samedi 31 janvier 2009

Encore et toujours des problèmes à régler...


Je suis enfermée à la maison depuis mardi ! Ça m’a pris dans la nuit de lundi à mardi : de violentes crampes et des spasmes dans le ventre. Je me suis quand même levée pour aller au boulot, et là, ça a commencé… Moi qui ne suis presque jamais malade, je suis venue grossir les rangs de ces millions de personnes contaminées cet hiver encore, par le très moche virus de la gastro-entérite ! Quand on n’est pas habitué à être mal, c’est violent ! Je suis donc restée bien au chaud à me reposer et sans quasiment pouvoir rien avaler depuis. Aujourd’hui cela va mieux, mais je reste toujours fragile puisque je sens que je ne peux pas manger grand-chose. L’avantage de cette maladie, c’est quand vous avez quelques kilos à perdre : moins deux kilos en deux jours dès le début. Bon, l’inconvénient, c’est que je me doute bien que ces kilos vont revenir aussi vite qu’ils ont été perdus lorsque je me remettrai à manger normalement !

Côté maison, nous nous battons toujours avec notre constructeur… J’avais dans un précédent article mentionné la grossière erreur qu’ils avaient faite en se trompant de 40 cm pour poser la porte d’entrée. Nous avions signalé cela dès septembre après que je me sois moi-même aperçue du vice (il faut le faire quand même !). Le conducteur de travaux de l’époque nous avait indiqué qu’il ferait le nécessaire pour faire déplacer la porte. En décembre, ne voyant toujours rien bouger sur le chantier, nous avions téléphoné pour le signaler. Et là, on apprend que le gars n’est plus là et que c’est quelqu’un d’autre qui a repris notre chantier, et bien sûr, il n’est au courant de rien. On lui expose donc le problème, en n’omettant pas de mentionner le désagrément causé par les 3 regards d’assainissement qui sont dans notre jardin. Ce deuxième gars nous dit qu’il n’y a rien à faire, ni au sujet des regards, ni au sujet de la porte qu’ils ne déplaceront pas mais que pour « réparer » l’erreur, ils déplaceront la cloison mitoyenne salon-entrée. Alors tout cela est un peu compliqué à expliquer virtuellement, mais pour résumer, le fait que cette porte soit placée au mauvais endroit nous fait perdre 40 cm sur la longueur du salon et gagner 40 cm dans l’entrée. Nous, ça ne nous arrange pas, mais alors pas du tout. Déjà, l’entrée, on s’en fout, on ne vit pas dedans. Quant au salon, il était déjà très petit à la base (3,20 m), et selon leurs nouveaux plans, il passe à 2,91 m. Le gars nous a expliqué qu’ils s’étaient trompés dans les plans, et blablabla et blablabla…. Il essaye de noyer le poisson en nous indiquant que nous allons avoir une terrasse plus grande que ce qui était prévu… Bref, les nouveaux plans en poche, nous allons sur le chantier, et là, on constate que les nouveaux plans qu’ils nous ont remis sont encore faux, et que la longueur indiquée pour le salon sur leur plan correspond en fait à la distance entre le mur extérieur salon et le montant de le porte d’entrée, ce qui veut dire que si on ajoute la cloison, on arrive au final à une longueur de 2,80 m dans notre salon. Prenez un mètre, et voyez ce que fait 2,80 m pour un salon, vous allez bien rigoler ! Quand on sera assis dans notre canapé, on sera le nez collé à la télé !!! Déjà de toute façon, notre canapé ne rentre plus avec cette mesure !!!

Nous avons donc rappelé le conducteur de travaux pour lui dire qu’il y avait un gros souci et que nous attendions de savoir ce qu’ils comptaient faire…. Pas de réponse…. Au bout de 3 semaines, on rappelle et demande à parler au supérieur du gars, qui avait l’air de prendre ça complètement à la légère pour au final nous dire qu’il allait voir et nous rappeler le lendemain. Deux jours après, toujours pas de nouvelles, on rappelle donc et demandons à parler au Directeur Général qui bien sûr n’est pas là… mais le message sera laissé… Le soir-même, c’est le conducteur de travaux qui nous rappelle pour nous dire que tout va bien et blablabla et blablabla, sans rentrer dans le vif du sujet , on a l’impression qu’il nous joue du violon pour finalement nous dire que ça va s’arranger, il nous rappelle…

Le lendemain (et ça c’est vendredi), un gars nous appelle pour nous annoncer qu’il reprend notre chantier parce que le précédent conducteur de travaux (celui qu’on a encore eu la veille au téléphone à 20 heures) ne travaille plus chez eux !!! On lui explique à nouveau tout le schmilblick. Il prend note, va regarder et nous tient au courant…

Franchement, on a l’impression d’être pris pour des cons. Mais ça ne se passera pas comme ça… Leurs foutus plans modifiés dans leur intérêt parce qu’ils n’ont pas envie de se faire chier à déplacer la porte (toutes les portes puisque cela concerne 4 logements), parce que justement, ça leur revient à beaucoup moins cher de déplacer les cloisons que de devoir casser le mur, refaire venir le maçon pour briquer à nouveau de 40 cm et déplacer la porte blindée au risque de l’abimer et de devoir la changer… Nous, rien à foutre, on doit se contenter de perdre 40 cm dans un salon déjà minuscule… Donc on ne laissera pas passer cela. Ils ont intérêt à déplacer la porte, c’est une erreur de leur part. J’ai relu en long en large et en travers le contrat de vente, il est stipulé à un endroit que les cotes des plans peuvent être légèrement déplacées selon les besoins du chantier. Deux choses : que veut dire « légèrement » ? Autre chose, une erreur de leur part n’est pas une nécessité du chantier, c’est une anomalie qu’ils doivent corriger, quoi que cela leur coûte non ??? Si vous vous y connaissez en la matière, quels sont nos droits et nos recours ?

Donc voilà, toujours et encore devoir se battre pour quelque chose. Je le savais déjà, mais franchement, rien n’est simple dans la vie.

mardi 27 janvier 2009

Un nouveau départ...


Nous nous faisons tout doucement à notre nouvelle façon d’envisager la vie… Nous allons tourner une autre page et vivre désormais au maximum dans la sérénité de ne plus devoir être sans cesse dans l’attente de quelque chose. C’est quelque part une nouvelle forme de deuil à faire : il nous aura d’abord fallu faire le deuil du « bébé-couette », puis, beaucoup plus douloureux, le deuil de notre petit ange Emilie, un deuil qui se fait, mais une souffrance qu’on n’oublie pas et que l’on n’oubliera jamais… mais la PMA était toujours là pour bercer nos espoirs d’être un jour parents…. Il aura ensuite fallu faire le deuil de l’enfant biologique, deuil que nous avons fait il y a quelques mois… mais l’adoption était là pour bercer nos espoirs d’être un jour parents…. Aujourd’hui, c’est le deuil de la parentalité que nous devons faire. Il n’y a plus rien, il n’y a rien d’autre, rien que nous…

… Et curieusement, malgré la douleur dans un petit coin du cœur de passer du statut de Maman en devenir au statut de femme nullipare, de simple épouse, malgré le fait de passer de futurs parents adoptifs à un couple sans enfants, statut parfois « honteux » dans une société où la normalité veut que la réussite passe également par la réussite familiale, dans cette société où l’on est parfois montré du doigt, où l’on se pose des questions sur vous… juste parce que vous n’avez pas d’enfants, dans une société ou vous devez vous justifier sur votre statut…. Et d’ailleurs pourquoi la société met-elle une telle pression sur cette « réussite »-là ? Pourquoi ne serait-on pas normal parce que l’on a fait un choix (même si c’est un choix que vous n’avez pas fait de gaieté de cœur) ? Je trouve que la société a créé un tabou à ce sujet : parce que l’on n’est pas dans la normalité, on se sent mis à l’écart, et ce phénomène est d’ailleurs développé depuis quelques années, amplifié par l’augmentation du nombre de naissances.

Mais je m’égare, je voulais simplement dire que malgré tout cela, nous nous sentons curieusement sereins, libres et légers. C’est comme si un poids énorme pesait sur nous depuis si longtemps, et que ce poids s’en est allé. C’est incroyable ce sentiment de plénitude et de légèreté. C’est extrêmement paradoxal car des enfants, c’est que nous voulions par-dessus tout au monde, c’était dans nos tripes, dans nos cœurs, on pensait que l’on se serait battus jusqu’au bout pour cela… C’est extrêmement contradictoire de passer de l’envie de deux enfants à plus d’envie du tout… Enfin ce n’est pas exactement comme cela que ça se passe, et il ne faut pas croire que nous sommes des girouettes qui voulons une chose un jour et autre chose le lendemain. Il y a eu d’incroyables remises en question, des discussions à n’en plus finir où nous avons tout pesé dans la balance… Et cependant, ce choix que nous faisons nous libère. Peut-être est-ce lié au fait que l’on se sent finalement libres de pouvoir vivre sans ne plus avoir à se justifier de rien et sans ne plus avoir à s’angoisser sur l’avenir. Nous allons vivre la jeunesse que nous n’avons jamais eue ensemble, nous ferons ces choses que nous n’avons jamais faites ensemble, et cela nous procure un plaisir égoïste certes, mais surtout un bonheur léger et la perspective de vieillir finalement sereinement sans autres responsabilités que celles de veiller sur nous-mêmes.

Peut-être était-ce finalement notre destinée de réserver notre amour l’un à l’autre… On ressent parfois le besoin de chercher pourquoi les choses arrivent… Pourquoi suis-je infertile ? Pourquoi Emilie n’a pas pu vivre ? Pourquoi la PMA n’a-t-elle jamais fonctionné après ? Pourquoi l’adoption nous a semblé au-dessus de nos forces ? Il faut peut-être y voir un quelconque signe du destin pour ne jamais avoir à culpabiliser et vivre pleinement sans regrets jamais….

Nous aurons cependant de nombreux moments de bonheur à pouvoir pouponner, nous occuper d’un petit, donner des câlins et de l’amour à gogo, puisque nous avons notre petit filleul que nous aimons plus que tout et qui nous le rend bien. Nous pourrons profiter de ces merveilleux moments… je dirais même que nous aurons la chance de n’avoir que les bons côtés ?

Je reste malgré tout en colère contre un système qui vous met des bâtons dans les roues à partir du moment où vous faites partie de la classe moyenne. Certes, même les plus modestes peuvent adopter, et d’ailleurs, nous avons eu notre agrément, c’est la preuve que les services sociaux nous ont jugé aptes, mais la démarche d’agrément, c’est la face cachée de l’iceberg, c’est après, au niveau des O.A.A. et des pays ouverts à l’adoption que la démarche se complique lorsque l’on fait partie de cette classe-là. Il est bien évidemment beaucoup plus facile d’adopter lorsqu’on a une situation prestigieuse et des revenus très confortables. Nous ne sommes absolument pas à plaindre, et je ne cherche en aucun cas à susciter la pitié, mais nous faisons simplement partie de cette classe moyenne qui sert de vache à lait à l’Etat : nous gagnons suffisamment pour payer nos impôts, mais trop peu pour avoir de quoi en profiter à notre guise. Vous savez, cette classe sociale qui se trouve juste à la limite, celle qui est touchée par la crise, mais que l’on continue à ponctionner de tous les côtés. C’est un autre débat que celui de l’adoption, mais je trouve discriminatoire de penser que l’argent puisse faire le bonheur d’un enfant adopté… même si ça n’était pas la seule raison de notre choix…

Tous vos messages de soutien et de compréhension nous ont émus à un point que vous n’imaginez même pas. Vous nous avez conforté dans notre choix, et cela est énorme pour nous, de savoir que notre choix est compris et respecté. Il n’est pas facile d’en parler aussi librement autour de soi, mais il est vrai que tous ceux à qui nous en avons parlé nous ont également compris. Ma maman m’a dit que ce qui la rendait heureuse, c’était notre bonheur, quel qu’il soit, qu’elle comprenait tout à fait notre choix, et qu’elle nous encourageait justement à nous reposer un peu et à en profiter. Ça aussi, cela m’a ôté un poids énorme. Merci donc pour tous vos témoignages et vos mots d’encouragement et d’espoir quant à notre future vie à deux…

A la question : « vas-tu arrêter ton blog ? » je réponds « non » !
Je conserve bien sûr mon blog, mais il va prendre une autre tournure. Vous aurez déjà constaté le changement de titre et de présentation… La petite chanson à écouter à gauche : cliquez dessus et écoutez les paroles, elles racontent tout simplement ce que nous vivons actuellement, et cela me permet de faire un petit hommage à son interprète décédé il y a quelques jours (même si je lui ai préféré la version des Enfoirés !). Ce blog devient le blog de « Véronique et Philippe », un peu à 4 mains, même si j’en serai certainement toujours « l’auteur » principal car mon Philou de mari, un peu discret et timide restera probablement un lecteur de l’ombre, mais qui sait, peut-être que lui aussi aura de temps à autre envie de parler de « sa nouvelle vie » !!! Tranches de vie d’un couple qui prend un nouveau départ et qui espère vivre longtemps et heureux ensemble sur cet autre chemin !

dimanche 25 janvier 2009

6 jours de réflexion...

Une semaine après notre « remise en question », l’épreuve de cet entretien qui a fait tout basculer, nous avons beaucoup parlé, nous avons retourné la situation dans tous les sens… Au sortir de cet entretien, nous nous sommes dit que nous prendrions un temps de réflexion et que nous allions réfléchir à tout cela.

Aujourd’hui, nous sommes arrivés à une conclusion et sommes tombés tous les deux d’accord sur la suite à donner à notre projet.

Mais avant toute chose, je voulais vous remercier toutes très chaleureusement pour vos messages de soutien, pour vos mots et vos paroles d’encouragement. Un merci tout particulier aux deux jeunes femmes adoptées qui m’ont fait part de leur expérience, et en particulier à Sandra qui m’a fait part de l’expérience de ses parents et plus particulièrement de sa maman. Merci à vous toutes pour ces messages qui nous ont fait chaud au cœur et qui nous ont bien entendu aidés dans notre réflexion.

Je pense que vous serez très certainement déçues par nos conclusions et notre choix que voici :
On nous annonce 3 à 5 années d’attente pour l’adoption internationale. Si l’on prend en compte le maximum envisagé, cela nous ferait une parentalité à 45 et 47 ans. Cela voudrait dire que nous aurons déjà du refaire notre agrément puisque le nôtre serait caduque. Franchement, je ne me sens pas à 45 ans, de devoir refaire toute la démarche d’agrément. Par ailleurs, je ne sais pas si je serais capable à 45 ans, et mon chéri à 47 ans, d’envisager de modifier totalement notre mode de vie. Je m’explique : serons-nous physiquement capables de vivre tout ce que la présence d’un ou deux enfants engrange ? Lorsque je vois mes problèmes de dos (enfin mes problèmes de sciatique qui n’en est finalement pas une et dont il faudra que je parle un jour…) et lorsque je vois que je ne suis même pas capable de donner son bain à mon petit filleul tant je souffre, comment pourrais-je assurer m’occuper de mes propres enfants ? Quand je vois à quel point nous sommes ancrés dans nos habitudes de « vieux » couple, comment nous sommes si complémentaires et si bien à deux, quand je vois à quel point nous sommes capables de nous auto-suffire à nous-mêmes : quelle sera notre vie à 45 et 47 ans lorsqu’un ou deux enfants débouleront dans nos vies et en changeront profondément le sens ? Prendre le risque de faire exploser notre couple si fusionnel ? Prendre le risque de nous déchirer ? Alors à quoi aurait servi tout cela ?

Ne nous leurrons pas : cela nous a choqués, mais en réfléchissant un peu plus au propos, nous nous rendons compte que finalement, ce n’est pas faux, nos moyens financiers semblent bien maigres pour nous lancer dans l’aventure de l’adoption internationale. Cela fait déjà environ 18 mois que nous nous serrons la ceinture pour la maison. Bien sûr, nous ne sommes pas à plaindre et nous ne manquons pas de l’essentiel, mais je dois avouer que depuis toujours, nous faisons extrêmement attention à tout. J’exagèrerai probablement si je disais que nous nous privons beaucoup, mais soyons réalistes, nous n’avons jamais rien fait pour nous : nous n’avons jamais fait de beau voyage ensemble, nos seules vacances se résument à un été en camping et tout le reste chez ma maman. Nous faisons très très peu de sorties, pour ne pas dire quasiment jamais, je ne suis pas une foudre du shopping et je vis sur mes réserves vestimentaires depuis 5 à 10 ans en me faisant tout de même le cadeau d’un ou deux habits neufs par an, ce qui est, avouons-le, très peu par rapport à beaucoup de femmes de mon âge. Mon chéri, n’en parlons même pas, les seuls plaisirs qu’il se fait sont une BD de temps à autre. Grâce à cela, nous nous en sommes toujours sortis, mais au prix de nous sacrifier pour beaucoup de choses. Avec le futur remboursement d’emprunt, chaque dépense sera calculée au centime prêt, et il n’y aura pas de place pour un quelconque imprévu (voiture à changer, vacances ou travaux dans la maison…) Comment donc envisager vivre sereinement dans ces conditions-là ? Bien sûr nous avons notre fameux compte d’épargne auquel nous n’avons pas touché pour l’adoption, mais celui-ci fondra comme neige au soleil dès qu’il faudra commencer à débourser certaines sommes. Selon les cas, une adoption internationale peut coûter entre 6 000 et 15 000 €. Une fois que nos petites économies se seront « envolées », il n’y aura plus rien.

Alors voilà, en mars, cela fera 8 ans que nous sommes ensemble, 7 ans que nous avons décidé d’avoir un enfant et plus de 5 ans que nous aurons passé en PMA… sans jamais penser à nous, sans jamais profiter de quoi que ce soit pour nous.
Si nous devons attendre encore l’aube de la cinquantaine et encore des années de privation avant de pouvoir enfin être parent, quelle aura été notre vie ? L’attente d’un enfant ? Sommes-nous capables d’autant de sacrifices ? A ce point ?

Alors malgré tous vos arguments et votre soutien, nous avons choisi d’arrêter nos démarches et d’abandonner ce projet. Nous allons en rester là. Nous avons, d’un commun accord, décidé de profiter ENFIN de la vie, de notre vie de couple, de notre vie à deux, sans devoir subir encore et toujours d’éternelles remises en questions, sans devoir toujours justifier, prouver et argumenter nos choix , sans avoir à toujours mettre sur la table nos tripes et notre cœur, sans avoir à raconter nos vies à de multiples personnes que nous ne connaissons même pas. Korrigane le disait si bien : combien cela est difficile de devoir toujours ouvrir son cœur, sa tête, son âme… Je me sens vidée, épuisée de tout cela. Vidée, c’est bien le mot. Après l’entretien de lundi, je me suis sentie vide, creuse, comme si le dernier souffle de courage et de motivation qui était encore en moi s’échappait tout doucement, comme si mon corps et ma tête n’étaient plus du tout capable de supporter tout cela, comme si je m’étais jusqu’alors persuadée que j’étais forte et que c’était ce que je voulais par-dessus tout, comme si mon subconscient envoyait tout à coup un signal, ce signal qui me prouve que justement, j’étais aveuglée par cette auto-persuasion que j’avais…
Je suis tout simplement lasse de devoir passer autant d’années de ma vie dans ce combat pour un enfant, et aujourd’hui, je veux vivre pour moi, pour nous… Nous avons envie de pouvoir enfin profiter de la vie, de faire des choses à deux, ces choses que nous n’avons jamais faites parce qu’il y avait toujours une bonne raison de s’en priver : la PMA, les traitements, une hypothétique grossesse, l’adoption…

Oui nous avons ce petit capital de côté qui nous aurait permis d’aller peut-être au bout du monde pour nos enfants, et après ? Oui, après, l’amour d’un ou deux enfants, certes… Et si jamais cela se passe mal ? Si jamais nous rencontrons des difficultés qui nous malmènent à nouveau. Nous sommes conscients que nous pouvons rencontrer de grosses difficultés, nous en avons des exemples autour de nous, nous voyons que les parents en question souffrent de cette situation. Nous n’avons plus envie de souffrir, nous avons envie de souffler… Alors notre petit capital, nous allons le dépenser pour NOUS. Nous allons enfin faire des choses dont nous rêvons et que nous n’avons jamais pu faire : avant tout, pouvoir aménager confortablement notre petite maison, et puis surtout, prendre des vacances, de vraies vacances, voyager, se poser, profiter, ne plus avoir à compter chaque centime, s’offrir enfin ce voyage de noces que nous n’avons jamais eu, profiter de notre amour mutuel et si intense, profiter de ce quelque chose qui nous anime et qui est « l’autosuffisance » l’un de l’autre, cette petite chose qui risquerait de voler en éclat si notre fonctionnement et notre mode de vie venait à être profondément bouleversé…
Tout ceci est peut-être égoïste certes, mais s’il vous plait, ne nous jugez pas, nous faisons ce choix réfléchi après des heures et des heures de discussion, après avoir retourné la chose dans tous les sens… En tout cas, c’est notre ressenti pour le moment. Peut-être devrais-je dire que c’est ce que nous souhaitons pour le moment, que peut-être dans quelques mois nous ferons machine arrière et que nous aurons à nouveau envie de nous lancer, mais en attendant, nous faisons sciemment cette pause. Peut-être finalement que cette personne de MDM nous a très bien cernés, qu’elle a senti que l’adoption d’un enfant risquait de nous perturber, et par là-même, de perturber le ou les enfants qui nous auraient été confiés… Peut-être nous fallait-il cet entretien pour nous apercevoir que ce dont nous avons besoin, c’est juste de nous-mêmes, parce que nous avons traversé de telles souffrances que nous ne nous sentons plus capables d’imaginer en vivre d’autres…

Nous le regretterons peut-être un jour, c’est ce qui me travaille le plus, mais il vaut mieux se remettre en question maintenant plutôt que de se poser toutes ces questions, d’avoir toutes ces angoisses et tous ces doutes et surtout de risquer de tout foutre en l’air une fois que nous serons parents.Je me doute de ce que vous allez penser de tout cela, mais une fois encore, je me dois tout de même de mettre en avant, comme l’a si justement (tout compte fait) fait la personne de MDM, notre âge « avancé » : à 30 ou 35 ans, oui, nous aurions probablement encore foncé malgré les 5 ans d’attente. A 30 ou 35 ans, on a encore de l’énergie à revendre, mais à 40 et 42 ans, ces 5 ans d’attente, c’est trop pour nous, c’est trop après le gros parcours qui est déjà derrière nous…

samedi 24 janvier 2009

Comment se faire du mal bêtement et inutilement, ou comment retourner le couteau dans la plaie...

Vendredi soir… Fin d’une semaine mouvementée et harassante émotionnellement et moralement.

Chéri dort paisiblement sur le canapé, il s’est endormi devant la télé. Je n’arrive pas à me résoudre à monter me coucher seule, alors je traînasse sur le net sans trop savoir quoi faire… Je « traîne ma peau » quoi… Je vais machinalement sur le site Copains d’avant… Comme ça, juste pour voir… Je cherche au hasard, des noms d’anciens camarades de classes, des toutes petites classes, jusqu’au lycée, d'anciennes collègues de travail… Petit à petit, plein de noms fusent dans ma tête, je vais consulter leur fiche…

Ils ou elles, la quarantaine épanouie, arborent tous des mines radieuses sur des photos de famille où ils posent avec femme (ou mari) et enfants… Des têtes blondes de quelques mois à déjà une vingtaine d’années pour certains… Des photos de familles semblant sorties tout droit de la petite maison dans la prairie où tout le monde est beau et gentil, où tout le monde affiche fièrement son bonheur de parent, serrant dans ses bras sa progéniture…

A croire que je suis la seule looseuse de tous ceux qui ont croisé mon chemin depuis la petite enfance…

vendredi 23 janvier 2009

mercredi 21 janvier 2009

J + 2 ....

Avant tout, merci infiniment pour vos messages de soutien, d’encouragement et de persévérance. Mais….. toujours en stand-by pour le moment. Besoin de réfléchir encore, de faire une pause.

Pour apporter certaines petites précisions, le salaire mensuel moyen net du couple doit être de 3 000 €. En-dessous c’est apparemment risqué de tenter l’aventure bien que nous ayons mis en avant que nous conservions depuis longtemps un plan d’épargne en prévision de notre projet, et bien que nos familles respectives se soient proposées de nous venir en aide financièrement en cas de besoin, bien qu’ayant argumenté que nous payerions moins d’impôts, et je n’ai même pas, à ce stade-là oser parler d’allocations familiales, j’aurais eu trop peur qu’on me dise que je voulais des enfants pour ça…

Pour beaucoup de questions qui nous ont été posées, je n’ai pas pu m’empêcher à plusieurs reprises de signaler que des tas de couples y arrivaient, tant qu’il y a beaucoup d’amour, c’est déjà bien, mais à chaque fois on me répondait que « des enfants adoptés, ce n’est pas comme des enfants biologiques ».

A une question posée à Philippe : « comment réagiriez-vous en rentrant le soir du travail, si votre femme a pu profiter de certaines choses avec les enfants, auxquelles vous n’auriez pu vous participer ? Seriez-vous jaloux ? ». Il a répondu qu’il ne serait pas du tout jaloux, au contraire heureux de savoir que nous aurions passé de bons moments ensemble, et que le principal pour lui serait de nous voir, moi et les enfants, heureux…. Ce à quoi j’ai eu le malheur de rajouter que dans beaucoup de famille, c’est d’ailleurs bien souvent une tierce personne, nounou, grand-mère, assistante maternelle…. qui doit parfois avoir l’honneur d’assister au premier sourire ou aux premiers pas ou au premier mot…. Mais là encore : « quand on a des enfants adoptés, ce n’est pas la même chose que quand on a des enfants biologiques, les enfants biologiques, on les a portés dans son ventre et on a tissé avec eux des liens très forts dès le début, ça n’est donc pas comparable… ».

J’en ai déduit, et désolée si je choque, que les enfants adoptés ne sont pas des enfants « normaux », puisqu’on ne peut rien faire avec eux de ce que l’on fait avec des enfants biologiques. Pourtant, il me semble bien que des tas de parents ayant des enfants adoptés fonctionnent tout à fait « normalement »… OK, il y a des choses différentes sans doute car c’est évident qu’il faut gérer un passé, des traumatismes… mais j’ai eu également l’occasion de lire ou d’entendre qu’il était important de « traiter » les enfants adoptés comme des enfants « normaux » et pas comme des cas…

J’ai été trop gentille, avec le recul, je me dis que j’aurais du être beaucoup plus « rentre-dedans » moi aussi, mais je ne suis pas d’un naturel comme cela, j’encaisse et ne rétorque pas. De toute façon j’étais dans un état second, complètement perdue, complètement à côté de mes pompes, le « loupé » de première car j’ai donné l’impression de quelqu’un qui n’était au courant de rien, qui ne s’était pas investi et qui découvrait tout à l’occasion de cet entretien. Pourtant je lis énormément sur le sujet, me renseigne beaucoup, et l’après-midi même j’étais encore dedans à bouquiner des tas de trucs, mais lors de l’entretien, c’est comme si j’avais été dans une quatrième dimension, comme si ça n’était pas moi…

2 jours après, je me demande si finalement, effectivement je suis bien prête pour ça. Aujourd’hui, je n’en suis plus si sûre. Et si cet entretien raté avait été là pour nous ouvrir les yeux justement ? Nous avons certainement été beaucoup trop naïfs. Maintenant, c’est une remise en question pour nous… de nous, une réflexion que nous devons mener sur le bien-fondé de cette démarche. Nous avons réellement besoin de faire une pause pour réfléchir à tout cela, même si vous nous encouragez à poursuivre, puisque, et nous le savons, il y a d’autres organismes à structure plus familiales, cet événement nous permet finalement de nous recentrer sur la question…

lundi 19 janvier 2009

Une épreuve éprouvante !

L'entretien est passé....
Cela ne ressemblait pas trop à un entretien, mais à du "rentre-dedans", enfin je pense que c'est normal peut-être...

Déjà à la base, nous devions avoir le rendez-vous lundi dernier parce que l'une des deux personnes qui devait nous recevoir était malade. Donc ça avait reporté à aujourd'hui, comme vous le savez. Pour rien ! La personne était toujours malade et nous avons été reçus par une seule personne. C'est un handicap à la base déjà ça non ? La personne va être seule à se faire une opinion de nous quand les autres voient deux personnes. Il y avait d'ailleurs un autre couple qui avait rendez-vous en même temps que nous... Eux, ils ont bien vu deux personnes. Bon, je ne veut pas me la jouer parano, mais quand même, pourquoi est-ce que c'est encore tombé sur nous ? Franchement, je parlais de poisse l'autre jour, ça nous poursuit tout de même non ?

Bref, l'entretien c'est très très mal passé, j'ai merdé sur toute la ligne, mon chéri s'est un peu énervé par moments parce qu'elle lui rentrait dedans à fond, mais dans l'ensemble, il a assuré lui... Moi pas...

Ca a duré 2 h 15, on s'est fait attaqué sur toute la ligne sur tous nos choix. J'étais perdu, désemparée, déstabilisée par les questions. J'avais les larmes au bord des yeux tout du long, à un moment j'ai failli me lever et partir en pleurant... Nous avons eu des questions "malsaines", dérangeantes, des contradictions, et même des questions "incompréhensibles", enfin dont on ne comprenait ni le sens ni la teneur, et ce n'est pas imaginé puisque nous avons eu exactement le même ressenti tous les deux... Nous avons tout de suite senti que nous ne correspondions pas à leur "idéal" de parents, d'entrée de jeu, nous avons tous les deux cette impression. Elle nous a tout de suite branché sur les questions d'argent, et en demandant à Philippe s'il avait l'intention de créer sa boîte et si non, pourquoi ? L'instant d'après, elle lui demande quelles seraient ses disponibilités pour un enfant ? Franchement, s'il créait sa boîte, il aurait peu de temps à consacrer à son (ses) enfant(s). Elle insistait toujours lourdement sur nos revenus, comment on allait s'en sortir, comment je pouvais imaginer prendre un congé parental et vivre "décemment" ?... Enfin je ne vais pas tout raconter, il y a trop à dire, j'ai l'esprit un peu ailleurs là... Et Philippe aussi.

De toute façon, on est mal barrés parce que d'après elle, nos revenus sont insuffisants. Oui, nous ne gagnons pas assez bien notre vie pour adopter, nous sommes des pauvres qui n'aurons pas les moyens d'élever leurs enfants... Et puis on n'est plus tout jeunes non plus. Pourtant, nous sommes motivés, nous pensons que nous serons de bons parents aimants, nous nous investissons énormément dans ce parcours, nous sommes un couple équilibré, bien dans ses baskets, amoureux fous, biens dans notre tête... Mais, voilà, nous avons merdé sur toute la ligne pendant l'entretien, et nous ne gagnons pas assez notre vie.

La conclusion est que nous ne pouvons adopter qu'en Colombie, si jamais nous le pouvons... Et elle nous a énormément dissuadés d'adopter une fratrie.

Mais là, à chaud, tout de suite, je ne vous cacherai pas que j'ai envie de tout laisser tomber... Oui, vous lisez bien, on abandonne. Philippe est dans le même état d'esprit que moi, pas envie de continuer... De toute façon, c'est mal parti avec MDM, et franchement, je n'ai pas la force d'essayer d'autres OAA ou l'AFA. Je sais que ça n'est que le début, mais je suis épuisée, épuisée de tant de barrières, de tant de souffrances, de tant de poisse...

Donc BLOG EN SUSPEND parce que là, dégoûtée de la vie....


--- Edit du 20/01, 7 h 10 ---

Je reviens dessus... La nuit a été agitée, j'ai beaucoup pleuré, je me suis repassé le film de cet entretien, et je l'ai vécu comme une agression. Ce matin, je me sens traumatisée. J'ai rarement été dans cet état-là...

Ah oui aussi :
- le fait que nous ne tentions pas plusieurs OAA en même temps révèle un manque de motivation et montre que nous ne sommes pas prêts...
- Le fait que nos parents soient âgés et loin (ma Maman, qui elle cumule le fait d'être âgée et loin), est embêtant, car ils ne pourront pas garder les enfants... Or, la famille élargie est très importante pour eux. Qui gardera nos enfants quand nous aurons besoin de les faire garder ? Personne, donc pour eux c'est un point négatif.
- je vois gros comme une maison (justement !) que notre maison ne sera pas assez grande à leur goût, j'en suis déjà sûre et certaine que, bien qu'ayant 3 chambres, on nous dira qu'elle est trop petite pour 2 enfans car les pièces sont petites.
- nous avons été attaqués sur toute la ligne, sur tous nos choix, nos arguments, nos explications. On se serait crus au tribunal ! Et tous nos choix, toutes nos explications, tous nos arguments étaient contredits et critiqués.

Alors je vous jure qu'au bout d'un moment, et surtout quand vous êtes déjà à la base d'un naturel à vous remettre en question, vous vous sentez ramenés plus bas que terre et incompétents. Vraiment, je me suis sentie bête et conne, comme une petite fille à qui l'on dirait "ah non, tu n'as pas le droit de faire ça, c'est pour les grands..." Je me suis sentie humiliée que l'on me considère comme incapable.

Je sais que c'est le but de la manoeuvre, que ça ne veut rien dire, que ce sont des techniques pour nous déstabiliser. Je sais qu'il existe d'autres OAA, d'autres démarches. Mais je suis fatiguée que ma vie soit un éternel combat, à devoir toujours tout justifier, a devoir toujours avoir les bons arguments, alors que parfois, il n'y a même pas d'arguments, car les choses viennent simplement du coeur, et on ne peut pas les expliquer. C'est comme si on demandait à une femme qui veut un enfant naturellement "pourquoi vous voulez un enfant", que sa réponse serait "parce que j'en ai envie", et qu'on lui reprocherait de ne pas assez argumenter son désir et qu'elle aurait du répondre "pour repeupler la planète" ou "pour relancer le pouvoir d'achat". Oui, il y a des choses qui ne s'expliquent pas, sauf que dans le parcours de l'adoption, ce n'est pas comme ça que cela se passe : tout doit être réfléchi, calculé, envisagé, projeté... Là encore je dis c'est normal vu les enjeux, c'est normal de défendre avant tout l'intérêt de l'enfant, mais que l'on accepte tout de même que l'on ne puisse pas être parfaits, que l'on accepte que l'on ne sache pas quoi répondre à certaine question lorsque c'est notre coeur qui le dicte et qu'il n'y a pas d'explication...

Et puis autre chose, elle a finalement réussi à vraiment me mettre le doute sur nos capacités financières à y arriver. Cela a été récurrent dès le début. J'y pensais souvent auparavent, et je me rassurais en me disant que des millions de couples modestes à revenus moyens avaient des enfants et y arrivaient, alors pourquoi pas nous ? Mais là, elle a enfoncé le clou et maintenant je me dis qu'effectivement, nous n'y arriverons pas, puisqu'elle le dit. En tout cas, nous sommes en-dessous de la moyenne préconisée par MDM.

Je sais, je peux encore changer d'avis, et d'ailleurs, vous êtes toutes là pour nous soutenir et nous encourager à continuer, mais nous avons envie maintenant, de finalement prendre notre temps et de réfléchir à nouveau à tout cela... Se faire remettre en question à ce point-là et se faire descendre autant, pour un premier entretien, ça refroidit et ne donne pas envie de poursuivre. D'autant plus quand la vie ne vous a jamais fait de cadeau et vous a à maintes reprises foutu une claque dans la figure. Nous avons encaissé assez de choses comme ça, tenu toujours bon, on s'est toujours battus, la vie ne nous a jamais fait de cadeau, mais il arrive un moment ou franchement, c'est crevant, lassant. Oui je suis faible en disant cela, je baisse les bras, j'abandonne. Je crois d'ailleurs que c'est ce que les OAA cherchent à faire, pour écrémer le plus possible et garder les plus forts, ceux qui se battent, mais moi j'en ai marre de me battre et de souffrir. Aveu de faiblesse. Je voulais des enfants, mais à tout prix...

D-day...

J'ai un énorme défaut : je doute sans cesse de moi, me remet toujours en question et ait une grosse tendance à me sous-estimer et me dévaloriser...

Résultat : à trois quart d'heure de notre rendez-vous, je me sens désemparée, minuscule et me dis que je ne serai pas à la hauteur... Je sais... "pas bien" !!!

dimanche 18 janvier 2009

Quadragénaire !


Au départ, on guette le premier cheveu blanc… Chez moi, il est apparu vers la « trentaine fringante » ! On prend alors une pince à épiler et on l’arrache, au grand dam de tous ceux qui croient que lorsqu’on en arrache un, il en repousse dix ! Tant pis, on l’arrache ! Petit à petit, ce sont deux cheveux blancs, puis trois, puis quatre… On continue à les ôter consciencieusement le matin devant le miroir de sa salle de bain…

Et puis un beau jour, ce n’est plus un, ni deux, ni trois, ni quatre cheveux blancs qui mettent une touche de poivre et sel dans sa chevelure mais tant que l’on ne peut plus les arracher !

Aujourd’hui, c’est une mèche de chaque côté de mes tempes, et une multitude de tous fous qui ont investi ma tête de leur touche argentée.

Aujourd’hui, j’arbore fièrement mon début de couleur poivre et sel… Je ne me teins pas les cheveux, j’assume mon âge, je revendique mes rides et mes cheveux blancs, je revendique tout simplement le naturel lorsqu’il est bien porté… Cela ne me déplait pas et cela plait beaucoup à mon chéri !

Aujourd’hui, je suis quadragénaire, je change de dizaine pour me retrouver dans la quarantaine. Quelque part, cela fait bizarre… J’ai l’impression d’avoir toujours 30 ans, mais même si on assume, ça donne l’impression d’un petit coup de vieux, d’un coup !

40 ans, c’est tout rond, symboliquement, cela peut ressembler à la moitié du parcours, la moitié de sa vie…
40 ans, c’est quasiment l’âge qu’avait ma Maman lorsqu’elle est devenue grand-mère…
Aujourd’hui, j’ai 40 ans, et toujours pas d’enfants… Oh je sais, je ne suis pas la seule dans ce cas, mais cela fait bizarre… Allons, ce n’est pas bien grave, j’ai un chéri que j’adore et à qui je souhaite un très très heureux anniversaire ! Il a pris deux d’avance sur moi, et la quarantaine, il s’y ait déjà fait, lui !


Eh oui mon Chéri, comme tu le dis, on se prend encore une année dans la figure ! Gageons que celle-ci sera plus riche encore que toutes les autres ! Bon anniversaire, de tout mon cœur…



Découvrez La Grande Sophie!

vendredi 16 janvier 2009


Voici l'un des "dernier-nés" en matière de "littérature" sur l'adoption... Son auteur, Geneviève André, pédiatre, est la Responsable de la Mission Adoption de Médecins du Monde...


Résumé :

L'adoption internationale est aujourd'hui sous les feux de l'actualité pour de multiples raisons.
D'abord les adoptions outrageusement médiatisées par des stars comme Madonna, Johnny Halliday, Angelina Jolie et d'autres, d'enfants de pays du tiers-monde pas toujours sans parents; ensuite le scandale récent du "transfert" d'enfants supposés orphelins venant de pays en guerre par des organismes peu soucieux du droit international de l'adoption comme "Children Rescue /Arche de Zoé" ont encore relancé le débat sur la véritable nature de cette difficile question et de ses intrications avec le politique.
C'est que l'adoption est un problème complexe. Pour un enfant, adulte de demain, changer de parenté, de nom, de famille, de culture, de langue, de généalogie, de filiation et d'identité n'est jamais sans cicatrices. Cela touche aux racines les plus profondes de l'intimité de l'être humain, qu'il soit adopté ou adoptant.

Sommaire :

- L'adoption internationale est-elle un phénomène nouveau ?
- Existe-t-il un profil des pays d'accueil adoptants ? Quels sont les pays d'origine des enfants ?
- Les pays d'accueil peuvent-ils influencer l'adoption internationale ?
- Quelle est la réglementation internationale de l'adoption et peut-elle évoluer ?
- Y a-t-il des facteurs de risque propres à l'adoption internationale ?
- Quels principes de précaution peut développer un OAA pour accompagner la famille adoptante ?
- Peut-on évaluer la "capacité à être parent adoptif" ?
- Devenir parent adoptant nécessite-t-il des qualités particulières?
- Quel est l'intérêt d'une préparation à la parentalité adoptive ?
- Comment favoriser l'attachement réciproque parent-enfant ?
- Adoptions successives : est-ce possible de créer une fratrie?
- Adopter une fratrie : quels avantages et quels risques?
- L'adoption à spécificités médicales est-elle plus complexe ?
- L'adoption d'enfants "grands" est-elle plus difficile ?
- L'enfant adopté sera-t-il un adolescent comme les autres ?
- Quels sont les coûts financiers d'une adoption ?
- Quelles questions l'adoption par les célibataires pose-t-elle ?
- Les familles recomposées : quelles spécificités?
- Couples homoparentaux et adoption : quel avenir ?
- Quel avenir pour l'adoption internationale ?


Tous ces thèmes sont très intéressants... J'ai mis en couleur ceux qui me touchent plus particulièrement (bien que l'ensemble me parle), et je pense que cet ouvrage mérite d'être lu et certainement re-lu...
"S'adapter ou renoncer ?".... je ne peux m'empêcher ce soir, par le biais de ce titre sous forme de question qui veut tout dire, d'avoir une pensée particulière pour Valou...

mercredi 14 janvier 2009

Evolution chantier...

C'est loin d'être terminé, mais ce petit diaporama donne une idée de l'avancée des travaux démarrés en mars 2008...

Il reste encore à faire l'électricité, la plomberie, les boiseries et les murs intérieurs. Puis enfin, l'extérieur (terrasse, jardin, clôture...).

Si tout se passe bien, nous devrions y être en juin au plus tard (croisons les doigs, on s'attend à tout !), puis il nous faudra faire par nous-même tout ce qui est sols (parquet, carrelage), murs (enduit, peinture), installer la cuisine, et toutes les petites choses en plus que l'on voudra installer...

Notre "chez-nous" est toute la partie gauche du bâtiment près de l'Eglise. Pour la petite histoire, rigolote, ma collègue à qui je montrais les photos m'a dit : "Oh c'est super, je vois l'église, vous êtes donc tous proches du centre ville !".... "Heuuu, il n'y a pas de centre ville, c'est un minuscule village de 173 habitants, sans commerce, même pas un bistrot ou une boulangerie, et cette église est la plus petite d'Alsace !"...

Il nous tarde !


lundi 12 janvier 2009

Dans la série "la poisse nous poursuit" !


... Appel à l'instant de Médecins du Monde. Ils ne peuvent pas nous recevoir ce soir car l'une des deux personnes que l'on devait rencontrer est malade... Rendez-vous reporté à la semaine prochaine, lundi 19, même heure...

Bon OK, c'est pas grave du tout mais comme en ce moment on a pas mal de "contrariétés" (maison entres autres), que j'avais pris libre exprès aujourd'hui pour me reposer et me préparer psychologiquement et que l'on attend ce rendez-vous depuis déjà un mois, ça me chagrine un petit peu... Nous devions y aller ensemble, tous les deux, cela me rassurait, c'était vraiment important pour moi, et c'est aussi pour cela que j'avais pris congé. La semaine prochaine je ne pourrai pas, et nous devrons y aller chacun de notre côté et nous retrouver là-bas, pfff...

Je relativise en me disant que l'on aurait très bien pu ne pas avoir du tout de rendez-vous, et que c'est déjà super d'en avoir un, et en même temps je ne peux pas m'empêcher de penser que quand même, ça tombe toujours sur nous !!! et de me dire que j'ai quand même vachement la poisse dans la vie. Philippe de son côté ne peut pas s'empêcher de penser que c'est un signe annociateur d'un parcours difficile et chaotique qui sera voué à l'échec, comme le fut celui de la PMA... Je l'ai senti extrêment déçu et fataliste, me disant même que l'on n'y arriverait pas, qu'il le sentait... Vous me direz que lorsque l'on veut quelque chose dans la vie, il faut y croire, mais c'est vrai que à la longue, à force de toujours croire et que rien ne se passe, vous finissez par vraiment penser que le sort s'acharne sur vous... Mais là je m'égare sur un sentier négatif...

Allez, une semaine de plus ou de moins dans une vie, c'est pas la mort... mais c'est vrai que dans un projet aussi important pour nous que celui-ci, c'est énorme...

---- Edit du 13 janvier ----

Merci à toutes ! ça va beaucoup mieux... J'ai écrit à chaud hier, juste après avoir raccroché, et sur le coup, on s'en fait toute une montagne, mais après avoir laissé retomber la pression, et avec le recul, on se dit que franchement, ça n'est vraiment pas grave ! Mon Phiphi aussi allait beaucoup mieux hier soir, et en plus, une semaine ça passe vite, on va vite y être ! Et puis tant pis, j'ai tout de même reposé une journée de congé pour lundi, surtout que ça sera le lendemain de nos anniversaires, ça ne me fera pas de mal de pouvoir dormir un peu plus ! Dimanche, je fête effectivement mes 40 ans, et mon chéri ses 42 ans !

Bref, encore mille mercis pour vos encouragements et vos ptits coups de pied aux fesses, ça fait du bien !!!

dimanche 11 janvier 2009

Demain c'est le grand jour !


C'est donc demain le grand jour de notre rendez-vous avec Médecins du Monde !

Hier samedi, j'étais toute la journée sur un salon, je me suis un peu cassée la voix à force de la forcer pour couvrir le brouhaha. C'était crevant, j'étais dans un courant d'air, il y avait énormément de monde, j'ai une petite voix douce qui n'a pas l'habitude du tout d'être ainsi malmenée. Bilan du jour : crevée, sans voix, et mes acouphènes qui sont réapparus. On devait aller à la galette des rois de EFA67 cet après-midi, mais là, je ne m'en sens pas capable du tout, je préfère me reposer et rester bien au chaud pour récupérer pour demain...

Je n'avais encore jamais parlé de ces fichus acouphènes, c'est quelque chose d'extrêment désagréable. Ils sont apparus il y a deux ans et demi, après mon accouchement par IMG, immédiatement au sortir de l'hôpital. Je ne m'en suis pas préoccupée tout de suite, je ne savais d'ailleurs pas ce que c'était vraiment ! ça a duré quelques semaines, puis c'est reparti comme c'était arrivé, j'avais mis cela sur le compte du traumatisme. C'est une sensation bizarre : chez moi (parce que les effets varient d'une personne à l'autre), j'ai la sensation d'être sourde d'une ou des deux oreilles selon les cas, enfin pas sourde sourde, mais d'avoir les oreilles complètement bouchées, mais paradoxalement, les sons me parviennent de manière extrêmement amplifiée, le moindre petit bruit m'arrive comme une agression. En bref, j'ai les oreilles bouchées (donc tout bourdonne), et pourtant tout m'arrive puissance 10 ! J'ai ensuite constaté que ça revenait régulièrement, je me suis donc "analysée" pour comprendre, et me suis aperçue qu'ils revenaient quand j'étais en période de stress et que ça pouvait durer de quelques jours à quelques semaines. Ma toubib m'a confirmé que c'était le choc, le traumatisme de l'IMG qui, à l'époque, me les avait déclenchés et qu'un acouphène pouvait arriver par un gros choc psychologique.

Donc voilà, cela faisait un petit moment déjà que je n'avais plus de leurs nouvelles, et la semaine de boulot hyper stressante que je viens de vivre (même pas envie d'en parler tellement ça me gave), plus le salon d'hier, plus certainement l'angoisse du rendez-vous de demain, et me voilà aujourd'hui avec les oreilles qui déconnent !!!

Bon, ce n'est pas bien méchant, je vais me soigner avec mes petites boules magiques (homéopathie) et tout va rentrer dans l'ordre ! Il faudrait juste tout de même, que j'arrive à prendre sur moi pour moins stresser pour les conneries du boulot, et relativiser un peu plus pour tout le reste !

jeudi 8 janvier 2009

Fan des années 80 !


Pendant les vacances de Noël, nous avons regardé coup sur coup à la télévision, un film et une émission qui nous ont fait faire un bond dans le passé : "Rien dans les poches" avec Emma de Caunes, et "La folie des années 80"... Flash-back et destination Années 80.

Visionner cela m'a remplie de nostalgie... Les années 80 sont pour moi une des meilleures étapes de ma vie. Cette décennie m'a vu sortir de l'enfance, traverser l'adolescence et vivre le début de ma vie d'adulte. C'était une époque où tout allait très vite, on avait tout, tout de suite... C'était une période d'incroyable insouciance malgré quelques événements sérieux qui se sont déroulés... On semblait ne douter de rien, on avait soif de vivre et d'avancer, de tout faire à fond, sans retenue, sans se poser trop de questions...

Les portables n'existaient pas, nos téléphones étaient encore à cadran mais commençaient à prendre des couleurs (le nôtre était kaki !). Un drôle de petit appareil "révolutionnaire" venait de faire son apparition dans nos foyers : le Minitel. Plus besoin d'annuaire papier pour rechercher un numéro et encore moins de devoir aller à la poste pour consulter le botin d'un autre département. On pouvait même voir les corrigés du bac sur un quelconque "36 15"...

Nous n'avions pas encore d'ordinateur à la maison, ça n'était réservé qu'aux entreprises, et encore, ils ressemblaient plutôt à d'énormes terminaux à écrans noirs et caractères oranges ou verts... Oui, Windows n'existait pas encore et il fallait s'y connaître un peu en programmation ou langage Pascal ou autre Cobol, pour faire quoi que ce soit...

Ce qui s'apparentait le plus à l'époque à nos actuelles consoles de jeu, s'appelait Amstrad et les jeux étaient disponibles sur des K7 audio. Mais fallait-il encore avoir les moyens de s'en offrir un !

Les magnétoscopes faisaient 4 fois la taille de ceux d'aujourd'hui et crachaient de grosses cassettes qui n'étaient pas encore des VHS...

La musique sortait doucement du disco et entrait petit à petit dans l'aire de la new wave et de la variétoche française sur fond de synthétiseurs. Incroyable le nombre de chanteurs et de groupes qui n'ont fait qu'un titre mais qui ont gravé les esprits par leurs tubes !

Tout cela nous semble aujourd'hui incroyablement désuet et dépassé, ringard et kitch, et pourtant, les progrès filaient à la vitese de l'éclair.

Cette décennie fut également riches d'événements, avec entre autres, l'arrivée de la gauche au pouvoir avec l'élection de François Mitterand, synonyme de révolution culturelle, de liberté d'expression et de communication : les publicistes osaient et se permettaient des choses qui seraient aujourd'hui vivement contestées. Un autre événement marquant fut pour moi la chute du mur de Berlin et l'éclatement de l'Est (un film retranscrit d'ailleurs très bien cet événement : "Good bye Lenin", à voir absolument)...

Je me souviens encore avoir été marquée par le boom des radios libres : la bande FM prenait ses quartiers, des radios sans pub qui émettaient parfois d'une simple cuisine ! Mais aussi l'apparition des vidéo-clips tournés comme de véritables court-métrages comme ceux réalisés par Jean-Baptistes Mondino.

Enfin... la liste serait beaucoup trop longue, voici donc un petit melting pot de cette décennie. Cette liste vous rappellera certainement des souvenirs si vous êtes, comme moi, une ado des années 80 !!!

1ère fête de la musique - 45 tours - Abolition de la peine de mort - A-ha (Take on me, the sun always shines on TV…) - Alphaville (big in japan, forever young…) - Axel Bauer (cargo de nuit) - Boom des executive women et autres working girls - Boy George (do you really want to hurt me…) - Caroline Loeb (c’est la ouate) – Cauecescu - Chagrin d’amour (chacun fait c’qui lui plait) - Charlotte Valendrey (rouge baiser) - Christine Ockrent, 1ère femme à présenter un journal de 20 heures - Chute du mur de Berlin - Cindy Lauper (girls just want to have fun…) - Club Dorothée - Coluche (élections présidentielles) - Cookie Dingler (femme libérée) - Corinne Charby (boule de flipper, pile ou face…) - Création de Canal+ et M6 – Dallas - Daniel Balavoine (l’Aziza, je ne suis pas un héros…) - David et Johnatan (est-ce que tu viens pour les vacances ?) - Début de soirée (nuit de folie) - Droit de réponse (Michel Polack) - Drôles de dames – Dynastie - E.T. - Eclatement de l’Est - Election de François Mitterrand - Elsa (t’en vas pas) - Enlèvement d’Ingrid Betancourt - Explosion des radios libres, boom de la bande FM - Famine en Ethiopie - Gold (capitaine abandonné) - Gym Tonic (Véronique et Davina) - Harlem Désir - Human Leage (Don't you want me) - Image (démons de minuit) - Indochine (l’aventurier, tes yeux noirs...) - Jackie Quartz (mise au point) - Jean-Jacques Goldman (Quand la musique est bonne, je te donne, il suffira d’un signe…) - Jeanne Mas (toute première fois, en rouge et noir, Johnny Johnny…) - Julie Pietri (Eve lève-toi) - Kajagoogoo (to shy shy) - K7 audio - Kim Wilde (kids in America, Cambodia...) - L’affaire Grégory - L’amour du risque - L’homme qui valait 3 milliards - La gauche passe au pouvoir - Laroche Valmont (t’as le look coco) - Laura Branigan (Self control) - Lech Walesa - Les Nuls - Les restos du cœur - Lundi noir (krach d’octobre 87) - Madonna (holiday, papa don’t preach, like a virgin…) - Maxi 45 tours - Mode (fluo, mitaines, résilles, pulls chauve-souris, fuseau, stan smith...) - Modern Talking (brother Louie, you’re my heart you’re my soul...) - Naissance du 1er bébé-éprouvette - Nelson Mandela - Nulle part ailleurs - OK magazine - Ouverture des premiers fast-food en France - Paris-Dakar (mort de D. Balavoine et T. Sabine) - Partenaire Particulier - Patrick Sabatier (le jeu de la vérité) - Peter et Sloane (besoin de rien envie toi) - Platine 45 - Rita Mitsouko (Marcia baila, Andy, c’est comme ça…) - Robert Badinter - Rose Laurens (Africa) - Rubiks Cube - S.O.S Racisme - Sacs U.S. (pour aller au lycée, recouvert de badges ronds à l’effigie de groupes préférés, et bariolés de « Trust » et « AC/DC » au marqueur noir…) - Salut l’Enfoiré (mort de Coluche) - Samanta Fox (touche me) - Santa Barbara – SIDA - Simone Veil - Soft Cell (tainted love) – Solidarnosk - Sophie Marceau (la boum) - Sound machines - Starsky et Hutch - Stef de Monac' (Ouragan) - The Maisonnettes (Heartache avenue) - Téléphone (c’est vraiment toi, hygiaphone, New York avec toi, un autre monde…) - Top 50 (Marc Toesca, salut les ptits clous) - Touche pas à mon pote - Vanessa Paradis (Joe le taxi) - Vidéo-clips (premiers vidéo-clips tournés comme de véritables court-métrages) - Visage (fade to grey) - We are the world - Yannick Noah remporte Roland Garros……

mardi 6 janvier 2009

Un enfant

Un enfant
Ça vous décroche un rêve
Ça le porte à ses lèvres
Et ça part en chantant
Un enfant
Avec un peu de chance
Ça entend le silence
Et ça pleure des diamants
Et ça rit à n'en savoir que faire
Et ça pleure en nous voyant pleurer
Ça s'endort de l'or sous les paupières
Et ça dort pour mieux nous faire rêver

Un enfant
Ça écoute le merle
Qui dépose ses perles
Sur la portée du vent
Un enfant
C'est le dernier poète
D'un monde qui s'entête
A vouloir devenir grand
Et ça demande si les nuages ont des ailes
Et ça s'inquiète d'une neige tombée
Et ça croit que nous sommes fidèles
Et ça se doute qu'il n'y a plus de fées

Mais un enfant
Et nous fuyons l'enfance
Un enfant
Et nous voilà passants
Un enfant
Et nous voilà patience
Un enfant
Et nous voilà passés



Découvrez Jacques Brel!

lundi 5 janvier 2009

Dur dur !


Reprise du boulot aujourd'hui...

Comment dire ? ... Après avoir été tout de suite remise dans le bain, la très désagréable impression de n'avoir pas été en vacances, ou alors qu'elles remontent à déjà loin ! Moi je dis : hallucinant ! Pour faire bref, j'ai passé ma journée à courir à droite et à gauche, à devoir régler les problèmes des uns et des autres, à faire, défaire, refaire, redéfaire, rerefaire... moults fois les emplois du temps et à parer aux urgences logistiques. Moi qui pensais pouvoir lire tous mes mails et ouvrir mon courrier, je n'ai pu m'y atteler qu'en fin d'après-midi, et je suis bien loin d'avoir terminer ! Mercredi matin, je suis sur un salon, ainsi que samedi toute la journée, c'est donc la course en ce début d'année !

Vendredi soir, nous avons rendez-vous avec le chef de chantier qui a repris en main notre construction, il a des trucs à nous demander par rapport aux plans. J'espère surtout qu'il ne nous annoncera pas d'autres changements !

Et enfin, dans une semaine jour pour jour, à cette heure-ci, nous serons, je pense, sortis de notre entretien avec Médecins du Monde. Je commence à flipper un peu et à appréhender, et c'est très bizarre, car j'imagine que cela ressemblera aux entretiens que l'on a déjà eus avec l'assistante sociale et la psychologue, pourtant, j'ai cette bizarre impression d'avoir tout oublié, de ne plus savoir ! Enfin, on verra bien... J - 7...

samedi 3 janvier 2009

Un cadeau de Noël innatendu !!!


Un vieux PC fixe cassé = un joli portable tout neuf !

= un gros trou dans le budget...

= un cadeau de Noël en plus (pour des gens qui s'étaient dit que cette année ils ne s'offrirairent que des ptites bricoles pas chères)....

= un cadeau d'anniversaire en avance (pour des gens qui s'étaient dit qu'ils ne s'offiraient rien pour leur anniversaire)...

= un truc qui change tout de même radicalement la vie !

= un truc dont j'aurais dorénavant du mal à me passer !!!!!!

jeudi 1 janvier 2009

Meilleurs voeux 2009 !


Je profite d'une accalmie de l'ordi qui est en train de nous lâcher et sur lequel nous ne pouvons quasiment plus rien faire tellement il est en train de rendre l'âme (finit bien l'année çuila tient !)pour souhaiter à tout le monde, du fond du coeur, que cette nouvelle année qui commence soit synonyme de santé, joies et bonheurs partagés, heureux événements, bonnes nouvelles... Que des enfants malheureux trouvent une famille aimante, que des parents en manque de gazouillis, jouets, cris, pleurs, rires... puissent avoir le bonheur de rencontrer leur(s) petit(s) trésor(s)... Que le chemin d'autres qui sont en démarche s'ouvre sur de belles perspectives de rencontres, que celles qui sont en PMA voient leur voeu le plus cher se réaliser.... et que surtout la santé soit au rendez-vous pour tout le monde !

Un peu plus de paix, de sérénité, de générosité, d'empathie, de compréhension et de solidarité pour la terre entière (je sais, c'est extrêmement utopique, mais on peut y rêver, ça ne fait pas de mal...).

Bref, une très heureuse année 2009 à vous toutes et tous !