lundi 30 novembre 2009

1er dimanche de l'Avent...

.... Et on allume la première bougie de cette période de l'Avent qui nous conduira jusqu'à Noël.... 4 bougies à allumer !


C'est encore une tradition qui se perpétue chez nous en Alsace, et, pour la petite histoire, voici l'origine de cette tradition :

Sur le chandelier de l'Avent ou sur la couronne, on place quatre bougies. Chaque dimanche de l'Avent, on en allume une de plus. Plus la fête approche, plus il y a de lumière. Les quatre bougies allumées sont le symbole de la lumière de Noël qui approche et qui apporte l'espoir et la paix.

L'origine des bougies de l'Avent, c'est l'initiative d'un pasteur allemand qui décida d'allumer chaque jour une bougie disposée sur une roue, pour marquer les 24 jours qui précédent Noël. La Couronne de l’Avent avec les bougies a été inventée par le pasteur Johann Heinrich Wichern (1808-1881). Éducateur et théologien de Hambourg. Chaque matin, un petit cierge de plus était allumé et, à chaque dimanche d’Avent, un grand cierge. La coutume n’a retenu que les grands.

Ces bougies symbolisent les grandes étapes du salut avant la venue du messie.

*La première est le symbole du pardon accordé à Adam et Ève
*La deuxième est le symbole de la foi d'Abraham et des patriarches qui croient ai don de la terre promise
*La troisième est le symbole de la joie de David dont la lignée ne s'arrêtera pas. Elle témoigne de l'alliance avec Dieu
*La quatrième est le symbole de l'enseignement des prophètes qui annoncent un règne de justice et de paix.



L'autre tradition alsacienne de cette période de l'Avent est la confection de Bredele que l'on a coutume de faire pour offrir aux autres. En voici l'histoire :

En alsacien, les bredele sont des petits biscuits ou gâteaux confectionnés à l'occasion des fêtes de fin d'année.

Leur nom est un diminutif de Winachtsbredele, un mot qui signifie littéralement "petits gâteaux de Noël".

Dans les familles alsaciennes, on confectionne ces petits gâteaux dès le mois de novembre et on les conserve dans des boîtes en métal, car la tradition veut que l'on ne les mange pas avant le 24 décembre au soir.

On ne connaît pas avec exactitude l'origine des bredele. Les premières recettes de biscuits de Noël dont on a retrouvé des traces écrites datent du XVIe siècle, mais cette tradition pourrait être plus ancienne.

Les plus anciens moules utilisés pour la fabrication de ces gâteaux datent du XIVe siècle, mais l’on ne sait pas s’ils étaient confectionnés uniquement à l'approche de Noël ou pour d'autres occasions.

Selon certains, les Bredele auraient à l’origine servis à décorer le sapin de Noël : cela expliquerait pourquoi les maîtresses de maison alsaciennes leur ont donné des formes diverses, inventant au fil du temps d’innombrables recettes…

Emilie aurait soufflé, il y a quelques mois, sa troisième bougie... Peut-être aurais-je pu déjà cette année, en confectionner avec elle.....


















Enfin, voici pour Kyniotte, ma recette du pain d'épices :


Ingrédients :

- 125 g de beurre
- 250 g de miel
- 75 g de sucre roux
- 2 oeufs
- 225 g de farine de blé complet
- 2 pincée de sel
- 1 cuil. à café de levure chimique
- 1 cuil. à café bombée de cinq-épices (ou d’épices spécial pain d’épices)

Préparation :

- Faites chauffer le miel, le sucre et le beurre, en remuant, jusqu’à ce que le sucre ait fondu (on peut aussi ajouter un peu de lait pour faciliter le mélange)
- Dans ce mélange légèrement refroidi, ajoutez les oeufs battus en omelette
- Incorporez, enfin, la farine tamisée avec la levure, le sel et les épices
- Versez la pâte dans moule carré de 18 cm de côté et faites cuire, à 170° C, pendant 1h30 environ : votre pain d’épices est cuit quand ses bords se détachent du moule
- Démoulez et laissez refroidir...

Et dégustez....... avec un verre de vin chaud !!!



samedi 28 novembre 2009

Histoire de voiture...

Y'en a qui rêvent de citadines pratiques....

Y'en a qui rêvent de berlines confortables...

Y'en a qui rêvent de monospaces familiaux...

Y'en a qui rêvent de breaks spatieux...

Y'en a qui rêvent de décapotables dans le vent...

Y'en a qui rêvent de bolides grisants...


......... Et moi, je rêve de ça :


















..... pour les petits trajets à la campagne !

Oui, vous ne rêvez pas, je rêve d'avoir une deudeuche "comme dans le temps", avec les fenêtres qui s'ouvrent à la verticale, le levier de vitesse au tableau de bord, les sièges basiques de chez basiques une espèce de grosse toile sur une simple armature en ferraille, une impression de "teuf teuf" quand ça roule, des suspensions pourraves !

..... juste pour les petits trajets à la campagne....

mercredi 25 novembre 2009

Ma moisson littéraire du jour !



















Cela fait bien 4 mois que je suis sur mon "pavé" Aurélien, d'Aragon, plus de 700 pages écrites tout-petit-minuscule-quifaitmalauxyeux, et décidément, je n'en vois pas le bout ! Il faut dire qu'avec mes levers ultra-matinaux à 5 heures du mat', le soir je tombe de fatigue et n'arrive guère à lire plus de quelques pages. Pourtant, depuis plusieurs semaines, je souffre de gros troubles du sommeil, il m'arrive soit de ne pas fermer l'oeil de la nuit, soit de m'endormir super vite mais de me réveiller à 2 heures et de ne plus me rendormir.... C'est dur ! Pourtant, je m'endors donc systématiquement sur mon bouquin, alors, dès que je pique du nez, je le pose et éteins la lumière. Pourtant, dès que j'ai éteint, impossible de dormir ! Je ne sais pas pourquoi je m'obstine à rester ainsi allongée dans le noir sans pouvoir dormir, je ferai mieux de rallumer la lumière et de bouquiner tiens !!!

Enfin.... Aurélient donc... Plus qu'une dizaine de pages à lire en fin de compte, si ça se trouve, ce soir je le termine, et c'est un livre remarquable, une histoire d'amour passionnante et romantique à souhait...

Ce midi, j'avais donc décidé de me rendre à la Fnac pour acheter le CD de la BOF du film Faubourg 36 : j'adore toutes les chansons, des chansons style cabaret, superbes, qui me donnent des frissons tellement j'aime ce genre musical ! Je voulais l'avoir tout de suite pour pouvoir le mettre samedi matin quand je ferai le grand ménage, la plupart des chansons sont en effet très entraînantes, sur des airs de valse au son de l'accordéon (oui, ringarde, je sais !!!)... Mais alors que mes doigts faisaient défiler fébrilement les CD au rayon des musiques de films, alors que cherchais et recherchais encore à la lettre F, puis dans les lettres proches au cas où quelqu'un aurait déplacé le précieux bien.... impossible, il n'y était pas. J'entends d'ici les inconditionnelles des commandes en ligne se dire "mais pourquoi ne l'a-t-elle pas commander sur internet ? Quelques clics et hop c'était fait !".... Oui, je sais, mais j'avais justement envie de me balader au centre ville aujourd'hui, il faisait beau, j'avais l'occasion exceptionnelle d'une plus longue pause déjeuner me permettant de prendre le tram et d'aller au centre, l'occasion d'en profiter pour faire un peu de lèche-vitrine, repérer les cadeaux de Noël, regarder le grand sapin de Noël de la place Kleber et regarder les ouvriers s'affairer à monter les petites cabanes en bois du marché de Noël...

Donc pas de CD. Tant pis, je l'ai commandé et l'aurai d'ici 2-3 jours, mais alors, impossible de repartir les mains vides. J'attendais justement l'occasion de m'offrir le dernier-né d'Anna Gavalda "L'échappée belle", et puis en flânant dans les rayons livres, j'ai bien évidemment craquer sur d'autres choses. Je suis donc repartie avec "Le jeune homme en culotte de golf" de Jean Diwo, la suite d'un autre livre de cet auteur ("249 Faubourg Saint-Antoine") que j'ai acheté il y a plusieurs mois déjà et que je n'ai pas encore lu (ma PAL -Pile A Lire- sera bientôt plus haute que les plus hauts buildings du monde réunis !).....

Repartie également avec le dernier Philippe Delerm (j'étais obligée) : "Quelque chose en lui de Bartleby"....

.... Repartie enfin avec...... (parce que rien que pour le titre et la couverture, je ne pouvais pas faire autrement) : "Qu'il était beau mon Meccano ! 21 leçons de choses".

Quatrièmes de couverture de mes petits plaisirs du jour :

L'ECHAPPE BELLE - Anna Gavalda
Simon, Garance et Lola, trois frères et soeurs devenus grands (vieux ?), s'enfuient d'un mariage de famille qui s'annonce particulièrement éprouvant pour aller rejoindre Vincent, le petit dernier, devenu guide saisonnier d'un château pendu au fin fond de la campagne tourangelle. Oubliant pour quelques heures marmaille, conjoint, divorce, soucis et mondanités, ils vont s'offrir une dernière vraie belle journée d'enfance volée à leur vie d'adultes. Légère, tendre, drôle, L'Echappée belle, cinquième livre d'Anna Gavalda aux éditions Le Dilettante, est un hommage aux fratries heureuses, aux belles-soeurs pénibles, à Dario Moreno, aux petits vins de Loire et à la boulangerie Pidoune.

LE JEUNE HOMME EN CULOTTE DE GOLF - Jean Diwo
Le garçon de 249, faubourg Saint Antoine - qui a fait la joie de nombreux lecteurs - a grandi. Et, désormais, d'autres aventures l'attendent dans une France baignée de charme et d'espoir. Tour à tour étudiant couvrant une course cycliste, soldat chassant chat et punaises, apprenti impresario, acteur de la naissance du Parisien Libéré, figure de Paris Match, fondateur de Télé 7 Jours..., ce Jeune Homme en culotte de golf décrit avec esprit un monde où les anecdotes fourmillent, mieux : fascinent. Comment ne pas s'étonner de voir le héros régler une facture de gaz de Jean Gabin ? Ne pas s'amuser d'une course au smoking en plein Vatican ? Ne pas sourire des élucubrations éblouissantes de Dali ? Ne pas s'émerveiller de la pudeur de Chagall ? Ne pas s'inquiéter de la baignade impromptue de Marcel Aymé ? Pour autant, Jean Diwo n'écrit pas ses mémoires. Car il n'en a qu'une, qu'il courtise avec humour et élégance pour en extraire les fragments singuliers et relater de manière tendrement romanesque sa jeunesse de grand journaliste devenu écrivain heureux.

QUELQUE CHOSE EN LUI DE BARTLEBY - Philippe Delerm
Le jour où Arnold Spitzweg crée son blog, une petite révolution est en marche : l'employé de bureau discret jusqu'à l'effacement cède donc à la modernité mais sans renier ses principes. Sur la toile, à contre-courant du discours ambiant prônant l'activité outrancière, il fait l'éloge de la lenteur et décrit l'inclination naturelle à la paresse. Contre toute attente, les écrits intimes d'Arnold Spitzweg résonnent avec force chez des milliers d'internautes : on le félicite, on le sollicite, on parle de lui à la radio... L'homme anonyme fait l'événement. Comment vivra-t-il cette subite notoriété?

QU'IL ETAIT BEAU MON MECCANO - Jacques Gaillard
Ne ressentez-vous pas parfois le besoin de recenser, d'évoquer, de ressusciter des objets aujourd'hui disparus et qui pourtant ont existé, là, entre vos mains, sur l'étagère, dans la cuisine de votre enfance, dans le jardin ou au coin de la rue, absolument familiers, utiles, amusants et que l'on jugeait indispensables... jusqu'au jour où on ne les a plus vus ? Pfuit ! Il y en avait, il n'y en a plus. C'est peut-être cela l'Histoire, ou sa menue monnaie, notre histoire, la mienne, la vôtre : les objets et les pratiques qui vont avec, qui ont leur fantaisie propre. On faisait ceci, on ne le fait plus. Tout est lié, les trucs et les machins, les choses et les bidules, dans le grand bazar du dernier demi-siècle, traversé à la vitesse d'un mascaret par le progrès et les innovations. Que laisse cette vague sur la grève du souvenir ? Le berlingot Dop, le transistor, le molulin à café, la Nénette, l'anti-monte-lait, la petite Calor, le slip Kangourou, les images du chocolat... Toutees les pièces d'un Meccano intime et commun à la fois.
(Hein que c'est un livre pour moi ça ???)


..... Je serais bien repartie avec encore des tas de bouquins... mais bon, on ne peut pas tout avoir, ni l'argent pour les acheter tous.... ni le temps pour les lire tous.... puisque pour gagner de l'argent pour les acheter, il faut travailler et donc en toute logique, perdre du temps pour cela !

Allez, on s'écoute un petit "Quatrième de couverture" du fils Delerm ?



vendredi 20 novembre 2009

Bientôt Noël (II)

Dans quelques semaines, c'est Noël ! Cette période que j'aime tant... Il me tarde que nous allions chercher le sapin, il me tarde de le décorer, de décorer la maison, et qui dit nouvelle maison et nouvelle déco, dit nouvelle déco de sapin !

Depuis quelques années, nos sapins de Noël étaient assez chargés et à dominante rouge et verte. Comme j'en ai marre du rouge (qui était la couleur prédominante de notre ancien logement), cette année, le sapin sera à l'image de notre nouvelle déco : nature, bois, teintes grises, beige...

Alors ce midi, j'ai profité de la pause déjeuner pour aller faire une petite razzia dans ma jardinerie préférée !

Voici à titre indicatif, nos sapins des années précédentes :



Et voici ce que j'ai acheté ce midi :


















Je vous donne rendez-vous dans quelques semaines pour voir le résultat !

Noël est une fête importante en Alsace et j'aime cette période. Nous avons coutume de faire le sapin le jour de la Saint-Nicolas, nous ne faillirons pas à cette tradition cette année, et ma petite Maman sera avec nous pour le faire, cette année !

Autre particularité de ce mois de fêtes pour moi (au risque de paraître ringarde/neuneu/gamine/fofolle), j'adore les chants de Noël ! J'ai un CD de près de 150 chants de Noël de toutes sortes ! Mes préférés sont ceux chantés par Dean Martin. Aussi, c'est lorsque je décore le sapin que je dégaine mon CD, et il ne me quitte plus du mois de décembre ! Je le mets pour faire le sapin, et ensuite, je l'emmène partout avec moi, je l'écoute dans la voiture pour aller au boulot...

Allez, nous ne sommes pas encore en décembre, mais pour le plaisir :





---------- Edit du 23/11 -------------

Elodie, cette jardinerie c'est Botanic, ils ont toujours de superbes décos de Noël et le reste de l'année un rayon déco maison super chouette aussi !

mercredi 18 novembre 2009

Faubourg 36


J'ai juste envie de faire un petit clin d'oeil à ce film car on vient juste de le regarder, à l'instant, et j'ai été emportée par ce faubourg des années 30 et ses personnages...

De l'émotion, de la joie, de la tristesse, des larmes, des chansons comme je les aime, des acteurs que j'affectionne particulièrement, des décors rétros, bref, un film comme je les aime, un film-bonbon qui vous donne envie de valser et tournoyer au son de l'accordéon...







Si ça vous tente, visitez le site : ICI


.... Et écoutez un extrait de la bande originale du film, interprétée par Nora Arnezeder... En tout cas, c'est vendu : pour moi, le film enregistré à la télé est désormais sur DVD et la BOF sera très prochainement dans ma CDthèque..... Vous savez, ce petit côté rétro que j'aime tant !




mardi 17 novembre 2009

Princesse Sarah


Une petite princesse toute jolie, toute rose, de 3 kg 230 et se prénommant Sarah, est née hier soir et nous sommes heureux et fiers d'être son Parrain et sa Marraine !

Bienvenue au monde petite Sarah !

mardi 10 novembre 2009

Verdict consultation gynéco

Je devais voir ma gynéco vendredi matin, mais comme je souffre toujours du bas-ventre, j'ai préféré l'appeler et elle m'a demandé de passer à son cabinet aujourd'hui.

J'ai fait une crise d'hyperoestrogénie (quantité excessive d'oestrogènes dans l'organisme, qui est l'hormone stimulant l'ovulation) dont voici les symptômes :

"Cette sécrétion accrue d'œstrogènes entraîne l'apparition de lourdeur ou d'autres symptômes survenant au niveau des seins, de ballonnements, d'une prise de poids, d'une irritabilité avec nervosité, de bouffées de chaleurs et de troubles du cycle se caractérisant par une alternance de cycles courts suivis de cycles longs s'associant à des ménométrorragies, c'est-à-dire des règles anormalement abondantes associées à des saignements de l’utérus entre les règles.".....

Voilà, exactement tous les symptômes qui me faisaient penser à une pré-ménopause. Je lui en ai justement parler, et ce que je trouve bizarre c'est qu'elle m'a dit que dans mon cas, ça n'était pas la pré-monopause, j'avais en effet les ovaires pleins à craquer, bourrés de follicules ! Et je viens justement de lire sur le net que l'hyperoestrogénie est un des symptômes de la pré-ménopause !

Donc, moi, j'ai les ovaires bourrés de follicules alors que, comme elle me l'a dit, on m'a stimulée pendant des années pour que j'en fabrique artificiellement, et maintenant boum, j'en fabrique toute seule à la pelle, c'est dingue non ???

En revanche, cela m'a fait autant souffrir, surtout samedi, parce que j'ai développé un kyste, qui apparemment était énorme. Il s'est rompu, probablement samedi soir, d'où le fait que j'étais tordue en deux de douleur à deux doigts d'aller aux urgences. Elle m'a dit que j'avais été courageuse parce qu'un kyste aussi gros qui se rompt de lui-même provoque les mêmes douleurs qu'une crise de péritonite aigüe, et la péritonite, même si je n'en ai jamais, je connais des gens à qui s'est arrivé, dont mon Papa, et c'est bien à l'hôpital qu'ils ont fini... Quand je pense que je me suis trimballée ces douleurs atroces tout le week-end ! Du coup, j'ai toujours mal parce qu'en se rompant, le kyste a créé un épanchement qui s'est répandu dans mes organes, j'ai mal jusque dans le dos et dans les reins car je suis congestionnée. La rupture du kyste a même créé une cicatrice qu'elle a vue à l'écho... J'ai également les seins douloureux et gonflés, et c'est vrai que j'ai pris du poids...

J'ai un traitement de 4 mois avec du Lutenyl (hormone féminine (progestatif) utilisée pour traiter certaines insuffisances en progestérone (irrégularités du cycle menstruel, traitement substitutif de la ménopause).
... et je dois retourner la voir à l'issue de ce traitement pour voir comment ça a évolué.

Je ne vous raconte même pas les effets secondaires et indésirables de ce médoc !!!

En tout cas, je n'ai rien de grave, et au final, je préfère avoir quelques effets indésirables plutôt que de devoir souffrir à ce point chaque mois et de faire à gogo des kystes qui explosent dans le bide !!!

lundi 9 novembre 2009

Il y a 20 ans......

...... J'avais 20 ans !

En 1989, j'avais 20 ans, et pour une jeune femme de mon âge, de cette génération-là, assister à l'événement marquant de ce 9 novembre était quelque chose d'énorme... Assister à la chute du mur de la honte, à ce produit de la guerre froide, ce symbole du partage du monde en deux blocs, était énorme, émouvant, édifiant, incroyable.... C'était à peine réaliste ! Oui, cet événement m'a énormément marquée, encore plus quand on a vingt ans et soif de liberté, de justice, d'humanité...

Je me souviens également avoir été très marquée par la prestation surréaliste mais si naturelle de Rostropovitch... Certaines musiques sont écrites dans l'histoire et la mémoire collective...
Le 11 novembre 1989, à peine 2 jours après la chute du Mur de Berlin, le violoncelliste Mstislav Rostropovitch s'installe humblement au pied du Mur, à Check Point Charlie, et joue du Bach en mémoire des vies perdues. Les gens s'écartent et l'écoutent respectueusement. C'est certainement l'une des images les plus symboliques de cette chute du Mur de Berlin :


"J'ai dit aux quelques spectateurs qui se rassemblaient: c'est aujourd'hui un jour heureux, car le Mur est tombé. Mais beaucoup de gens sont morts à cause de ce mur. Je joue aussi en leur mémoire", racontait le violoncelliste et chef d'orchestre russe, en 2004 au journal allemand Der Tagesspiegel.
C'est dans son appartement parisien que Rostropovitch apprend que le Mur de Berlin vient de commencer à tomber, le 9 novembre 1989. Averti par un coup de téléphone, il allume la télévision.
"Je n'y ai pas cru, j'ai pensé qu'il s'agissait d'une fiction", avait assuré dans le même entretien le virtuose russe, exilé à l'Ouest depuis 1974.
Sollicitant un riche industriel français de ses amis, il emprunte son avion privé et arrive à Berlin le 11 novembre 1989. Il hèle un taxi et se retrouve à "Checkpoint Charlie", au pied du Mur, avec son inséparable Stradivarius.
Un jeune homme le reconnaît et lui apporte une chaise. Le virtuose, alors âgé de 62 ans, commence à jouer une suite pour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach, "le seul choix possible à ce moment-là" selon lui.
Les images feront le tour du monde.
"Ce concert a été l'un des plus beaux moments de ma vie", avait dit le musicien au Tagesspiegel. Dans une autre interview au même journal, en 1999, il avait assuré: "Ce Mur était comme une déchirure dans mon coeur."





Il est un excellent film qui traite de la chute du mur avec un style et un ton presque léger malgré la symbolique de l'événement, et, si vous ne l'avez pas encore vu, je vous invite vraiment à le regarder (il est repassé à la télévision il y a quelques jours). En voici la bande-annonce :

dimanche 8 novembre 2009

News en vrac...

Est-ce que le fait d'être heureux et bien chez soi donne l'impression que le temps passe plus vite ??? Je ne sais pas, mais en tout cas, depuis que nous sommes chez nous, j'ai l'impression que le temps me file entre les doigts ! C'est étrange cette impression de n'avoir le temps de rien, alors qu'avant, dans notre location, j'avais l'impression de faire plein de trucs !!! Non pas que je ne fasse plus rien, pas du tout, mais on dirait vraiment que le temps me manque pour faire tout ce que j'ai envie de faire !... Peut-être justement que je veux faire trop de choses ! Du coup, je me suis posée cette question : peut-être qu'être heureux, bien dans sa peau et dans sa tête donne l'illusion que le temps passe à une allure folle... Cela vient également sans doute du fait que comme nous ne vivons plus dans l'attente de quelque chose (grossesse, adoption...), nous vivons au jour le jour, et c'est sûr que le temps semble interminable lorsqu'on attend qu'un événement arrive, or, il est vrai que depuis que nous sommes libérés de tout cela, la vie est plus douce...

En revanche, grosse frayeur ce week-end, depuis vendredi soir, j'ai des douleurs lancinantes dans le bas-ventre. Je pensais que cela allait passer. Et puis hier samedi, cela à empiré, à en être tordue en deux de douleur : des douleurs violentes, avec parfois la sensation d'une brûlure qui irradie partout et jusque dans le dos et dans les reins, et avec parfois des pics vifs et douloureux du côté gauche. Philou a failli m'emmener aux urgences tellement j'étais mal, je souffrais et était épuisée. En me couchant hier soir ça n'allait vraiment pas fort et nous nous sommes dits que si ce matin cela n'allait pas mieux, on irait à l'hôpital ce matin. Et puis ce matin, la douleur était moins vive, cela allait un peu mieux, mais j'ai toujours mal... J'ai rendez-vous avec ma gynéco vendredi, mais je vais l'appeler dès demain matin parce que cela m'inquiète quand même, d'autant que ces douleurs étaient accompagnées de saignements. J'en suis il me semble à mi-cycle, alors est-ce que ce serait un kyste fonctionnel ? Cela se pourrait bien non ? Mais évidemment, j'étais tellement pliée en deux de douleur que mon côté angoissée est ressorti et que je ne peux m'empêcher de penser à tout et n'importe quoi.... Vivement le verdict de ma gynéco parce que cela m'inquiète vraiment...
C'est pas tout, j'ai pas de bol en ce moment ! .... Depuis que nous avons fait le parquet du rez-de-chaussée cet été (une journée entière à genou sur la dalle en béton), j'ai des douleurs récurantes dans mon genou droit, opéré il y a 7 ans d'une rupture des ligaments croisés antérieurs. Il avait à l'époque fallu me faire une greffe de ligaments et m'ôter le ménisque qui était éclaté en mille morceaux suite à une chute à ski. Mais je m'étais très bien remise de cette opération. Depuis mes douleurs de cet été, j'avais laissé traîner cela jusqu'à ce qu'il y a quelques semaines, les douleurs vives me reprennent. J'avais donc pris rendez-vous chez le spécialiste qui m'avait opéré. En palpant mon genou, il a bien cerné où était localisée la douleur, je l'ai bien senti passer d'ailleurs, mais il ne sait pas trop pourquoi j'ai aussi mal. Il faut donc que je fasse un IRM début décembre, et je retourne le voir fin décembre. J'ai un collègue de bureau qui s'est fait opéré de la même chose que moi il y a dix ans, et il a du se faire réopérer l'an dernier... J'espère que je n'aurai pas à repasser sur le billard...
Enfin, à part cela, ça va, notre vie à la campagne nous plait toujours autant, d'ailleurs, regardez à quel magnifique spectacle nous avons eu droit hier matin en nous levant, la si belle vue que nous avons de notre fenêtre :
































Et puis nous avons changé nos chaises de salle à manger. Je ne sais si mes fidèles lectrices s'en rappellent, mais bien avant qu'on emménage, je rêvais d'acheter des chaises Tolix. Mais bon, compte tenu du prix de ces chaises, et comme notre budget a fondu comme neige au soleil avec l'achat et les travaux, nous nous sommes contentés de chaises Ikea. Nous trouvions les nôtres un peu moches et puis il nous fallait des chaises en plus pour les repas où nous serons nombreux (nous faisons notre crémaillère samedi prochain et mon frère et sa petite famille seront avec nous la semaine d'entre Noël et le jour de l'an)... Nous avions bien de vieilles chaises pliantes qui dépannaient de temps à autre, mais nous avons du les jeter, on risquait à chaque instant de se casser la figure en s'asseyant dessus ! Du coup, nous voici avec 4 belles chaises neuves et pas chères, qui font un peu plus "campagne" que les précédentes, et les anciennes nous serviront donc quand nous auront du monde.
















Côté tricot...... Cela fait maintenant plus d'un an que j'ai commencé mon projet de couvertures non ??? Je ne me souviens même plus quand j'ai commencé ! Mon objectif : nous tricoter deux couvertures pour les soirées d'hiver sur le canapé. Couvertures composées de carrés tricotés avec des laines de textures différentes, dans les tons allant du beige au marron en passant par le rose et le lin.... Je n'en vois pas le bout ! Il faut dire que deux couvertures d'adultes nécessitent de tricoter beaucoup, beaucoup de carrés ! J'avais prévu qu'elles soient terminées pour Noël, mais il n'en sera rien ! En tout cas, il faut vraiment que je mette le turbo. Une chose est sûre, je pense que nous ne nous blottirons pas dessous cet hiver, il faut bien que je me fasse une raison, je voulais qu'elles soient terminées pour Noël, mais je n'avais pas précisé de quelle année !!!

















Pour conclure : Kyniotte, je ne t'oublie pas, mais je ne remets pas la main sur ma recette, je continue de chercher et te répondrai...... Christelle, tu as mis un mot de passe à ton blog, tu veux bien m'autoriser à y aller ??? Ben oui, ça me manque de ne pas te lire !

mercredi 4 novembre 2009

Mes premières madeleines "maison" !

Il n'y a pas plus simple et rapide, et surtout..... c'est super bon !!!

Voici la recette pour 3 plaques de 9 madeleines (j'ai réussi en fait à en faire 33 avec ces proportions).

Ingrédients :
- 3 oeufs
- 120 grammes de farine
- 120 grammes de sucre
- 120 grammes de beurre
- 1/2 sachet de levure

La recette que j'avais indique en plus le zeste d'un citron et 5 cuillères à soupe de jus de citron. Je n'en avais pas. J'ai alors voulu mettre de la fleur d'oranger car je me souviens que ma maman Madeleine en mettait dans ses madeleines-maison quand j'étais petite. J'étais persuadée qu'il m'en restait.... Mais non ! Du coup, j'ai mis de la vanille..... Et après coup, quand je les ai toutes finies, je me suis dit que j'aurai pu ajouter un petit peu de rhum brun dans la pâte ! Je testerai la prochaine fois...

Recette :
- préchauffer le four à 240°
- faire fondre le beurre et laisser tièdir
- mélanger la farine, la levure, le sucre et les jaunes d'oeufs
- fouetter légèrement les blances d'oeuf au fouet sans les monter, les incorporer à l'appareil puis ajouter le beuure fondu
- bien mélanger le tout
- remplir les alvéoles avec 1 cuillère à soupe du mélange
- enfourner 4 minutes à 240° puis baisser le four à 180° et laisser 4 minutes supplémentaires

Comme je n'avais qu'une seule plaque de madeleines, j'ai du à 4 reprises démouler à chaud, remplir à nouveau les alvéoles et enfourner. Mais ça avait l'air tellement appétissant, et cela sentait tellement bon, que cela m'était égal de me brûler les doigts à chaque démoulage !

Et le résultat est délicieux... Pour preuve, la réaction de mon Philou qui est très honnête et franc, et ose dire quand il n'aime pas quelque chose, même si c'est moi qui l'ai fait ! .... Pour le coup, il m'a dit que mes madeleines étaient exquises, légères et parfumées.

Trop contente moi !!!

mardi 3 novembre 2009

Détails déco...

Malgré mes piètres talents de photographe, j'ai essayé de faire des gros plans de quelques détails déco que voici :







































dimanche 1 novembre 2009

"Ils" sont revenus !

Depuis cet été, nous voyions régulièrement, dans un pré près de chez nous, deux magnifiques chevaux que nous avions surnommé "les chevelus" (à cause de leur crinière !). On les voyait d'ailleurs régulièrement migrer d'un pré à l'autre... Un dimanche matin, je les ai vus passer devant chez nous, tirant une jolie calèche... Nous adorions surtout les voir le matin quand nous nous rendions au travail en voiture et que nous passions devant eux vers 6h20 : ils étaient alors dans la pénombre et la brume fantômatique, cela leur donnait un air irréel...

Bref, nous adorions nos "chevelus", si beaux, si doux... Et puis on ne les a plus vus. J'étais très triste car j'adorais les voir le matin et le soir en rentrant du boulot, c'était une bouffée d'oxygène de voir ces chevaux si magnifiques. Nous nous sommes dit que leur propriétaire les avait rentrés ou mis dans un pré plus éloigné.

Et puis jeudi soir, en rentrant du boulot, nous les avons vus ! Ils avaient ré-intégrer un des prés du village. Quelle joie !!! Du coup, en nous rendant au marché à la ferme vendredi, nous nous sommes arrêtés pour les photographier et les voir du plus près. Nous avons alors constaté que nos deux "chevelus" étaient des fifilles et les avons surnommées Louise et Germaine !

Nous vous présentons donc nos deux amies Louise et Germaine :

































Et tant que j'avais l'appareil photo avec moi, j'en ai profité pour faire quelques vues automnales :