dimanche 25 janvier 2009

6 jours de réflexion...

Une semaine après notre « remise en question », l’épreuve de cet entretien qui a fait tout basculer, nous avons beaucoup parlé, nous avons retourné la situation dans tous les sens… Au sortir de cet entretien, nous nous sommes dit que nous prendrions un temps de réflexion et que nous allions réfléchir à tout cela.

Aujourd’hui, nous sommes arrivés à une conclusion et sommes tombés tous les deux d’accord sur la suite à donner à notre projet.

Mais avant toute chose, je voulais vous remercier toutes très chaleureusement pour vos messages de soutien, pour vos mots et vos paroles d’encouragement. Un merci tout particulier aux deux jeunes femmes adoptées qui m’ont fait part de leur expérience, et en particulier à Sandra qui m’a fait part de l’expérience de ses parents et plus particulièrement de sa maman. Merci à vous toutes pour ces messages qui nous ont fait chaud au cœur et qui nous ont bien entendu aidés dans notre réflexion.

Je pense que vous serez très certainement déçues par nos conclusions et notre choix que voici :
On nous annonce 3 à 5 années d’attente pour l’adoption internationale. Si l’on prend en compte le maximum envisagé, cela nous ferait une parentalité à 45 et 47 ans. Cela voudrait dire que nous aurons déjà du refaire notre agrément puisque le nôtre serait caduque. Franchement, je ne me sens pas à 45 ans, de devoir refaire toute la démarche d’agrément. Par ailleurs, je ne sais pas si je serais capable à 45 ans, et mon chéri à 47 ans, d’envisager de modifier totalement notre mode de vie. Je m’explique : serons-nous physiquement capables de vivre tout ce que la présence d’un ou deux enfants engrange ? Lorsque je vois mes problèmes de dos (enfin mes problèmes de sciatique qui n’en est finalement pas une et dont il faudra que je parle un jour…) et lorsque je vois que je ne suis même pas capable de donner son bain à mon petit filleul tant je souffre, comment pourrais-je assurer m’occuper de mes propres enfants ? Quand je vois à quel point nous sommes ancrés dans nos habitudes de « vieux » couple, comment nous sommes si complémentaires et si bien à deux, quand je vois à quel point nous sommes capables de nous auto-suffire à nous-mêmes : quelle sera notre vie à 45 et 47 ans lorsqu’un ou deux enfants débouleront dans nos vies et en changeront profondément le sens ? Prendre le risque de faire exploser notre couple si fusionnel ? Prendre le risque de nous déchirer ? Alors à quoi aurait servi tout cela ?

Ne nous leurrons pas : cela nous a choqués, mais en réfléchissant un peu plus au propos, nous nous rendons compte que finalement, ce n’est pas faux, nos moyens financiers semblent bien maigres pour nous lancer dans l’aventure de l’adoption internationale. Cela fait déjà environ 18 mois que nous nous serrons la ceinture pour la maison. Bien sûr, nous ne sommes pas à plaindre et nous ne manquons pas de l’essentiel, mais je dois avouer que depuis toujours, nous faisons extrêmement attention à tout. J’exagèrerai probablement si je disais que nous nous privons beaucoup, mais soyons réalistes, nous n’avons jamais rien fait pour nous : nous n’avons jamais fait de beau voyage ensemble, nos seules vacances se résument à un été en camping et tout le reste chez ma maman. Nous faisons très très peu de sorties, pour ne pas dire quasiment jamais, je ne suis pas une foudre du shopping et je vis sur mes réserves vestimentaires depuis 5 à 10 ans en me faisant tout de même le cadeau d’un ou deux habits neufs par an, ce qui est, avouons-le, très peu par rapport à beaucoup de femmes de mon âge. Mon chéri, n’en parlons même pas, les seuls plaisirs qu’il se fait sont une BD de temps à autre. Grâce à cela, nous nous en sommes toujours sortis, mais au prix de nous sacrifier pour beaucoup de choses. Avec le futur remboursement d’emprunt, chaque dépense sera calculée au centime prêt, et il n’y aura pas de place pour un quelconque imprévu (voiture à changer, vacances ou travaux dans la maison…) Comment donc envisager vivre sereinement dans ces conditions-là ? Bien sûr nous avons notre fameux compte d’épargne auquel nous n’avons pas touché pour l’adoption, mais celui-ci fondra comme neige au soleil dès qu’il faudra commencer à débourser certaines sommes. Selon les cas, une adoption internationale peut coûter entre 6 000 et 15 000 €. Une fois que nos petites économies se seront « envolées », il n’y aura plus rien.

Alors voilà, en mars, cela fera 8 ans que nous sommes ensemble, 7 ans que nous avons décidé d’avoir un enfant et plus de 5 ans que nous aurons passé en PMA… sans jamais penser à nous, sans jamais profiter de quoi que ce soit pour nous.
Si nous devons attendre encore l’aube de la cinquantaine et encore des années de privation avant de pouvoir enfin être parent, quelle aura été notre vie ? L’attente d’un enfant ? Sommes-nous capables d’autant de sacrifices ? A ce point ?

Alors malgré tous vos arguments et votre soutien, nous avons choisi d’arrêter nos démarches et d’abandonner ce projet. Nous allons en rester là. Nous avons, d’un commun accord, décidé de profiter ENFIN de la vie, de notre vie de couple, de notre vie à deux, sans devoir subir encore et toujours d’éternelles remises en questions, sans devoir toujours justifier, prouver et argumenter nos choix , sans avoir à toujours mettre sur la table nos tripes et notre cœur, sans avoir à raconter nos vies à de multiples personnes que nous ne connaissons même pas. Korrigane le disait si bien : combien cela est difficile de devoir toujours ouvrir son cœur, sa tête, son âme… Je me sens vidée, épuisée de tout cela. Vidée, c’est bien le mot. Après l’entretien de lundi, je me suis sentie vide, creuse, comme si le dernier souffle de courage et de motivation qui était encore en moi s’échappait tout doucement, comme si mon corps et ma tête n’étaient plus du tout capable de supporter tout cela, comme si je m’étais jusqu’alors persuadée que j’étais forte et que c’était ce que je voulais par-dessus tout, comme si mon subconscient envoyait tout à coup un signal, ce signal qui me prouve que justement, j’étais aveuglée par cette auto-persuasion que j’avais…
Je suis tout simplement lasse de devoir passer autant d’années de ma vie dans ce combat pour un enfant, et aujourd’hui, je veux vivre pour moi, pour nous… Nous avons envie de pouvoir enfin profiter de la vie, de faire des choses à deux, ces choses que nous n’avons jamais faites parce qu’il y avait toujours une bonne raison de s’en priver : la PMA, les traitements, une hypothétique grossesse, l’adoption…

Oui nous avons ce petit capital de côté qui nous aurait permis d’aller peut-être au bout du monde pour nos enfants, et après ? Oui, après, l’amour d’un ou deux enfants, certes… Et si jamais cela se passe mal ? Si jamais nous rencontrons des difficultés qui nous malmènent à nouveau. Nous sommes conscients que nous pouvons rencontrer de grosses difficultés, nous en avons des exemples autour de nous, nous voyons que les parents en question souffrent de cette situation. Nous n’avons plus envie de souffrir, nous avons envie de souffler… Alors notre petit capital, nous allons le dépenser pour NOUS. Nous allons enfin faire des choses dont nous rêvons et que nous n’avons jamais pu faire : avant tout, pouvoir aménager confortablement notre petite maison, et puis surtout, prendre des vacances, de vraies vacances, voyager, se poser, profiter, ne plus avoir à compter chaque centime, s’offrir enfin ce voyage de noces que nous n’avons jamais eu, profiter de notre amour mutuel et si intense, profiter de ce quelque chose qui nous anime et qui est « l’autosuffisance » l’un de l’autre, cette petite chose qui risquerait de voler en éclat si notre fonctionnement et notre mode de vie venait à être profondément bouleversé…
Tout ceci est peut-être égoïste certes, mais s’il vous plait, ne nous jugez pas, nous faisons ce choix réfléchi après des heures et des heures de discussion, après avoir retourné la chose dans tous les sens… En tout cas, c’est notre ressenti pour le moment. Peut-être devrais-je dire que c’est ce que nous souhaitons pour le moment, que peut-être dans quelques mois nous ferons machine arrière et que nous aurons à nouveau envie de nous lancer, mais en attendant, nous faisons sciemment cette pause. Peut-être finalement que cette personne de MDM nous a très bien cernés, qu’elle a senti que l’adoption d’un enfant risquait de nous perturber, et par là-même, de perturber le ou les enfants qui nous auraient été confiés… Peut-être nous fallait-il cet entretien pour nous apercevoir que ce dont nous avons besoin, c’est juste de nous-mêmes, parce que nous avons traversé de telles souffrances que nous ne nous sentons plus capables d’imaginer en vivre d’autres…

Nous le regretterons peut-être un jour, c’est ce qui me travaille le plus, mais il vaut mieux se remettre en question maintenant plutôt que de se poser toutes ces questions, d’avoir toutes ces angoisses et tous ces doutes et surtout de risquer de tout foutre en l’air une fois que nous serons parents.Je me doute de ce que vous allez penser de tout cela, mais une fois encore, je me dois tout de même de mettre en avant, comme l’a si justement (tout compte fait) fait la personne de MDM, notre âge « avancé » : à 30 ou 35 ans, oui, nous aurions probablement encore foncé malgré les 5 ans d’attente. A 30 ou 35 ans, on a encore de l’énergie à revendre, mais à 40 et 42 ans, ces 5 ans d’attente, c’est trop pour nous, c’est trop après le gros parcours qui est déjà derrière nous…

24 commentaires:

Anonyme a dit…

Que cela doit être terrible de prendre cette décision ! Mais je te comprend. Je suis en parcours PMA depuis 2004 et j'ai bientôt 37 ans. Je ne m'imagine même pas adopter en cas d'échec dans mes tentatives, tellement le chemin doit être long et terrible. Je trouve inadmissible qu'on décide si tu peux ou pas avoir un enfant. C'est tellement injuste vis à vis des "cas sociaux" qui eux n'ont pas eu besoin d'avoir un avis. De quel droit on t'autorise ou non à adopter. C'est comme si on devait t'autoriser à devenir maman naturellement. Avec mon mari, nous avons fait l'inverse de vous, c'est à dire que nous profitons de tout car on ne sait jamais de quoi est fait le lendemain. Et comme tu le dis, tant d'année à te priver c'est très dur !.
Ton choix est légitime et je vous trouve tous les deux formidable !
bon vent à vous et PRO-FI-TEZ !
Pharekro.

Anonyme a dit…

votre choix est courageeux, je sais que ça doit énormément vous peser...

Vous avez raison de penser a vous, enfin... envoyez juste moi une carte quand vous aprtirez??

bisous

Anonyme a dit…

Votre choix est réfléchie et c'est l'essentiel même si c'est une décision dure et triste.
Bien sûr je suis triste pour vous mais vos arguments de penser à vous deux sont aussi très important.
Alors profitez bien de vous deux et que de beaux moments s'ouvrent à vous.
Sophie

Anonyme a dit…

Ouahou, j'en ai les larmes aux yeux...
je ne suis pas la pour vous juger, votre décision vous apartiens et je la respecte. je t'apprecie beaucoup ma philinette, et je suis sure que "Phiphi" est tout aussi gentil que toi, alors pour moi rien ne change vis a vis de vous! vous vous connaissez bien et faites certainement le bon choix, et qui sait comme tu l'as dit, vous pourrez encore changer d'avis?!
grosses bises de soutien dans cette decision pas facile facile a prendre...
chris.

Anonyme a dit…

et pi comme elodie, une tite carte pour moi aussi? ;-)
bisous
chris

Anonyme a dit…

coucou ... c'est votre décision, vouloir un enfant à tout prix, ok, mais vous avez raison, pas au prix de casser votre couple ... prenez soins de vous, faites des choses ensembles ... cette décision doit être très difficile et douloureuse à prendre ... Très bon vent à vous, profitez de la vie, de l'amour, l'un de l'autre ... et voyez ce que l'avenir vous réserve !! Sachez que j'ai énormément d'admiration pour vous. Gros gros gros bisous ! Céline

Anonyme a dit…

J'ai aussi oublié de te dire merci pour le com que tu m'a laissé ... A bientôt.

Anonyme a dit…

Qui sommes nous pour juger???
j'ai été émue aux larmes en lisant ton article...
Chapeau bas à vous deux, et carpe diem, en avant, profitez de vous, de tous les plaisirs que la vie vous offre.
Mélanie

maëlou a dit…

coucou ma ptite véro,
comme je l'ai dit à phiphi au tel, quel que soit votre décision, elle sera la bonne, car bien réfléchit,
nous sommes et seront toujours derrière vous.
vous avez raison de profiter de votre amour, c'est l'essentiel.
gros bisous.
carole, jm, maël et les tounes

Anonyme a dit…

Je suis assez etonnée de votre décision car je te voyais plus "engagée" que moi dans ce parcours de l'adoption et pourtant nous en arrivons aux memes conclusions. Lorsque je suis allée a une reunion de l'EFA et que l'on m'a annoncé pres de 5 ans d'attente, alors que nous en avons 42, je me suis demandée si je serais la meme à 47 ans, si je voulais passer ces années à attendre un espoir d'enfant, après avoir passé 4 ans de PMA sur 6 ans de notre vie de couple. Je suis au stade ou, comme toi, je veux vivre normalement, sans penser a cette lutte pour pouvoir etre maman, vivre normalement, tout simplement sans cette douleur constante.
Alors oui je comprend votre decision car je comprend l'épuisement, le ras le bol d'avoir à se battre constamment, le sentiment que persone ne cherche à t'aider, qu'il faille toujours justifier.
Je t'embrasse. Providence

Florence a dit…

Bonjour Véronique,

Je t'ai suivi dans l'ombre depuis le tout début et je ne me suis jamais manifestée tout simplement parce que je me suis toujours sentie impuissante face à ce qui t'arrivait car je n'ai personnelement jamais eu aucun problème niveau grossesse. Mais je t'admire tellement! Ta force, ton courage, ta clairevoyance, ton auto-analyse. je suis plus q'admirative devant votre parcours. Et sache que je soutiens votre décision et que au fond de moi, je crois qu'elle est sage, réfléchie et que vous faites certainement le bon choix. Vous allez vivre heureux, pouvoir profiter de chaque instant à deux dans votre nouvelle maison qui symbolisera votre nouvau départ, la vie à DEUX! Faut pas regretter ta décision car tu sais ce que tu as mais tu ne sais pas ce que tu aurais pu avoir. Je vous embrasse très fort et espère que ton blog continuera quand même...?

Florence

valérie a dit…

coucou
je t'admire et je vous trouve très courageux ! Vous avez besoin de cette pause et peut etre que jamais vous ne relancerez vos démarches !
Mais cà personne ne peut le juger, chaque histoire est différente !
dans l'adoption (et la pma) aussi il peut y avoir des périodes de découragement, de révolte, d'intense douleurs et l'important c'est de ne pas se noyer là dedans !
Un enfant oui mais pas à n'importe quel prix
je comprends et respecte votre décision !
Profitez un peu de vous et puis vous verrez un peu plus tard !
Gros bisous et beaucoup de courage et de ressourcement pour vous
Val

Anonyme a dit…

Ca doit être dur d'être arrivé à cette conclusion. Mais comme tu dis, c'est le début du "vous", et l'amour va vous aider à avancer vvers d'autres horizons.
J'espère que vous n'aurez jamais à regretter votre conclusion!
Bisous!

Delphine a dit…

Il faut avoir beaucoup de courage pour prendre cette décision! Personne n'est à votre place et personne ne peut se permettre de vous juger! Sachez quand même que je vous comprend.. mon homme et moi sommes passés par ce stade aussi dans notre reflexion. Bisous!

Lacandide a dit…

Il n'y a pas longtemps encore, je me prenais à reimaginer ce qu'était notre vie avant d'avoir nos enfants.
J'ai beaucoup de nostalgie.
D'avoir attendu 5 années nous a mis dans un circuit de routine qui me plaisait. J'ai apprécié chaque moment de notre vie de couple sans enfant même si je souffrais de la PMA.
Aujourd'hui j'ai l'habitude de dire que je me suis prise une grosse claque. Tout est différent.
Le virage est à 180°.
Et mon "mari" me manque, si tu vois ce que je veux dire. C'est égoïste un peu ...
Oui, je comprends parfaitement ce que tu décris.
Elever des enfants est très dur, la vie de couple est forcément boulversée, nous passons toujours après.
Il me tarde que les enfants grandisse pour me retrouver, revivre nos grands moments de complicité avec mon mari.
C'est une très bonne reflexion, vous avez raison, il est temps d'en profiter enfin.

J'espère que tu ne laisse pas tomber le blog hein !!!

Allez, à très vite !!
Je t'embrasse fort !

Unknown a dit…

La colère, c'est le premier sentiment qui me vient à te lire...tout ce chemin, "le grand chemin" anéanti par les maladresses d'un employé trop zélé...je t'ai lue et relue, je t'ai aisément imaginée sans voix toute scotchée par ce que tu entendais...j'aurai été interloquée aussi...non je n'arrive pas à me résoudre à t'imaginer sans enfants..et pourtant, combien je comprends ton raisonnement "des enfants oui mais pas à tout prix" et certainement au prix de ton couple.
j'entends ces vacances que vous n'avez pas prises, j'entends ces moments de couple qu'il vous a manqué de vivvre ensemble...
Quelque soit la decision que tun prenne, elle est la meilleure car c'est la tienne, la votre et qu'elle sera raisonnée, posée..

Je voulais aussi juste te dire que tu dois être fiere de ce que tu es Véronique, parce que moi, je suis fière de ce que tu es.
Embrasse Philippe,

Droit devant de toutes façons....
Nadège

Anonyme a dit…

Véro,
c mimi du forum doctissimo (melody1978) je suis bouleversée et en larmes de votre décision qui n'appartient qu'à vous.

De + la chanson des enfoirés m'a vraiment fait craquer et ma fait prendre conscience que le grand chemin va tourné sa page pour votre nouvelle vie à deux.

j'imagine que cette décision a du vous arracher le cœur, ça me fait si mal pour toi véro si tu savais, mais sache qu'on est pas là pour juger, on en a pas le droit et puis ça nous viendrait même pas à l'esprit !!!!!

Vous avez fait tellement de chose, vous avez été tellement loin, qui n'aurait pas craqué face à toutes les embuches que vous avez rencontrés aprés de si longs et durs effort?

saches en tous cas que je pense très très fort à toi, à vous deux, au courage (non non vous n'êtes pas lâche ça va pas ou quoi !!!!) que vous avez déployez depuis toutes ces années, jcomprends bien que vous soyez fatigués et que vous ayez envie de dire stop.

je finirais juste par dire que c tellement dégueulasse la façon dont se procède une adoption de nos jours ...ça me fout en colère, j'imagine encore vos têtes face aux questions ... pfff je suis tellement désolée pour vous ! j'en perds mes mots.

J'espère qu'on aura l'occasion de te lire de tps en tps sur docti, viens nous donner des nvlles, tu sais qu'on est toutes là pour toi !!!!!!!

...je pense fort à votre petite Emilie

gros gros bisous

Myriam

Krevet' a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Krevet' a dit…

Je vais, je viens...
Je suis toujours touchée par ce que tu nous donnes à lire de toi, de vous ici....

Bonne route à deux!! Heureux ceux qui vous y croiseront!!

Anonyme a dit…

Véro, ce n'est pas de la lâcheté, ni de l'égoïsme, après toutes ces années de combat ! Tu n'as pas le droit de dire cela, vous êtes allés au bout et auj, votre souhait est de profiter de la vie, de préserver ce que vous avez et pas vous perdre dans ce que vous pourriez avoir.
Je t'embrasse très fort et oui voyagez, profitez, faites votre maison et un jour peut être vous vous relancerez.. ou pas.
Enormes bisous
Vio

patraque a dit…

Colère, incompréhension, tristesse, impuissance... mais aussi et surtout admiration et respect. Voici tous les sentiments confus qui ont traversé mon esprit et qui se sont imposés à moi en lisant et relisant ton message.
Quelle que soit la suite de votre projet familial, vous avez de toute façon raison de penser à vous deux et de vous préserver.
Profitez et faites-vous plaisir !
Bises
Pat

Anonyme a dit…

Vero

Je comprend tout à fait votre choix.
Nos refelxions nous menent aussi vers votre choix.

mon mari a 60 ans aujourd'hui.Moi beintot 35 ans.Et malgré notre envie d'avoir un enfant nous sommes là de tout cela.remettre un bébé en route pour le perdre non!!!adopter c'est trop long .
alors vivre pour nous deux pourquoi pas?
ce qu'il faudrait alors c'est que ls mentalités changent et qu'on arrete de nous regrader bizarrement car on a pas d'enfant.
c'est pas qu'on en veut pas c'est qu'on ne peut pas en avoir facilement et qu'on ne veut pas non plus se lancer dans des comabts que ej sens perdu d'avance de toute manière.

alors je comprends votre choix.

irma78

Anonyme a dit…

quelle difficile décision j'imagine...elle me rend toujours aussi triste...je viens de tout lire et je me permets juste de dire que j'ai discuté récemment avec des gens d'une OAA du point de vue financier, et elle m'a confirmé qu'ils avaient dans leur association des couples qui n'ont qu'un seul salaire...qu'il faut certes de l'argent mais que si les gens ont des économies c'est suffisant...et que ce n'est pas à l'argent qu'ils pensent en tout premier...
mais si ce point + tous les autres que tu mentionnes vous ont permis d'arriver sereinement à cette décision, vous avez raison, lachez du leste, profitez, amusez vous, faites ce que vous avez envie de faire...
bonne route vers le bonheur!
sonia

Anonyme a dit…

Je viens te faire un gros bisous

chris