mardi 1 septembre 2009

Mardi 14 juillet

Nous nous réveillons sous la pluie, quel temps de chien ! Nous ne le savons pas encore mais cette pluie soutenue va durer toute la journée, c'est d'un triste ! En nous levant, nous constatons que le plafond n'est pas nickel, il va falloir mettre une nouvelle couche. Décidément, ce plafond nous en fait voir, il n'est pas facile à peindre, malgré le rouleau au bout d'une perche, on ne se rend pas bien compte de ce que ça donne ni où on est déjà passé. Au final, on ne s'en sort pas trop mal et puis nous ne sommes pas peintres professionnels ! Philou dit qu'on aurait du demander à un pro, au moins, ça aurait été nickel… Mais nous devons tout faire à l'économie et en fin de compte ça va, on ne vit pas le nez collé au plafond non plus ! Nous attaquons ensuite notre fameux mur couleur "jonc de mer"… Allez, c'est parti ! Philou s'y colle tandis que je fais les finitions sur toute la pièce au niveau de l'angle mur-plafond. Le résultat de ce "jonc de mer" est surprenant : effectivement, la couleur posée sur un petit carré ne rend pas du tout comme le rendu sur un mur entier ! Nous tombons aussitôt amoureux de cette couleur, elle est magnifique ! Je la trouve douce, sobre, classe, chic ! Cela tranche par rapport aux autres murs blancs mais tout en restant dans la douceur. Je ne me lasse pas de le regarder, je le trouve génial ! Tant mieux, c'est le mur sur lequel nous mettrons la télé et qui sera en face de notre canapé, on n'a donc pas fini de le voir !!! Nous souhaitions en revanche mettre cette même couleur sur le mur de la cuisine, après moults hésitations, nous nous disons que cela ferait "too much", mais nous ne pouvons pas laisser ce mur de cuisine tout blanc : c'est l'endroit où il y aura la plaque de cuisson et les plans de travail les plus spacieux, ça craint pour les projections ! Et nous ne souhaitons toujours pas mettre de carrelage (la famille anti-carrelage et anti-tapisserie, c'est nous !!)… Il nous faut donc trouver une couleur. Pas simple car nous sommes difficiles : pas de couleur flashy, pas de trop foncé, quelque chose qui se marie bien avec le mur "jonc de mer" et qui fait ressortir la cuisine… Je propose un gris. Philou approuve, mais il va falloir trouver le bon bain ! Finalement, nous avions prévu d'avoir terminé le 14 juillet au soir et nous sommes en début d'après-midi, en avance donc sur notre planning. Nous décidons alors de commencer à casser la cloison mitoyenne salle-de-bains / dressing. Je m'imaginais un truc de malade où il faudrait tout casser à coups de masse comme dans D&CO ! En fait, c'était assez simple : ce sont juste deux cloisons en placo fixées sur un rail en fer. Il suffit donc de scier autour et d'ôter les cloisons. Cela nous pique la gorge car il y a de la laine de verre à l'intérieur, beurk, ça me fait le même effet que le papier de verre, quelle horreur de toucher ça ! Il faut aussi dégager les gaines électriques qui passent à l'intérieur, mais ça, c'est le rayon de mon chéri, donc pas de souci ! Finalement, nous arrivons en fin d'après-midi et la cloison est out. Cela change tout : la salle de bains est déjà plus lumineuse, la pièce semble grande. Vivement qu'elle soit entièrement finie, je suis certaine que ça rendra super. En attendant, "on est pas rendu" vu qu'il va falloir faire les deux murets pour poser le plan de travail mais aussi déplacer le bac à douche, chose qui ne sera pas faite avant août.

Nous nous couchons heureux de tout le boulot que nous avons abattu en ces 4 jours de week-end. Je dors mal cette nuit-là : il pleut violemment et je n'arrête pas d'angoisser car en cas de fortes pluies, nous avons constaté que compte tenu de la pente qui descend au garage et compte tenu qu'il n'y a qu'une seule et pauvre malheureuse bouche d'évacuation, l'eau envahit notre garage. Je rappelle que nous y avons stocké tous nos meubles et nos cartons. Nous avons cependant été prévoyants puisque nous avons tout posé sur de grandes palettes, au cas où… On a eu le nez fin ! Je passe donc la nuit à prier pour que nous ne retrouvions pas le garage inondé le lendemain…

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