoir un "Tapitouff" et un ballon sauteur que je n'ai jamais eus… (visiblement, cela ne m'a pas traumatisée !),

- Je jouais au "Puissance 4", au "Docteur Maboul", aux "Hyppo gloutons", au "Télécran", au "Tricotin"....,

- J'étais malheureuse parce que je n'avais pas de Playmobil ni de "vraie" poupée Barbie (juste une vulgaire poupée mannequin en plastique dur, dont ne pouvait pas plier les jambes et les bras),

- J'avais des patins à roulettes 4 roues (pas en ligne), en métal, réglables selon la pointure, un jokari en bois, une espèce de "visionneuse à diapositives" (un truc qui ressemblait à des jumelles et dans lequel il fallait mettre des fiches genre diapositives…),

- Mes parents avaient de vieux meubles rustiques, un canevas représentant des biches et cerfs sur fond de neige, accroché au mur au-dessus du buffet et des bibelots en étain sur le bord de la cheminée…. Les parents de ma meilleure amie avaient du mobilier typiquement design des années 70 (grand canapé cuir, meubles en plastique orange, gros pouf "poire" et tapis épais….)… Je l'enviais et j'avais presque honte des goûts ringards de mes parents !,

- La télévision était encore en noir et blanc, et pour changer de chaîne, on était bien obligé de se lever… pas de télécommande !,

- J'écoutais les 45 tours de ma grande sœur dans un mange-disque (Sheila, Claude François, Stone et Charden, Pierre Groscolas, The Rubettes, Danyel Gérard,…),

- Le dimanche, à 20 heures, je regardais "Benny Hill", et cela me rendait triste car ça voulait dire qu'aussitôt le générique de fin, il me faudrait regagner ma chambre, préparer mon cartable pour une nouvelle semaine d'école, et me coucher…,

- J'avais le droit de regarder la télé le mardi soir. Souvent, il y avait "Les dossiers de l'écran" ou bien "La dernière séance",

- Je regardais à la télé, "La séquence du spectateur", "Les animaux du monde", "Midi Première", "Les petits papiers de Noël"…,

- Je collectionnais les albums "Panini"… Pour 20 centimes de francs, je pouvais acheter chez le buraliste, de petites pochettes contenant 5 images autocollantes pour mes albums. J'avais souvent des doubles, alors je les échangeais avec mes copines à la récré. Les garçons collectionnaient les albums de foot et les filles les albums de Sarah Kay ou de Candy,

- Je collectionnais également les images Poulain. Il n'y avait pas, comme aujourd'hui, pléthore de marques de chocolat : juste du chocolat Poulain et c'est avec fébrilité que je déchirais l'emballage pour découvrir l'image qui s'y trouvait. Je mangeais aussi du Galak, et dans les tablettes de Galak, il y avait des autocollants de Oum le dauphin. Je les collais sur le frigidaire ou sur les portes en formica rouge du buffet de la cuisine.,

- Le mercredi après-midi, mes copines venaient à la maison, ou j'aillais chez elles… C'était chacune son tour… On pouvait jouer pendant des heures au Club des Cinq ou aux Drôles de Dames… On n'avait pas besoin de jeux élaborés car nous avions énormément d'imagination !,

- L'été, on ne partait pas en vacances. Il y avait un petit bois avec une rivière, juste derrière chez nous. Avec tous les petits voisins, on s'y retrouvait pour passer des après-midi entières d'aventuriers : on fabriquait des cabanes en bois, on jouait dans les ruisseaux, on se gavait de pommes sauvages, on observait les fourmis, on ramassait les sauterelles, on courait après les grenouilles…. Et on rentrait le soir bronzés, sales, épuisés, mais heureux,

- C'était également la saison des récoles du jardin. Mes parents n'achetaient jamais les légumes, nous mangions nos propres cultures, les légumes que Papa faisait pousser dans son immense potager. Toute la famille se réunissait autour de la table de la cuisine pour écosser les petits pois afin que Maman fasse des conserves. On chantait, on riait, on se racontait des histoires…,

- Il y avait une marchande de lait qui passait une fois par semaine. Maman achetait le lait cru qui était vendu dans des sachets en plastique ! Elle faisait bouillir tous ces litres de lait, et faisait des yaourts dans sa vieille yaourtière aux petits pots en plastique bleu,

- Je me contentais de peu de choses et était la plus heureuse des petites filles quand ma grande sœur m'offrait un petit échantillon de parfum !,

- J'avais de la colle Cléopatre, dans un petit pot blanc avec un capuchon orange et le petit bâtonnet incorporé, et ça sentait bon l'amande,

- J'avais un poisson rouge qui s'appelait Bubulle,

- Les MetMs n'existaient pas encore, à l'époque, cela s'appelait des Smarties et c'était vendu dans des tubes en carton avec une capsule de couleur, et ceux à la cacahuète s'appelaient "Treet's",

- Au goûter, maman me beurrait de grosses tartines de pain de campagne sur lesquelles on ajoutait une bonne couche de Nesquick, et c'est précisément en croquant dedans que j'avais envie de rigoler !,

- Maman faisait des œufs mimosa, des aspics, de la soupe avec des pâtes alphabet, des crêpes aux champignons surgelées et de la purée Mousseline (mais ces deux dernières choses n'ont pas fait long feu, c'était juste pour tester la nouveauté),

- Je ne buvais pas du Coca-Cola mais du Pschitt ou de la limonade ou encore du Tang et du Banga, du Cacolac aussi !,

- Je n'allais pas au cinéma mais au cirque, et c'était énorme pour moi !

- Maman ne travaillait pas et n'avait pas son permis de conduire, c'était la voisine qui m'emmenait à l'école dans sa 2 chevaux,

- J'achetais "Pif Gadget" pour avoir les petits jeux,

- Entre deux émissions de télé, on pouvait voir sur Antenne 2, un petit dessin animé avec des "A" et des "2" qui s'animaient sur des lignes d'écriture,

- … Et les shadocks pompaient…,

- Il y avait des speakerines à la télé. C'était Denise Fabre, Fabienne Egal ou Evelyne Leclerc qui présentaient le programme de la soirée,

- Mon Papa avait une Renault 12 avec des sièges en skaï qui brûlaient les fesses l'été, et la ceinture de sécurité n'était pas obligatoire,

- On avait pas de pétrole mais on avait des idées,

- J'avais des tongs avec une grosse marguerite en plastique dessus,

- J'avais un maillot de bain en laine, tricoté par ma mère,

- A la plage, on se changeait avec une "cabine" en tissu-éponge, et d'ailleurs c'était toute une expédition quand on y allait : parasol, sièges en tissu, glacière avec l'orangeade, les chocos, et il ne fallait plus aller se baigner après avoir pris son goûter,

- Laurent Voulzy avait dans son cœur une petite fille oubliée, une jupe plissée queue de cheval à la sortie du lycée,

- Les saisons étaient de "vraies" saisons,

- Joe Dassin, Michel Berger, Michel Delpech, Sylvie Vartan et Mike Brant se déguisaient dans les shows de Maritie et Gilbert Carpentier,

- Avec trois francs six sous, j'allais chez le marchand pour m'acheter des bonbons (coquillages à sucer, bâtons de réglisse, malabars (pour faire les tatouages), des "PEZ"…,
- Ma grand-mère maternelle m'achetait des chouquettes,
- Quand je passais des vacances chez ma grand-mère paternelle, tout son appartement était pour moi une source de mystère, je ne sais pas expliquer pourquoi mais cet appartement me fascinait (l'an dernier, ma soeur s'étant aperçue qu'il était mis en vente, a contacté l'agence rien que pour aller le revoir car elle aussi était fascinée... Je regrette d'avoir été aussi loin à ce momen-là car j'y serais bien allée aussi...). Le matin, elle me préparait un petit-déjeuner à base de Banania (le vrai de vrai d'autrefois dans l'emballage en carton, maintenant il n'a plus du tout le même goût) et de craquelins, elle cuisait le chocolat sur le bord du fourneau et le versait dans un grand bol en faïence à carreaux rouges et blancs, sur une toile cirée,

- Les slogans publicitaires rentraient dans l'histoire :"Eram, 99 francs, il faudrait être fou pour dépenser plus", "Et c'est tant mieux parce que je ferai pas ça tous les jours", "Dans Banga ya des fruits, jusqu'il faut, dans Banga ya de l'eau, oui mais pas trop…Il y a des fruiiiiits, il y a de l'eauuuuu, on peut boire à gogo, à gogo du Banga, Banga c'est rigolo, on n'en boit jamais trop, c'est frais, c'est aux fruits, c'est Banga", Milky Way, la barre de chocolat mousse", "Tic tac toc, t'as le ticket chic, t'as le ticket choc", "C'est doux, c'est neuf ? Non, lavé avec Mir Laine", "Tu baguenaudes dans les pâturages, tu donnes ton fromanie, Belle des champs, qu'il est bon qu'il est crémeux ton fromage, dis donne-nous en un peu, Belle des Champs, dis tu nous en donnes dis, oh oui donne-nous en, donne donne donne dis Belle Belle des Champs….", "Cachou cachou Lajaunie han han", "Prosper youpla boum, c'est le roi du pain d'épices, Prosper youpla boum, le pain d'épices quel délice….", "Dany Dany Dany, on prend la vie du bon côté, Dany Dany Dany, un rien suffit pour s'amuser, choisissez chocolat, vanille ou caramel, avec Dany la vie est belle…"

La plupart d'entre vous ne connaissez probablement pas les trois quarts de ce dont je parle ici ! Eh oui... J'ai 40 ans !!!

Et ça, c'est toute mon enfance :











Découvrez benabar!

samedi 11 avril 2009

Histoire de regards...

En septembre 2008, nous nous étions aperçus qu'il y avait dans notre jardin, non pas deux (comme je l'avais dit dans un ancien article), mais trois regards d'assainissement (deux gros ronds et un petit carré).

Cela nous chagrinait vraiment, car dans un jardin d'environ 75 m2, avoir ces 3 choses horribles était synonyme de perte de place incroyable et de laideur. Nous l'avions alors signalé au constructeur en demandant expressément que soient déplacés ces regards car cela signifiait pour nous moins de pelouse ou moins de potager… (et puis d'abord pourquoi est-ce qu'il y avait ça dans notre jardin et rien chez les autres hein ???). Le conducteur de travaux de l'époque nous avait dit que cela serait fait. Les mois passaient sans que a contrario, rien ne se passe dans notre jardin !… Puis, le conducteur de travaux ayant été remplacé par un autre, cet autre nous avait à demi-mots fait comprendre qu'il ne fallait pas compter sur un déplacement des regards. Nous étions furieux, déçus, et finalement avions baissé les bras et nous étions même faits à cette idée…. Puis, le deuxième conducteur de travaux fut remplacé par un autre (dans ces conditions-là, comment voulez-vous qu'un chantier soit suivi correctement ?), à qui nous avions, pour la troisième fois, évoqué le problème des regards que nous souhaitions voir disparaître de notre jardin…. Rien…… re-rien……. Re-re-rien….. Résignés, nous nous sommes dits que définitivement, nous aurions ces trois horribles choses sur notre petit terrain…

Lors de notre dernière visite sur le chantier : surprise ! Les trois regards avaient été déplacés !!! Génial, nous aurons donc 100% de notre terrain sans trucs hideux sur lesquels on n'aurait pas pu mettre de terre ou de pelouse !

Franchement, moi, je trouve le printemps bien agréable cette année !

Voici ces regards hideux :

vendredi 10 avril 2009

Que c'est bon le printemps !

Nous avons l'immense chance d'avoir, depuis quelques jours déjà, un temps digne des plus beaux printemps ! ...

Et comme nous avons également l'immense chance de vivre en Alsace, région qui offre gracieusement deux jours fériés supplémentaires (la Saint-Etienne -lendemain de Noël- et le Vendredi Saint -aujourd'hui- héritage du régime juridique allemand suite à l'annexion puis à la libération de l'Alsace-Moselle), nous avons décidé en cette journée estivale, de sauter dans nos chaussures de marche et de partir sur les sentiers de randonnée des Vosges.
Grand bien nous en a pris ! Cette journée à la montagne et sous le soleil nous a réveillés de notre léthargie hivernale. Les températures étaient dignes d'un mois de juin et nous avons pu dérouiller et désenkyloser nos petits corps qui n'avaient pas randonnés depuis longtemps !

Nous en avons bien sûr profité pour déjeuner à la ferme auberge où nous nous sommes régalés, et sommes repartis avec quelques victuailles dans notre sac à dos, pour se faire quelques petites soirées "sur le pouce" à la maison : magret de canard fumé, foie gras et rillettes de canard (miam miam !).

La montagne était magnifique dans son habit de printemps, se réveillant elle aussi de sa torpeur hivernale. Nous avons même croisé le chemin d'une couleuvre qui nous a un peu effrayés, mais gageons qu'elle a certainement eu plus peur de nous que nous d'elle finalement ! C'était étonnant, nous n'avions jamais vu une couleuvre d'aussi près, et quand elle s'est sauvée, elle a fait "psssssssssss" (comme un serpent quoi !) ! Nous étions comme deux gosses découvrant une merveille de la nature ! Nous en avons bien sûr profiter pour nous recueillir un instant au pied de "l'Arbre d'Emilie"...

Voilà, ce fut une merveilleuse journée et nous sommes heureux d'avoir profité de ce temps magnifique pour nous gorger de ces premiers rayons de soleil !