mercredi 25 novembre 2009

Ma moisson littéraire du jour !



















Cela fait bien 4 mois que je suis sur mon "pavé" Aurélien, d'Aragon, plus de 700 pages écrites tout-petit-minuscule-quifaitmalauxyeux, et décidément, je n'en vois pas le bout ! Il faut dire qu'avec mes levers ultra-matinaux à 5 heures du mat', le soir je tombe de fatigue et n'arrive guère à lire plus de quelques pages. Pourtant, depuis plusieurs semaines, je souffre de gros troubles du sommeil, il m'arrive soit de ne pas fermer l'oeil de la nuit, soit de m'endormir super vite mais de me réveiller à 2 heures et de ne plus me rendormir.... C'est dur ! Pourtant, je m'endors donc systématiquement sur mon bouquin, alors, dès que je pique du nez, je le pose et éteins la lumière. Pourtant, dès que j'ai éteint, impossible de dormir ! Je ne sais pas pourquoi je m'obstine à rester ainsi allongée dans le noir sans pouvoir dormir, je ferai mieux de rallumer la lumière et de bouquiner tiens !!!

Enfin.... Aurélient donc... Plus qu'une dizaine de pages à lire en fin de compte, si ça se trouve, ce soir je le termine, et c'est un livre remarquable, une histoire d'amour passionnante et romantique à souhait...

Ce midi, j'avais donc décidé de me rendre à la Fnac pour acheter le CD de la BOF du film Faubourg 36 : j'adore toutes les chansons, des chansons style cabaret, superbes, qui me donnent des frissons tellement j'aime ce genre musical ! Je voulais l'avoir tout de suite pour pouvoir le mettre samedi matin quand je ferai le grand ménage, la plupart des chansons sont en effet très entraînantes, sur des airs de valse au son de l'accordéon (oui, ringarde, je sais !!!)... Mais alors que mes doigts faisaient défiler fébrilement les CD au rayon des musiques de films, alors que cherchais et recherchais encore à la lettre F, puis dans les lettres proches au cas où quelqu'un aurait déplacé le précieux bien.... impossible, il n'y était pas. J'entends d'ici les inconditionnelles des commandes en ligne se dire "mais pourquoi ne l'a-t-elle pas commander sur internet ? Quelques clics et hop c'était fait !".... Oui, je sais, mais j'avais justement envie de me balader au centre ville aujourd'hui, il faisait beau, j'avais l'occasion exceptionnelle d'une plus longue pause déjeuner me permettant de prendre le tram et d'aller au centre, l'occasion d'en profiter pour faire un peu de lèche-vitrine, repérer les cadeaux de Noël, regarder le grand sapin de Noël de la place Kleber et regarder les ouvriers s'affairer à monter les petites cabanes en bois du marché de Noël...

Donc pas de CD. Tant pis, je l'ai commandé et l'aurai d'ici 2-3 jours, mais alors, impossible de repartir les mains vides. J'attendais justement l'occasion de m'offrir le dernier-né d'Anna Gavalda "L'échappée belle", et puis en flânant dans les rayons livres, j'ai bien évidemment craquer sur d'autres choses. Je suis donc repartie avec "Le jeune homme en culotte de golf" de Jean Diwo, la suite d'un autre livre de cet auteur ("249 Faubourg Saint-Antoine") que j'ai acheté il y a plusieurs mois déjà et que je n'ai pas encore lu (ma PAL -Pile A Lire- sera bientôt plus haute que les plus hauts buildings du monde réunis !).....

Repartie également avec le dernier Philippe Delerm (j'étais obligée) : "Quelque chose en lui de Bartleby"....

.... Repartie enfin avec...... (parce que rien que pour le titre et la couverture, je ne pouvais pas faire autrement) : "Qu'il était beau mon Meccano ! 21 leçons de choses".

Quatrièmes de couverture de mes petits plaisirs du jour :

L'ECHAPPE BELLE - Anna Gavalda
Simon, Garance et Lola, trois frères et soeurs devenus grands (vieux ?), s'enfuient d'un mariage de famille qui s'annonce particulièrement éprouvant pour aller rejoindre Vincent, le petit dernier, devenu guide saisonnier d'un château pendu au fin fond de la campagne tourangelle. Oubliant pour quelques heures marmaille, conjoint, divorce, soucis et mondanités, ils vont s'offrir une dernière vraie belle journée d'enfance volée à leur vie d'adultes. Légère, tendre, drôle, L'Echappée belle, cinquième livre d'Anna Gavalda aux éditions Le Dilettante, est un hommage aux fratries heureuses, aux belles-soeurs pénibles, à Dario Moreno, aux petits vins de Loire et à la boulangerie Pidoune.

LE JEUNE HOMME EN CULOTTE DE GOLF - Jean Diwo
Le garçon de 249, faubourg Saint Antoine - qui a fait la joie de nombreux lecteurs - a grandi. Et, désormais, d'autres aventures l'attendent dans une France baignée de charme et d'espoir. Tour à tour étudiant couvrant une course cycliste, soldat chassant chat et punaises, apprenti impresario, acteur de la naissance du Parisien Libéré, figure de Paris Match, fondateur de Télé 7 Jours..., ce Jeune Homme en culotte de golf décrit avec esprit un monde où les anecdotes fourmillent, mieux : fascinent. Comment ne pas s'étonner de voir le héros régler une facture de gaz de Jean Gabin ? Ne pas s'amuser d'une course au smoking en plein Vatican ? Ne pas sourire des élucubrations éblouissantes de Dali ? Ne pas s'émerveiller de la pudeur de Chagall ? Ne pas s'inquiéter de la baignade impromptue de Marcel Aymé ? Pour autant, Jean Diwo n'écrit pas ses mémoires. Car il n'en a qu'une, qu'il courtise avec humour et élégance pour en extraire les fragments singuliers et relater de manière tendrement romanesque sa jeunesse de grand journaliste devenu écrivain heureux.

QUELQUE CHOSE EN LUI DE BARTLEBY - Philippe Delerm
Le jour où Arnold Spitzweg crée son blog, une petite révolution est en marche : l'employé de bureau discret jusqu'à l'effacement cède donc à la modernité mais sans renier ses principes. Sur la toile, à contre-courant du discours ambiant prônant l'activité outrancière, il fait l'éloge de la lenteur et décrit l'inclination naturelle à la paresse. Contre toute attente, les écrits intimes d'Arnold Spitzweg résonnent avec force chez des milliers d'internautes : on le félicite, on le sollicite, on parle de lui à la radio... L'homme anonyme fait l'événement. Comment vivra-t-il cette subite notoriété?

QU'IL ETAIT BEAU MON MECCANO - Jacques Gaillard
Ne ressentez-vous pas parfois le besoin de recenser, d'évoquer, de ressusciter des objets aujourd'hui disparus et qui pourtant ont existé, là, entre vos mains, sur l'étagère, dans la cuisine de votre enfance, dans le jardin ou au coin de la rue, absolument familiers, utiles, amusants et que l'on jugeait indispensables... jusqu'au jour où on ne les a plus vus ? Pfuit ! Il y en avait, il n'y en a plus. C'est peut-être cela l'Histoire, ou sa menue monnaie, notre histoire, la mienne, la vôtre : les objets et les pratiques qui vont avec, qui ont leur fantaisie propre. On faisait ceci, on ne le fait plus. Tout est lié, les trucs et les machins, les choses et les bidules, dans le grand bazar du dernier demi-siècle, traversé à la vitesse d'un mascaret par le progrès et les innovations. Que laisse cette vague sur la grève du souvenir ? Le berlingot Dop, le transistor, le molulin à café, la Nénette, l'anti-monte-lait, la petite Calor, le slip Kangourou, les images du chocolat... Toutees les pièces d'un Meccano intime et commun à la fois.
(Hein que c'est un livre pour moi ça ???)


..... Je serais bien repartie avec encore des tas de bouquins... mais bon, on ne peut pas tout avoir, ni l'argent pour les acheter tous.... ni le temps pour les lire tous.... puisque pour gagner de l'argent pour les acheter, il faut travailler et donc en toute logique, perdre du temps pour cela !

Allez, on s'écoute un petit "Quatrième de couverture" du fils Delerm ?



1 commentaire:

tunisian a dit…

salut,je découvre votre blog par hasard je le trouve magnifique
à bientôt
Amitié