dimanche 5 avril 2009

Mariages culinaires et associations de saveurs

Je suis une amatrice de bonne chère (cf. ci-dessous pour celles et ceux qui auraient eu des doutes sur l'écriture du mot "chère" et auraient écrit "chair"… si si, j'en suis sûre… je ferme la parenthèse…), j'ai les papilles ultra sensibles, je me délecte du "bien manger", je suis hyper gourmande…

En fait, je suis très sensible aux mariages des saveurs, et il existe des associations de mets que j'adore, en voici quelques exemples…. A vous de compléter la liste avec les vôtres !

- Saumon fumé et mousse de raifort
- Tomme de brebis et confiture de cerises noires
- Foie gras et compotée d'oignons
- Foie gras et airelles
- Pruneau et lard fumé
- Roquefort et endives
- Roquefort et noix
- Caramel et beurre salé
- Tomate et basilic
- Mozarella et huile d'olive (la "grand cru" de chez Oliviers & co)
- Fraise et poivre noir (léger)
- Orange et chocolat noir
- Poire et chocolat
- Pomme et cannelle
- Munster et carvi
- Agneau et romarin
- Pain frais grillé avec beurre (salé) qui fond dessus
- Côte de bœuf grillée sur BBQ et bon vin
- Apéro et "vrai bon saucisson de pays" (bah quoi ?)
- Brioche et chocolat chaud
- Tarte flambée et Pinot gris
- Epinards et œuf poché
- Feta et olives noires
- Noix de Saint-Jacques et compotée de poireaux
- Ecrasée de pommes de terre et huile de truffe blanche
- Champagne et biscuits de Reims

- .........

Faire bonne chère :
Bien manger, faire un bon repas.
Le mot chère (1080) est issu du bas latin cara (visage), lui-même emprunté au grec kara (tête). Ce mot, désuet de nos jours sauf dans la locution “faire bonne chère” (v. 1345), se retrouve d’abord dans des locutions du type “faire bonne (mauvaise) chère à quelqu’un” (vers 1200), soit “faire bonne (mauvaise) figure à quelqu’un” c’est-à-dire “faire bon (mauvais) accueil à quelqu’un”.
“Chère. s.f. Ce qu’on sert aux repas. - Nourriture. - Qualité, quantité, délicatesse des mets. - Accueil, réception. (Chère, du latin cara, visage, s’est pris d’abord dans le sens de l’étymologie, puis signifia accueil, réception, d’où l’on passa facilement à l’acception de table, nourriture).”
Louis Dochez, “Nouveau dictionnaire de la langue française”, 1860.
Ce n’est en effet que plus tard, par métonymie, que l’on passera de l’accueil à la table et à la nourriture du repas qui traduit l’accueil bon ou mauvais des convives. Par extension et sans doute influencé par son homonyme chair (viande), chère prit ultérieurement, le sens plus général de repas, comme dans l’expression “faire bonne chère” pour “faire un bon repas”.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Ptit coucou... Je pense souvent à toi, gros bisous Véro.
Gwen.

maëlou a dit…

Miammmmmmmmmm, çà met en appétit tout çà ma préférence dans ta liste et tu t'en doutes,
va vers le caramel beuure salé,
avec une bonne galette.....

j'aime aussi le mariage, pruneau, carotte, pomme de terre, chataigne, champignon et poulet...

MMMMMMMMMMMMMMMMMummmmmmmmmmm
gros bisous

Anonyme a dit…

Poire et roquefort,
Vinaigre basalmique et fraises des bois (leger hein)


..j'ai bcp pensé à toi qd j'ai entendu pour les affrontements!!!
PETARD ce que vous devez être ravi que tout ce chambardement soit fini!!
Je t'embrasse ma jolie Philli,
LaNadj

sonia a dit…

miam miam, ça donne trop envie !!
je suis désolée de lire que Philippe n'a pas la grande forme, j'espèr qu'il va s'y faire à cet appareil et que vos craintes vont s'evaporer
bisous sonia

Sécotine a dit…

j'avais hate que tu nous racontes Strasbourg en temps de guerre (ne rions pas) j'imaginais que ce serait aussi sexy que les récits officiels, tout de carton pate.
pour rajouter à ta liste de saveurs, je rajoute comme ça cannelle dans le chocolat chaud, uniquement s'il est fait avec une tablette de Cote d'Or noir. Ben oui.